Si je me présentais comme la mythologie le ferais, je dirais que je suis "La Mort". Si, si, cette Mort qui tue chaque être vivant qu'il touche. Contrairement à ce qu'on raconte, je ne porte pas de robe noire à capuche et je n'ai pas de grande faux. De plus, nous sommes plusieurs (au moins treizes..) à travers le monde. D'un point de vue, je ne suis seulement qu'un jeune homme comme les autres, seulement, personne ne peux me voir, normalement. J'erre dans ce monde depuis la nuit des temps, depuis que le premier être vivant est né. Mon travail ici est d'envoyer qui le doit dans l'au-delà. Je ne choisis pas qui, je ne sais pas pourquoi, mais je dois le faire. Mais comme les mortels, je ne me pose pas de questions.J'ai pris comme habitude de prendre l'apparence d'un garçon normal habillé comme tout le monde. Seul un point me différencie: mes cheveux. Bleus comme le ciel d'hiver, ils sont différents des teintes de couleurs originales des cheveux soit brun, blonds, roux et noirs. Certes, certaines personnes pourraient avoir la même que moi en se teignant (j'en ai déjà vu..), mais bon. Parlant de mes vêtements, je m'habille comme tout le monde pour m'aider à m'intégrer. Je pourrais bien me balader nu sans que cela ne choque personne, mais bref.
死死死Je marchais lentement dans les couloirs d'une école remplie d'étudiants complexés, pieds nus et bras croisés derrière ma tête. Je m'avais fabriqué un masque blanc semblable à un loup, comme dans la mythologie japonaise, et j'ai pris l'habitude de le porter pour aucune raison. Je m'avançai vers une classe, et doucement j'ouvrai la porte. Les élèves étaient occupés à faire un examen, penchés sur leurs bureaux. Je m'installai sur une faible étagère derrière la classe, faisant bien attention de ne pas toucher les deux élèves qui occupaient les bureaux du fond. Si par malheur je frôlais ne serai-ce qu'un cheveux d'une personne, (c'est déjà arrivé...), l'école au complet subirais probablement un traumatisme mineur pouvant peux-être fermer l'école... -rire nerveux-.
Je baillai bruyamment sans prêter attention aux étudiants.
"C'est nul."
Tout d'un coup, la sonnerie de la cloche retentit. Le cours venais de finir. Je me levai comme tout le monde et sortit de la salle de classe. Lentement, je me rendit à l'entrée de l'école. Je poussai la porte et soupirai. Soudain, j'entendis des bruits de pas derrière moi. Je me jetai sur le coté mains premières pour l'éviter. Qui ça pourrais bien être? Un étudiant probablement. Je me retournai pour voir son visage. Je n'avais pas eu tort: un jeune homme à la touffe brune pâle me fixais de ces yeux verts. Je l'interrogeai du regard à travers mon masque. Pourquoi me fixais-t-il? Personne ne peux me voir, normalement...
Je me déplacai sur le côté, pensant qu'il regardais quelque chose derrière moi, mais bizarrement il me suivit du regard. J'inclinai la tête sur le côté. Il fit de même. Comment diable cet enfant pouvais-t-il me voir?
Soudain, il tendit une main vers moi, probablement pour m'aider à me relever. Forcément, je ne devais pas le toucher sinon il risquerait de mourir. Je pris donc une branche qui traînait là et lui tendit. Il la prit et m'aida à me relever. Une fois debout, je fis un pas en arrière.-Qui est-tu? Me demanda-t-il.
Savais-je comment parler? J'essayai de prononcer un mot.
-Ch...sh....i.....Shi.
-Shi?Je le fixai intensément derrière mon masque, essayant de trouver une quelqu'onque peur sur son visage. En vain.
-Tu t'appelle Shi?
Je hochai doucement la tête. Soudainement, il approcha sa main vers mon masque. Je reculai subitement.
-Qui as-t-il? Tu ne veux pas l'enlever?
Il sourit tendrement. Le vent se mit à souffler doucement, faisant virevolter ces cheveux bruns dorés. La sonnerie des cours carillonna. Le visage du garçon changea.
-Merde, je suis en retard!
Il me salua brièvement de la main avant d'entrer dans l'école en courant.
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『Shi』
ParanormalUne horrible expression d'horreur se dessina sur son visage et je lâcha son épaule. Tombant à genoux, la jeune fille se tenais la poitrine vis-à-vis du coeur et essayais désespérément de respirer. Quelques secondes passèrent et elle s'écroula lentem...