chapitre 2

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                Un jeune homme courait dans les couloirs de l'enceinte. Jean venait de se faire repérer pendant sa balade nocturne et, apparemment, clandestine, surtout si on en croît la réaction du caporal Levi qui l'avait vu s'enfuir dans les ténèbres. Le soldat aux cheveux brun, âgé maintenant de dix-sept ans depuis quelques mois, n'arrivait pas à dormir. Il avait donc choisi de se lever, pensant que ça ne servait à rien de ce tourner et de ce retourner dans son lit sans jamais trouvé le sommeil. S'ennuyant ensuite dans le dortoir, Jean était alors sortit pour aller se promener dans les sombres entrailles des bâtiments comme un meurtrier à la recherche d'un enfant à égorger.

              Maintenant qu'il c'était fait prendre la main dans le sac, il regrettait fortement ce choix. Si seulement il était tombé sur quelqu'un d'autre comme Sasha, il ne serait sûrement pas en train de courir à en perdre le souffle. Le jeune adolescent, épuisé de sa cours, ce plaqua soudainement contre un mur de pierres glacés, une main tremblante sur sa bouche pour faire taire sa respiration saccadé et trop bruyante. Sa deuxième main voulu s'accrocher a une plaque en fer, normalement pendu a une chaîne métallique qui, elle-même, est censé être accroché à son cou mais, celle fois, rien ne pendant a sa gorge.

             Jean commença à s'affolé, cherchant autour de lui si elle était par terre. Il ne la trouva pas. Ça n'arrangeait rien du tout. Il se mit à tourner en rond dans le couloir, réfléchissant à où est-ce qu'il avait pu le faire tomber. Il arriva à la conclusion que son collier était resté aux alentours du bureau d'Erwin :

-Merde ! Lâcha-t-il en colère.

           Cette stupide chaînette, rouillé et rayé, était extrêmement précieuse pour le soldat. Ce trésor miteux était un cadeau de la part de Marco, son amant mort dans des conditions atrocement inconnues. Jean ce souvenait encore du doux visage du jeune homme arraché, détruis, brutalisé par ces monstres de titans. Sa mort avait été un choc pour le jeune soldat brun qui c'était renfermé sur lui-même à cause de cette blessure qui refusais de guérir correctement, elle ne faisait que s'ouvrir dans son corps afin de lui offrir de destructeur souvenir.

           Alors qu'il revoyait le visage de Marco dans ses souvenir lier a cette vieille plaque, des pas ce firent entendre dans les entrailles ténébreuse de ce lieux. Jean ne perdit pas de temps pour réagir et il reprit presque instinctivement sa cours, prévoyant déjà de trouvé un autre passage pour aller récupérer son trésors. Il ne put s'empêcher de regarder, par curiosité, derrière lui pendant qu'il courrait, voulant découvrir qui était à sa poursuite ou bien si c'était juste quelqu'un qui passait par là et ne lui donnerai pas un raison de s'enfuir. Enfin, sa curiosité le perdra. Puisqu'il ne regardait pas devant lui, il rentra dans quelque chose et tomba ensuite sur ses fesses. Jean râla, relevant la tête de pour voir qu'est-ce qui avait coup" sa route. À la vue de commandant Erwin, il sauta immédiatement sur ses jambes et salua avec respect son supérieur qu'il venait de percuter de plein fouet dans sa fuite :

-Bonsoir commandant ! Avait-il dit nerveusement

-Je suppose que tu es le clandestin nocturne qui ce ballade dans les couloirs à cette heure tardive.

        Le ton qu'avait utilisé le plus âgé montrait bien sa surprise et son agacement. Le jeune soldat ce sentait encore plus fautif et responsable de sa bêtise. Erwin poussa un long soupire, gardant son expression solennel qui semblait gravé sur son visage. Il dit simplement en se retournant :

-suis-moi.

        Jean, très nerveux, obéis à contre cœur. Il se sentait tellement mal à l'aise qu'il avait envie de se cacher dans un trou à souris et de ne jamais en ressortir.

        Ils se dirigèrent donc vers le lieu de travail du commandant, En chemin, le jeune homme de dix-sept ans avait observé et détaillé le visage de l'aîné, puisqu'il marchait à côté de lui, affichant un sourire amusé en voyant les tâches d'encre sur son visage. Il n'en dit rien. Quand ils arrivèrent devant la porte du bureau d'Erwin, Jean entra en baissant la tête et s'assis sur une chaise à la demande de son supérieur. Après un long et lourd silence, Erwin parla :

-Pourquoi te baladais-tu dans l'enceinte aussi tard ? As-tu perdu quelque chose ?

      Jean ne releva pas la tête pour répondre, gardant ses yeux rivé sur ses pieds :

-Je n'arrivais pas à dormir...Avait-il répondu d'une petite voix.

       Et le silence retomba dans la pièce et sur les épaules des deux personnes enfermé dans cette salle aux bibliothèques remplis de vieux livre poussiéreux, au bureau remplis de triste et déprimants documents solennel, au mur de pierres étouffant. Le jeune soldat supportait mal la tension de ce lourd silence. Il avait l'impression d'être emprisonné, de ce noyer dans tout ce malaise.

       Le silence fut encore une fois brisé par un son métallique. Jean réagis assez vite et soudainement, en relevant la tête, attentif, comme un chien qui avait entendu le sifflement de sin maître. Les yeux du jeune adulte était rivé sur son collier rouillé, où on pouvait encore lire avec difficulté, sur la plaque, les mots : "I Love You – Marco –". Rien qu'au souvenir des inscriptions, il ce mis soudainement à rougir et encore plus à la question de son commandant :

-qui est Marco ? Ton amant ?

       Il n'osait répondre, restant figé sur son siège, faisant face à Erwin. Commençant à jouer avec ses doigts nerveusement. Le cadet avait baissé la tête, prenant un air sombre quand la brutalité de ses derniers souvenirs lui explosa à la figure et dans son cœur, ouvrant de nouveau cette blessure des plus douloureuses, contrastant avec la douceur des souvenirs des lèvre de Marco sur son corps, son touché si doux, ses bras rassurant, ses yeux adorables, sa voix chaleureuse. Ce genre de chose le détruisait encore un peu plus chaque jour :

-Il est mort et je ne souhaite pas en parler, affirma d'un ton sec Jean, j'aimerai que vous me le rendiez s'il vous plait.

      Le haut gradé regarda son cadet, le trésor de ce dernier pendant dans le vide. L'expression d'Erwin changea, son aire si stricte devint un sourire amusé et un regard presque désireux :

-Si tu le veux, viens le chercher.

      Jean fixa Erwin en lâchant un soupire. À quoi pouvait jouer ce dernier et pourquoi ce sourire ? Et pourtant, Le soldat entra dans le jeu de son aîné, ce levant et s'approchant de l'homme d'une quarantaine d'année. Il tendit la main pour essayer d'attraper son trésor. Le blond aux yeux bleus gardait son sourire et éloigna sa main, forçant donc son cadet a carrément ce coller à lui. Jean sentait la chaleur du corps de son commandant contre lui, ce qui le fit rougir fortement. Il eut envie de dire à l'homme en face de lui ce qu'il pensait mais le bras qui entoura sa taille le troubla. Ne pouvant rien dire à cause de son trouble, il posa une main sur le torse d'Erwin alors que la couleur de ses joues ne s'arrangeait pas. Il ne pouvait ignorer leur proximité physique pour récupérer son précieux trésor :

-commandant ! Je vous prie de me le rendre, arriva-t-il à dire

      Malgré la demande de Jean, l'aîné ne lui rendit pas. Tout en gardant son sourire, il lâcha ce qu'il avait dans les mains et le collier tomba à terre. Le jeune soldat n'eut pas le temps de se libérer de cette étreinte des plus gênantes pour ramasser son trésor que des lèvres venaient ce posé sur celles de Jean afin de le faire céder et de le charmé dans ce doux baiser a la fois sensuelle et provocateur.

Plus qu'un droit: Un devoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant