Innatendu

93 6 0
                                    

"N'ai pas de pitié pendant ta vengeance"


Azalée caresse son ventre cicatrisé, assise sur le canapé rouge du salon en écoutant de la musique, regrettant amèrement de ne pas torturer Gideon. Ses six camarades sont malin de lui blesser de devant et de derrière, permettant aux blessures de guérir difficilement. Les docteurs se sont contentés de soigner son visage couvert de bleus après avoir put désinfecter tout les coupures. Azalée maudit la robe d'hôpital avec les draps du lit qui ne permettent pas au blessures de cicatriser facilement. Elle a toujours mal de dormir sur le dos, une douleur qui l'empêche de s'adosser contre tout et n'importe quoi. Mais la douleur de son dos n'est rien comparé à celui de son ventre qui est une vive douleur, parfois insupportable. Au moin, elle a de la chance de ne pas perdre la mémoire à cause des coups de poings qu'elle avait reçut mais aussi que son bras cassé avait seulement besoin de deux mois pour guérir.

Azalée se sent revivre la scène quand ces élèves la torturent. Elle secoue sa tête pour chasser ses pensés et enlève ses écouteurs. Même pas la musique douce, son préféré, peut la calmer, au contraire, ça lui donne envie de changer de chansons pour écouter ceux qui parlent de gangsters, de sang, de meurtres... comme "Heathens", "45", "Mauvais", "Phenomenal", "Bad blood", "Fetish"... ce qu'elle le faisait.

Elle soupire puis vérifie l'heure: 19:47. Elle enfile son pull rouge et sort en fermant la porte à clé pour se promener, ça lui permet de changer les idées après ce long jour à penser sur ses blessures.

Azalée met sa capuche et marche pendant de longues et plusieurs minutes, tête baissé, sans prêter la moindre attention aux passants. Elle se cogne contre un mec et se tourne pour s'excuser. Paralysée et choquée, elle regarde la personne qu'elle reconnais.

- Désolé, s'excusa Marcel avant de continuer son chemin.

Elle le regarde partir jusqu'à ce qu'elle décide de le suivre, éloigné pour être plus discrète.

Marcel s'arrête devant la maison de Azalée pour le regarder.

Que veux ce con de ma maison? se demanda Azalée.

Une idée traverse son esprit et elle avance en passant devant lui. Azalée ouvre la porte et lui sourit pendant qu'il la regarde, les sourcils foncés.

- Viens, entre, l'invita-t-elle.

En haussant les épaules, Marcel s'exécute, croyant qu'elle a perdu la mémoire. Il avance et se met au centre du salon.

- Je vais préparer du thé, mentit Azalée en se dirigeant vers la cuisine.

Elle fouille dans les cabinets et trouve une planche en bois assez fin pour pouvoir le cacher derrière elle.

Azalée enlève sa capuche et cache la planche derrière elle en entrant dans le salon, souriante.

Marcel la regarde bizarrement.

- Qui t'as terriblement amoché? dit-il. Tu était la fille la plus sexy que j'avais rencontré dans le lycée.

Il est vulgaire ce type.

Son sourire s'efface et elle s'approche de lui, assez lentement pour le rendre confus.

- Tu ne te rappelle donc pas? siffla-t-elle. Les coups de poings que tu m'avais asséner sur la figure, quand tu regardais avec amusement quand les autres me coupent, ton rire cruel...

Il lève son poing pour lui asséner un coup. Prompte, Azalée brandie la planche et l'abat sur sa tête. Marcel, évanoui, s'écroule sur le sol, sous ses pieds.

Azalée laisse ses bras tomber le long de son corps puis elle lâche la planche qui tombe sur le sol en rebondissant avec un bruit de bois.

En l'attrapant par les aisselles, Azalée traîne Marcel sur le sol jusqu'au sous-sol. Elle l'attache sur la chaise et prend un fil avec une aiguille pour coudre ses lèvres. Avant, elle doit lui donner une piqûre de l'anesthésie dessus pour qu'il ne prend pas rapidement conscience.

Vengeance sanglante: evil withinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant