Chapitre 1

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Tout commença un soir d'hiver plus exactement le 4 janvier 2016, j'étais chez ma meilleure amie et nous discutions de tout et de rien.

- Manon il faut absolument que je te trouve un petit ami. Tu as 19 ans tu vas pas rester vieille fille toute ta vie! - affirma ma meilleure amie

- Lucie.. je n'ai pas forcément besoin d'un petit ami pour me sentir bien dans ma vie.. -

- Mais tu n'en as pas marre de tenir la chandelle? J'aimerais bien qu'on sorte à quatre. -

- bah trouve toi un deuxième petit ami comme ça on pourra sortir à quatre haha -

- tu n'es pas drôle! Non mais sérieux je comprends pas pourquoi tu n'as pas de petit ami regarde toi tu es super canon, tu es grande brune les yeux marrons tu as tout pour plaire. -

- ouais je ne suis pas sure, tu dis ça parce que tu es ma meilleure amie.. -

- ra la la .. le jour où tu te rendras compte que tu es super canon les poules auront des dents-

La sonnerie de mon téléphone coupa dans son élan de conneries. C'est ma grand-mère qui m'appelle, c'est elle qui garde mes frères et sœurs ce soir je pense qu'elle ne doit pas réussir à gérer les jumeaux ils font exprès de la faire tourner en bourrique.

* Conversation téléphonique*

- allô Mamie qu'est-ce qui se passe? Tu n'arrive pas géré les monstres ils se battent encore ?

- Nono il y a eu un accident, t'es parents sont à l'hôpital rejoins-moi vite là-bas si tu peux...

- Comment ça Mamie ? C'est grave ? qu'est-ce qui s'est passé?

- rejoins-moi le plus vite que tu peux!

- J'arrive dans 10 minutes je me dépêche..

* fin de la conversation téléphonique*

- qu'est-ce qu'il se passe? - me questionna Lucie

- il y a eu un accident mes parents sont à l'hôpital je dois y aller -

-je t'accompagne Allons-y-

Je démarra la voiture et roula jusqu'à l'hôpital le plus vite possible. Les larmes commençaient à couler sur ma joue et Lucie le remarqua

- ne t'inquiète pas ça va aller Manon !-

- J'espère bien -

Une fois arrivée à l'hôpital et garée, je couru jusqu'à l'accueil

- bonsoir Madame je suis la fille de Monsieur et Madame Pivoines. Ils ont eu un accident où sont-ils ? -

- mademoiselle rester calme pour le moment ils sont au bloc opératoire. Je vous demande d'attendre dans la salle d'attente avec votre famille qui est la aussi. -

-d'accord merci.-

Je rejoignis donc ma grand-mère et mes frères et sœurs. Les jumeaux étaient toutes les deux allongé parterre en train de dormir et mes sœurs étaient en train de faire des dessins quant à ma grand-mère elle était assis sur une chaise entrain de pleurer en silence.
Je marcha vers elle et la prise dans mes bras.
Je devais rester forte pour ma famille, je ne devais pas pleurer devant eux.

Deux heures et demie plus tard, tout le monde étaient endormi sauf moi je n'y arrivais pas. Savoir que mes parents étaient entre la vie et la mort m'étais insupportable.

cela faisait maintenant trois heures que nous attendions des informations sur nos parents, et un médecin arriva

- lucie tu peux garder les petits cinq minutes? lui demandai-je -

-oui bien sûr pas de soucis-

Ma grand-mère et moi suivons le médecin jusqu'à une petite salle. Mon cœur battait à 1000 a l'heure et mon estomac était tellement contracté que j'en avais une douleur insupportable.

- mesdames je crains que l'annonce que je dois vous faire ne soit pas bonne. Je suis vraiment désolé de vous annoncer ça mais nous n'avons pas réussi sauver Monsieur et Madame pivoines. Le choc était trop violent, je vous présente toutes mes condoléances.-

J'étais tétanisé je n'arrivais plus à bouger plus à parler cerveau s'était mis en pause, le temps s'était arrêté. je ne comprenais pas j'étais perdu. Mon monde était en train de s'écrouler en un fracas de morceaux.
Comment allais-je faire sans eux j'ai besoin d'eux, les petits ont encore plus besoin d'eux que moi. Les larmes couler à flot sans s'arrêter. Ma grand-mère aussi pleurer elle m'avait pris dans les bras sans que je ne m'en rende compte.

- Mamie comment allons-nous faire je n'y arriverai pas je ne suis pas assez forte.-

-ma Nono tu es la personne la plus forte que je connais je suis sûre que t'y arriveras. tu es le pilier de la famille ils ont besoin de toi ne les laisse pas tomber.-

* cinq jours plus tard *

L'enterrement était passé toute la famille étaient venu nous soutenir.

Nous sommes maintenant ma grand- mère et moi au tribunal pour la garde des petits.
J'espère de tout mon cœur qu'il est sur la garde à ma grand-mère et qu'ils n'irons pas en foyer ou dans des maisons d'accueil.

- bonjour je suis le juge Verondin et nous sommes ici pour la garde des enfants Pivoines.
Donc pour les enfants du nom :
Victor Pivoine 8 ans
Arnaud pivoine 8 ans
Khloé Pivoine 12 ans
Olivia Pivoine 13 ans

Selon ce document Monsieur et Madame pivoines ont laissé la garde comme Madame Pivoines Manon.

Donc la garde de ses quatre enfants est accordé à Madame Pivoines Manon.

Dossier suivant. -

Je tourna la tête vers ma grand-mère, je ne comprenais pas ce qu'il venait de se passer.

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