Chapitre 5: ton touché

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** Ici, je n'utilise aucun sexe pour décrire le second personnage. En écrivant ainsi, je donne le pouvoir à mon personnage principal de pouvoir posséder complètement le corps de l'autre sans barrière de genre. Bêtement, l'homme doit toujours posséder la femme, et si la femme pouvait posséder une autre femme, ou bien la femme posséder le corps de l'homme?**

Toucher. Mettre la main sur quelque chose. En ce qui nous concerne, ce quelque chose c'est mon corps mais aussi mon esprit. Tu as su m'ébranler de l'intérieur et ce, avec une telle finesse. Je m'aperçois à quel point ton touché est essentiel à mon bien être. Tes doigts sur mon épaule, ton genou contre le mien, tes lèvres sur mes joues, ton haleine contre mon oreille, ta main si douce contre mes seins, ta langue s'aventurant dans mon cou, tout cela me donne des frissons juste à y penser. Tu me fais sentir importante et aimée et pour cela, je te remercie. J'ai du mal à expliquer avec de simples mots la grandeur du plaisir que tu m'apportes lorsque tu ne fais si peu que de me frôler. Je deviens dingue, je perds tous mes moyens et je salive de te goûter. Ne serait-ce que tes lèvres ou bien ta nuque, je donnerais tout ce que je possède pour pouvoir jouir de ton corps. Le toucher, le caresser et le percevoir avec tout le respect qu'il mérite et que tu n'as pas su lui témoigner. Oui, c'est vrai récemment tu as décidé de t'infliger une tonne d'atrocités, sans te soucier de ton bien-être tu as cru bon souiller ton corps pour libérer ton esprit de tes idées noires. Durant, tout ce processus, j'étais là pour toi. Il ne s'est pas passé un jour sans que je me fasse du souci pour toi. Heureusement, cette phase est terminée et je remercie le ciel pour cela.

Te plaquer contre le mur, t'arracher tous tes vêtements et t'embrasser jusqu'à la fin des temps, voilà ce dont je rêve tous les soirs. Bêtement, la seule chose que je réussi à accomplir est de prendre dans mes bras et t'y enfermer le plus longtemps que possible en reniflant ton parfum qui me rends débile. C'est lorsque ton corps est contre le mien que tout autour de moi fait abstraction. Mon cœur se met alors à battre la chamade et mon âme devient sereine. Éventuellement arrive le moment où je dois te laisser repartir et où je dois prétendre que le moment magique qui vient de se passer ne m'a dans aucun cas fait perdre tous mes moyens.

Te parcourir jusqu'à temps de connaître les moindres secrets de ton corps, voilà ce qui me sonne une cloche. J'ai tant envie de toi, de ta bouche, de tes fesses, de ton cou, de ta langue, de tes cris, de la lueur de plaisir dans tes yeux au moment opportun, bref de toi, en entier. Le jour où tu t'offriras à moi sera un jour heureux. Le jour où ton être sera prêt à se donner totalement à une personne qui le considère déjà sien, je serai là. Je serai là à t'attendre, impatiemment patiente.

On m'a toujours dit que lorsque que je trouverais l'être cher, je ressentirais un sentiment unique et spécial, des papillons dans mon ventre,des coups de chaleur et tout le tralala. Pour moi, à une certaine époque, tout cela n'était que baliverne. Puis soudain, tu es apparu de nul part avec ta douceur et ta compassion et tu m'as prouvé que j'avais tors, car tout ça désormais, je le ressens. Et pour être honnête, ça me fait du bien.

À toi qui as su m'êtreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant