Après les épreuves, le bonheur peut-être au bout

Chapitre 38

Les filles avaient les larmes aux yeux, elle savait très peu de chose sur la vie de Savannah avant. Elles savaient qu'elle n'avait pas eu une vie facile mais pas à ce point-là. Elles savaient qu'elle avait été élevée par ses grands-parents maternels mais pas la suite. Carlos regarda ses amis, ils ne savaient pas tout, non plus.

- Pourquoi, tu ne nous as rien dit Carlos ? Tu sais que tu peux compter sur nous ? Tu nous as minimisé ce que vous viviez, en ne parlant que des punitions de sortie que vous aviez alors que vous preniez chacun des coups. Dit Thierry.

Thierry était furieux, pas contre ses amis mais contre lui-même. Il n'avait pas vu que son ami et Savannah vivaient un cauchemar. Il renversa la vaisselle à terre, de colère. Jérémy et Tony ainsi que Carlos l'attrapèrent et le bloquèrent pour qu'il se calme. Il commença à pleurer, il s'en voulait. Savannah alla vers lui et se mit à sa hauteur.

- Tu n'y es pour rien, tu n'aurais rien pu faire. Je sais que tu t'en veux mais tu ne dois pas. On en a jamais parlé à personne, pas parce qu'on ne vous fait pas confiance mais Carlos a toujours craint que le souvenir me fasse du mal sauf que j'ai appris à vivre avec. Thierry calme toi, s'il te plait. Je n'aime pas vous voir malheur, je vie bien malgré mon problème de santé et ça. Carlos, je t'ai déjà dit d'arrêter de t'en vouloir, tu ne peux pas vivre que pour moi. Si tu es heureux avec Laurine reste avec, ne l'a quitte pas pour moi. Même si je ne l'aime pas, tu vie pour toi, pas pour les autres. La vie ne tient qu'à un fil et je sais ce que je dis et tu le sais. Je peux vivre bien pendant des années, comme mourir du jour au lendemain. Bon, je voudrais profiter de ma semaine sans ressasser le passer, si possible. Allez, on va déjeuner et Carlos va parler à Laurine. Dit Savannah.

- Mais c'est que ça devient, une petite chose autoritaire. Dit Carlos avec le sourire.

- Oui. Dit Savannah avec le sourire aussi.

Leurs amis étaient content de les voir heureux et surtout de nouveau proche.

Laurine remercia Savannah mais elle ne se faisait pas trop d'illusion pour son couple. Carlos avait raison pour certaines choses et elle se rendait compte qu'effectivement, ils n'étaient pas fait pour vivre ensemble et qu'ils s'étaient voilés la face.

Carlos et elle, allèrent dans la chambre et prirent la décision d'en rester là. Laurine dit juste à Carlos qu'elle reviendra prendre ses affaires quand il reviendra de sa semaine de vacance et lui redonna ses clés de chez lui. Elle prépara ses affaires pour partir malgré que Carlos lui dise de rester pour profiter, qu'il lui laisserait la chambre et irait dormir vers Savannah.

Laurine, lui expliqua qu'elle ne se sentait pas à sa place et que s'était ses amis à lui donc qu'elle préférait rentrée. Elle appela ses parents et leur demanda s'il pouvait venir là chercher à la gare en fin de journée et qu'elle leur expliquerait tout en rentrant.

Carlos repartit au salon, vers les autres.

- Laurine et moi, ne sommes plus ensemble. Nous avons préférés en rester là. Ça ne marchera pas sur du plus long terme, on s'est voilés la face pendant assez longtemps. Dit Carlos.

Personne ne dit rien et mangea son petit déjeuner. Le déjeuner se passa en silence, Laurine était venue les rejoindre pour manger avant de partir. Carlos accompagna Laurine quand même à la gare et ils se dirent au revoir.

Il rentra à l'appartement, où ses amis se préparaient pour la journée à Monaco. Il ne voyait pas Savannah.

- Où est Savannah ? Dit Carlos.

- Elle est dans ta chambre, elle prépare tes affaires. César et ses amis, nous attendent dans 30 minutes à la gare. Dit Lisa.

Il partit en direction de sa chambre, rejoindre Savannah et l'aider. Quand il arriva, elle était prête à sortir de la chambre pour retrouver les autres et attendre Carlos. Il lui prit le sac des mains et la serra contre lui. Avant de la lâcher, il lui embrassa le sommet de la tête.

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voici le chapitre 38

bonne lecture

A demain pour deux autres chapitres