Chapitre 15

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Christopher avait regardé Carlos et il avait compris qu'Amélia lui avait caché plein de chose et que les filles n'avaient rien osé lui dire.

Christopher attrapa le bras d'Amélia pour qu'elle se tourne vers lui.

- Attend, Carlos vient bien de dire ce que je pense là, Amélia. Dit Christopher qui n'avait rien dit jusque-là.

Carlos lui fit un signe positif de la tête, tout en tenant la main de Savannah. Il se tourna vers Savannah qui avait la tête baissé comme si elle avait honte d'elle, de n'avoir rien dit à son père.

- Tu ne m'as rien dit. Ce n'est pas la première fois que Savannah et Victoria se fond frapper ou punir par lui. Le pire dans tout ça c'est que toi, tu ne disais rien quand Savannah recevait des coups non justifiés, juste parce qu'il avait besoin de se défoulé sur quelqu'un parce qu'il avait bu ou qu'il avait passé une mauvaise journée. Tu trouves normal que ce soit Carlos qui prenne des coups aussi car lui au moins il cherche à la protéger ? C'est son père qui fait du mal à nos enfants et c'est lui qui les protègent de son propre père. C'est pour ça Carlos que tu ne sors pas aussi souvent avec tes copains ? Que tu n'as pas voulu déménager alors que tu viens d'être majeur, il y a quelques mois ? Dit Christopher toujours choqué par les révélations qu'il vient d'entendre.

Amélia ne répondit rien et baissa la tête. Ne voulant pas affronter le regard déçu de Christopher.

- Je ne sors pas avec mes potes souvent car j'en ai pas plus envie que ça mais aussi car je ne veux jamais laisser Savannah de peur qu'il lui arrive quelques choses. Je n'ai pas déménagé car si je pars qui prendra sa défense à elle comme à Victoria mais plus à Savannah car c'est elle qui prend le plus des deux. Dit Carlos à Christopher.

Christopher remarque que Carlos est triste et qu'il s'en veut beaucoup.

Carlos se tourna donc vers Savannah, toujours sa main dans la sienne.

- Je n'aurais jamais dû sortir hier soir. Je m'en veux beaucoup Savannah, j'aurais dû être là pour toi ou même pour l'empêcher de s'en prendre à ta mère malgré que pour moi, elle ne le mérite pas, toi tu penses toujours aux autres malgré le mal qu'ils te font. J'aime ça chez toi. N'ai honte de rien. Dit Carlos.

Savannah releva la tête et Carlos essaya ses larmes et il lui tendit un mouchoir.

- Carlos, tu ne peux pas t'arrêter de vivre pour me protéger ou protéger Victoria. Tu as tes amis. Quand je t'ai vu hier après-midi après que je sois rentré de l'école, te préparer dans ta chambre pendant que je venais manger un bout dans ta chambre comme tous les soirs. Tu souriais, tu étais content et moi j'étais contente pour toi. Tes amis pour le peu que tu ramènes à la maison, ils sont super et je les adore. Dit Savannah à Carlos.

- Carlos, ma fille à raison. Tu ne dois pas t'arrêter de vivre, c'est à Amélia de s'occuper d'elles. Je tiens à te mettre au courant que je vais déposer une plainte contre ton père car je ne peux pas le laisser continuer à vivre comme si tout était normal et qu'il n'avait rien fait. Amélia, je tiens aussi à te mettre au courant que je vais demander la garde exclusive des filles. Savannah ne t'en veux pas je peux comprendre que tu es eu peur de ma réaction mais j'espère que s'il t'arrive quelques choses un jour, tu viendras me voir. Dit Christopher.

Amélia ce mit à pleurer. Le fait de ne plus avoir ses filles mais surtout Victoria à ses côtés l'attriste. Elle n'a jamais créé de lien mère-fille avec Savannah.

Savannah se mit à pleurer, son père ne comprit pas sa réaction. Il pensait qu'elle serait heureuse de partir de là et surtout de ne plus voir Enrique. Carlos lui avait compris ce qui rendait Savannah triste.

- Savannah sèche tes larmes, ne soit pas triste. Je ne t'abandonne pas. Dit Carlos.

- Je vais partir et on se verra plus. Tu vas faire ta vie et tu ne penseras plus à moi. Dit Savannah.

- Qui t'a mis dans la tête que je ferais ma vie de mon côté sans toi et en étant loin de toi ? Dit Carlos.

- Je vais repartir avec mon père et toi tu vas rester ici donc on se verra plus. Dit Savannah en pleure.

- Je pense que tu n'as pas compris, tu n'es pas prêt de te débarrasser de moi. Si ton père est d'accord pour m'héberger quelques temps, le temps que je me trouve un boulot et un appartement, on se verra tous les jours. Qu'est-ce que tu en dis ? Christopher, est-ce que tu serais d'accord ? Dit Carlos.

Tout le monde dans la pièce attendait sa réponse.

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voici le chapitre 15

bonne lecture

Après les épreuves, le bonheur peut-être au boutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant