Amour royal [correction en cour]

Chapitre 2

LENDEMAIN MATIN 7:45

BIP ! BIP ! BIP !

- Mmm..., marmonnai-je en me retournant, remontant mes draps par-dessus ma tête, pensant que cela allait aider mon cas.

BIP ! BIP ! BIP ! BIP ! BIP ! BIP !

- PUTAIN ! m'écriai-je en tapant fortement dessus le fessant tomber de ma table de nuit.

Oups...

Je me levai avec lenteur et me rappelai, qu'aujourd'hui, c'était la rentrée, et je décidai de prendre cela comme motivation.

Je courus dans la salle de bain et échappai un léger cri en m'apercevant dans le miroir de la salle de bain. Je me pris le visage et souris. J'avais l'air d'un soleil avec mes cheveux qui était dans tous les sens. J'entrai dans la douche et la partis.

J'en ressortis quelques minutes après. Je me séchai les cheveux, les laissant au naturel et me maquillai légèrement. Je m'habillai d'un jean pâle taille-haute et mis mon chandail gris préféré, le rentrant dans mes pantalons. Il était moulant, ce qui exposa le peu de poitrine que j'avais. Je pris mon sac, mon cellulaire et mes nikes grises et blanches puis filai vers ma voiture.

Une fois dans mon auto, j'enfilai mes souliers et lançai mon sac derrière pour démarrer.

Je roulai jusqu'au lycée ou je trouvai un stationnement assez facilement. Je sortis de ma voiture et me dirigeai vers ma classe, quand on me bouscula au passage.

Je me retournai et vis Maëve.

- Heyyy ! Regarde ou tu marches idiote, me taquina-t-elle en me souriant et me faisant une accolade.

Je lui souris et lui donna une tape à l'épaule.

- C'est à toi de regarder où tu marches avec tes gros pieds, rétorquai-je en souriant de plus belle.

Elle ria et nous nous dirigeâmes vers notre classe.

Le prof vint ouvrir la classe et je me précipitai avec Maëve pour être dans le fond. Maëve se rua sur la place au bord de la fenêtre, alors je m'asseyais au milieu, puisqu'il y avait trois places. La classe se remplit tranquillement et le prof entama son discours de bienvenue et expliqua ses règles, quand on entendit cogner à la porte. Je ne voyais pas qui était le nouvel arrivant et j'étais trop concentré sur mes notes de toute façon. Je n'entendais que sa voix grave. Il avait un léger accent et parlait... comment dire... en utilisant un vocabulaire très enrichi.

- Pardonnez mon retard M. Drault, je suis nouveau ici et me suis égaré en cour de route, dit-il en prenant une voix forte.

Je ne levais toujours pas la tête, mais c'était le silence total dans la classe. J'entendais les filles chuchoter qu'il était canon et tout. Mais je n'osais pas regarder. J'entendis des pas se diriger vers moi et sentis que quelqu'un s'était assis à mes côtés. Je levai finalement la tête et arrêtai complètement de respirer. Mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine.

Il était là, me fixant de ses yeux noirs et mystérieux. Il était magnifique avec ses cheveux noir corbeau qui me donnaient le goût de les toucher. Je regardai ses lèvres pendant un moment en mordant la mienne doucement. Je le fixai dans les yeux et me rendis compte que lui aussi me fixait. Je rougis face à cette situation et regardai en avant. Mais je n'arrivais point à me concentrer avec le regard qu'il posait sur moi. Je lui demandai en chuchotant :

- Tu peux arrêter de me fixer ? J'arrive pas à me concentrer.

Il sourit en coin et regarda vers l'avant.

Point de vue de Christiano

Lorsque j'entrai dans la classe, tous les regards se posèrent sur moi. Je n'étais pas du tout gêné, même que cela m'amusa beaucoup. Je regardai les gens et remarquai qu'une personne ne me regardait pas. Et mon cœur fit un bond en l'apercevant. Elle... elle était d'une beauté incomparable. Je fis mes excuses au prof, le regard rivé sur cette magnifique créature. Une place était libre à ses côtés, ce qui me rendit encore plus heureux. Je marchai en direction du bureau et elle ne leva même pas la tête, ce ne fut que lorsque je m'assieds qu'elle leva enfin son joli visage en ma direction et Mio Dio... Mon dieu. Je fondis sous son regard, elle était si jolie que je ne pus m'empêcher de la regarder la détaillant, retenant chacun de ses traits. Elle était époustouflante et je remarquai qu'elle me détaillait aussi. Puis, elle se mordit la lèvre inférieure, ce qui me mit dans tous mes états. Elle remonta son regard et le plongea dans le mien, puis, elle rougit. Elle était encore plus belle lorsqu'elle rougissait. Je me retins de toutes mes forces pour ne pas prendre son visage dans mes mains. Elle détourna le regard, mais, remarquant que je la fixais toujours, elle se retourna en me regardant férocement pour me demander d'arrêter parce qu'elle n'arrivait plus à se concentrer.

Ça voulait donc dire que je la déstabilisais ? Intéressant...

Je fis signe à mon garde, qui était assis au bureau à ma droite, de faire des recherches sur cette gente damoiselle. Ce qu'il fit aussitôt, discrètement. Il était aussi habillé en civil pour ne pas attirer les soupçons. Je ne voulais pas qu'on me traite différemment. Ainsi, j'avais pris le nom de famille Brown. Mais je voulais absolument que cette fille m'appartienne. Je la désirais, elle et ses lèvres... Je voulais les goûter. Je la voulais. Elle m'appartenait, même si elle ne le savais pas encore. Je voulais et allais la conquérir...