Cave

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Je me réveille lentement, le corps douloureux. J'essaie d'ouvrir les yeux mais il y'a un truc qui m'en empêche et je n'arrive pas à bouger.

Je sens que je suis assis sur une chaise, mes pieds et mes mains doivent sûrement y être attacher, peut être que j'ai un bandeau sur les yeux ce qui explique le fais que je ne vois rien, j'essaie de parler mais le son ne sort pas correctement, j'ai encore ce fichu scotch sur la bouche putain !

Je me demande bien où je suis, je ne me rappelle même pas m'être endormie mais quelle idée aussi j'ai de m'endormir devant ces voyous alors qu'ils m'ont kidnappés !? Qui c'est ce qu'ils ont pu me faire pendant que je dormais ?

Je bouge dans tous les sens, essayant de me libérer les mains mais la tâche est dur à accomplir. Celui qui m'a attaché doit être un maître en l'art des nœuds !

D'un coup la porte s'ouvre, me coupant dans mes pensées, mon cœur se met à battre rapidement, je ne sais pas ce qu'il se passe et sa me fou la trouille, des pas se rapproche de moi, une main se pose sur le scotch sur ma bouche et le tire d'un coup, m'arrachant des poils de ma magnifique moustache, je crie de douleur.

- Ferme là.

Me dit une voix grave.

Mais il se prend pour qui lui !?
Les mains se dirigent ensuite sur le bandeau autour de mes yeux et me l'enlèvent.

Je cligne plusieurs fois des yeux puis je m'habitue peu à peu à la forte lumière de la pièce qui est vraiment dans un sale état.

Des tâches se trouvent sur le mur qui n'est pas du tout paint. L'odeur est juste infecte, comment j'ai pu ne pas sentir ça !? C'est un mélange de pisse et de sang.

Je retourne mon regard sur l'homme en face de moi qui n'a pas de cagoule. Il n'a pas peur que je le dénonce celui là.

C'est un grand ébène qui se trouve face à moi, le regard froid, les sourcils froncés.

La porte s'ouvre de nouveau, cette fois ci, c'est un grand arabe qui fait son entré et dès que nos regards se croisent, je me rend compte que c'est le mec au regard glacial qui était dans le camion à côté du jeune. Il me lance le même regard, je détourne les yeux sur l'ébène qui le regarde, en un seul regard, ils se sont échanger une phrase puisque l'ébène hoche la tête et s'en va en fermant la porte derrière lui.

L'arabe s'approche de moi, je garde les yeux baissé sur le sol, je vous jure que ses yeux font peur tellement ils sont noirs.

- Daniel c'est bien ça ?

Je lève la tête en entendant mon prénom sortir de sa bouche, il a toujours le même regard, je me contente juste de hocher la tête et de détourner le regard.

- Je t'ai posé une question.

Et je t'ai répondu, il est con ou quoi ?

Je le regarde ne comprenant pas vraiment ce qu'il veut.

- Tu t'appelle bien Daniel !?

Il me redemande en haussant le ton.

- Oui.

- Bien. Quand je te parle, tu me réponds avec ta bouche et non avec des gestes, c'est clair !?

- Euh oui...

- Tu dois sûrement te demander ce que tu fais ici, pourquoi on t'a kidnappé. C'est simple, on veut l'argent de ton père.

- L'argent de mon père ?

Je demande bêtement. Qu'es ce qu'il me raconte celui là ?

Il roule des yeux et reprends.

- On te garde prisonnier jusqu'à ce que ton père, nous verse une somme de trois millions d'euros.

- Quoi !?

Mais c'est une blague !?

- Si il nous verse pas ces trois millions d'euros dans un délai de deux mois, on te tue.

- Mais vous êtes complètement timbré ! Mon père ne gagne même pas des millions d'euros, où es ce que vous voulez qu'il trouve trois millions !? Autant me tué tout de suite !

Il s'approche dangereusement de moi et me fou, un magnifique crochet qui me fait tomber à terre, je crache du sang et le regarde mal.

- Dernière fois que tu hausse le ton sur moi, je ne suis pas ton ami ! Mes hommes viendront s'occuper de toi, pour te donner un avant goût de ce que tu vas subir ici puis on va envoyé tout sa à ton cher père.

- C'est pathétique de faire ça ! Enlever le seul et unique enfant d'un homme juste pour lui soutirer de l'argent ! Vraiment pathétique.

- En faîte tu veux que je te nique ?

- Mon père n'aura jamais une tel somme au bout de deux mois, même si c'est le premier ministre !

- Eh bien tant pis pour ta vie !

Et il s'en va, me laissant par terre attacher sur une chaise, du sang plein la bouche.
Non mais je rêve !? Trois millions d'euros ! Il veut trois millions d'euros ! Mais là c'est tout l'etat qu'il s'est mit à dos ce con.

Je ne sais pas si mon père aura ces trois millions d'euros et ouais sa me fait peur parce que là, c'est ma vie qui est en jeu !
Et puis George, mon amour, il doit être mort d'inquiétude là tout comme mon père.

Putain si j'arrive à m'échapper de cet endroit, je dénonce tout les visages que j'ai vu. En commençant par ce mec au regard flippant.

Comment es ce que je vais faire pour me redresser ? Le sol est simplement crasseux et j'ai le visage dessus.

Un plan presque parfait (BxB) [TERMINER]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant