Vengeance déclarée

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- Azalée? Pitié, répond moi.

Mathilde commence à fondre en larmes. Sa fille est toujours dans le coma, à l'hôpital.

Azalée entend des voix, des voix qui la ramènent à la réalité. Elle bat des paupières puis ouvre les yeux. Elle vit sa maman en train de pleurer.

- M... Maman, articula-t-elle avec difficulté.

Une très grande fatigue l'envahit et elle sent une douleur atroce sur ses bras, jambes, visage, dos et ventre. Elle les sentaient depuis. Sauf que là, c'était moin douloureux.

Mathilde est heureuse d'avoir entendu sa fille dire quelque chose.

- Azalée? Oh, Azalée! Que t'es-t'il arrivé, ma puce?

- Où... Où suis-je?

- Tu es à l'hôpital.

Azalée se redresse, étonné.

- Depuis quand?! s'exclama-t-elle.

- Depuis environ cinq mois. Ou moins. Tu étais dans un coma. J'avais eu peur de te perdre...

Un grand brun, son père, entre dans la pièce, ce qui interrompit Mathilde.

- Azalée? dit-il. Quel bonheur de te revoir.

Il se jette dans ses bras puis se redresse et la regarde droit dans les yeux.

- Qui t'as fait ça? se lamenta-t-il. Si tu voyais l'état dont tu été dès qu'on t'as trouvé.

Azalée est confuse. Puis, comme par magie, ses mémoires reviennent. Ses six camarades de classe qui l'ont torturé, qui ont volé ses prises de notes... qui ont détruit sa vie.

- Je... Je sais pas, mentit Azalée.

- Tu sais au moin combien ils étaient? Ils t'ont violé? poursuivit le grand brun.

- Ils sont six. Cinq mecs et une meuf. Et non, personne m'a violé. Mais... comment vous m'avez trouvé?

- Les voisins, répondit Mathilde. Les voisins ont entendu un horrible cri vers minuit et ils se sont aventuré dans notre maison et ils t'ont trouver à moitié morte sur le lit. Ils n'ont pas hésiter une seconde pour appeller la police.

- Ils ont trouvé mes agresseurs?

- Non, soupira son père. Aucune indice pour commencer l'enquête en plus.

Pourquoi mentir? Pourquoi Azalée n'a pas dénoncé ses agresseurs? Pourquoi ne pas faciliter la tâche pour la police?

Ses parents sortent de l'hôpital pour qu'elle se repose.

Le lendemain matin, ses parents sont revenus pour lui dire qu'ils doivent voyager et qu'ils reviendrons quelques semaines plus tard. Ils ont toujours un affaire aux pays étranger. Ils informent à leur chère Azalée qu'elle va devoir recommencer son année de terminal.

- Tu es sûr que tu iras bien seule chez toi? s'inquiéta sa mère. Tu sais, quelqu'un peut veiller sur toi.

- T'inquiètes, maman, la rassura Azalée. Tant que la police est dans les parages du quartier, mes agresseurs auront aucune chance de m'attaquer à nouveau. Personne pourra me faire mal.

Azalée sourit. Ce qui semble rassurer ses parents.

- Si tu as besoin de quelque chose, n'hésite pas à nous appeler, dit son père. Tiens, on a pensé apporter ton sac à main.

Son père lui tend un sac à main bleu aux paillettes noirs, ses couleurs préférés. Elle met son sac à main autour de son coup et attend ses parents qui parlent avec le docteur.

Azalée s'ennuie jusqu'à commencer à se balader dans les couloirs de l'hôpital. Dans une pièce, elle trouve une armoire ouverte, composé de seringues de toutes sortes. Les gros attirent son attention. Ceux-ci sont sûrement pour prendre le sang. Elle regarde à droite puis à gauche avant de prendre quatre de ces seringues et les ranger dans son sac à main à moitié vide. Voler n'est pas de son genre, mais elle le fait pour une préparation super spécial.

Azalée revient à ses pas et trouve ses parents qui l'accompagnent jusqu'à sa maison. Ensemble, ils échangent un grand câlin d'au revoir.

Azalée entre dans les toilettes et se met devant le grand miroir. Ce qu'elle vit la fait sursauté. Sur ses bras et ses jambes, beaucoup de petites coupures cicatrisés s'y trouvent. Elle a moin de ces coupures sur les joues. Elle relève son tee-shirt pour voir la grande fissure cousu et légèrement cicatrisé, situé au beau milieu de son ventre. En se repellant que Mark lui avait donné des coups de couteau sur le dos, elle se tourne et enlève son tee-shirt pour voir les énormes coupures sur son dos. En dirait plutôt qu'une grande bête lui avait griffé.

Azalée grogne, remet son tee-shirt, prend les clés de sa voiture et se dirige vers le lycée. Une fois arrivé, elle entre dans le bureau du principal et lui demande l'affiche des examens du baccalauréat. Il lui donne sans refuser. Azalée ouvre grand les yeux, étonné  (à moitié étonné) que Lucie Thénaridier, Mark Don, Marcel Jennifer, Lucas Cameron, Gideon Renois et Brandi Jefferson ont passé le baccalauréat.

- Ils sont où ces élèves? demanda-t-elle en lui montrant les noms.

- Ils ont fait leur vie, lui répondit le principal. Une belle vie. Demande aux autres élèves, je ne sais pas plus.

- Ah! OK, merci.

Azalée rentre chez elle, se jette sur son lit et pleur. Sa vie est détruite et elle devra tout recommencer à zéro. Tout ça à cause d'eux. Lucie, Mark, Gideon, Marcel, Lucas et Brandi.

- Ils vont me le payer cher, se dit-elle. Et je ne serai plus gentil.

Elle se lève d'un bon et se dirige vers le sous-sol de sa maison, l'endroit où personne visite. Elle descend les marches et allume la seule lumière pendu sur le plafond au beau milieu de la salle. Elle décide de mettre une chaise en dessous de celui-ci. Elle décide aussi de mettre une table avec des outils (couteaux, pince...).

Azalée prépare le sous-sol, un endroit où personne pourra entendre les lamentations de ses victimes, de ses énemis. Puis elle prépare un plan pour piéger Lucie...

Vengeance sanglante: evil withinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant