Chapter One

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- C'est l'heure de se lever, Rosy ...

Une voix m'interpella, ainsi qu'une caresse sur la joue, me sortant de mon profond sommeil, j'ouvris doucement mes paupières, les yeux encore embuer par la fatigue.

- C'est la rentrée aujourd'hui, tu ferais mieux de te grouiller, tu vas être en retard.

Cette voix, c'était celle de mon frère, Deidara, il avait ce don pour me réveiller en douceur et je dois dire que je ne m'en plaignais pas,c'était un petit plaisir auquel je n'avais pas eu droit pendant de nombreuses années. Une fois les yeux complètement ouverts, je le vis se diriger vers la porte avant de se tourner vers moi.

- Ton petit déjeuner t'attends en bas si tu as faim.

Il me fit un petit sourire que je rendis avant de le voir sortir,laissant la porte entre-ouverte. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu un sommeil aussi paisible, je n'avais plus cette peur constante de me faire retirer violemment des bras de Morphée par des caresses que je ne voulais pas. Avant, ce genre de choses arrivait presque à chaque nuits, tellement que j'avais peur de dormir, vous vous rendez compte ? Avoir peur de s'endormir ... s'en est presque ridicule. Je faisais encore ces cauchemars de temps en temps, mais au moins j'arrivais à dormir au moins six heures par nuits, toujours pas suffisant mais il y avait du progrès. 

Je me levai de mon lit en traînant un petit peu, aujourd'hui est le jour tant redouté ... J'appréhendai déjà les messes basses des élèves, que se soit sur mon physique, sur mon attitude qui peu paraître étrange ou simplement sur le fait qu'il n'aient jamais vu ma tronche dans leur établissement de campagne, Konoha est une petite ville j'imagine donc que tout le monde doit se connaitre au moins de vu. Deidara voulait à tout prix me mettre dans un centre spécialisé pour que je sois au mieux à ma place vu mon état psychologique laissant à désirer mais j'avais insisté pour aller dans le lycée public de la ville, je ne voulais pas qu'on me bourre le crâne à longueur de journée avec le passé, je voulais vivre une vie normale. Après avoir pris ma douche j'enfilai un sweat-shirt gris m'arrivant à mi-cuisse, un vieux jean bleu un peu sale et mes converses blanches ayant au moins le même age que moi voir plus. Je descendis en frottant mes yeux cernés du dos de ma main, rejoignant mon frère tant aimé dans la cuisine. 

- Lu' ... Avais-je lancé dans un bâillement avant de poser mes lèvres sur la joue du blond.

- Eh bas c'est pas trop tôt ! T'es au courant qu'on doit y être dans même pas dix minutes ? T'es chiante ... Laisse tomber le ptit dej' et le bus, j'te ramène. Fit-il en attrapant les clés de sa vieille 205. 

Putain ... Ça roule encore ces machins là ? Mais bon au moins il avait une voiture, c'était déjà ça. Je poussai un long soupire, exaspérée, je me foutais complètement d'être en retard ou pas, de toute façon que j'y aille à huit heures ou à douze heures trente le résultat sera le même. Je pris mon sac à dos préparé la veille et je le suivi jusqu'à la voiture. 

- Alors ? Pas trop stressée ? Fit-il en posant ses yeux sur moi, un maigre sourire sur les lèvres.

- A ton avis ? Je trépigne d'impatience à l'idée de me faire traiter comme une bête de foire.

- Eh, je te rappelle que c'est toi qui a insisté pour aller dans cet établissement ma grande ! T'inquiète, j'suis sûr que ça va bien se passer. 

Je lui répondis avec un petit sourire, peu convaincue, c'est vrai que c'est moi qui avais insisté pendant des jours pour y être inscrite, mais ça ne voulait pas dire pour autant que je mourrais d'envie d'y aller, c'était juste le choix le moins pire. Il démarra et le trajet se fut dans un silence de plomb, j'étais beaucoup trop envahit par le stresse pour discuter de quoi que se soit, comme si un fil invisible avait cousu mes lèvres.

An openingOù les histoires vivent. Découvrez maintenant