Le pardon

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Cette flamme qui me hante et me trucide,
Me rend soucieuse et presque livide.

Cette douleur que jusqu'à lors j'entetiens,
Rage que sans cesse je retiens !

Ce mal pourtant affligé par autrui,
M'obsède et m'ennuie.

Pourquoi tant me torturer?
Quand je peux me libérer,

D' une haine,
Qui en rien ne m'apporte le bonheur?
De cette amertume qui me peine,
Et depuis me pèse sur le coeur?

Non! ce n'est point une faiblesse,
Que d'accorder son pardon,
A quiconque nous a offensé par ses actions,
Ou par sa maladresse.

La vie est bien trop éphémère,
Pour laisser les conflits d'hier,
Gangrener notre âme,
Et nous faire, inutilement couler des larmes.

La Valse Des MotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant