Everyday / n.g

E

18 décembre, New-york,
Nash.

Je me réveille, j'ai mal partout, j'ouvre mes yeux et la je vois, je suis allongé dans le canapé. Sous une couverture, sa couverture...

Je me lève et vais me faire un café, pendant ce temps là j'allume mon mac et me connecte sur Facebook, ma main tremble de peur de découvrir quelques choses que je ne devrais pas.

Je clique dans la barre de recherche et regarde longuement mon clavier, je tape le A puis le I mais je m'arrête, c'est fou comme cette fille à du pouvoir sur moi indirectement...

Elle me paralyse d'un regard, je met en transe d'une simple parole et me capte d'un geste.

J'ai changé, à cause d'elle, ou plutôt depuis elle et je ne me reconnais même plus, je ferai des choses qu'avant jamais je n'aurais fais...

Alors je prend mon courage à deux mains et je fini, je tape en toute lettre "Aimée Smith" je tombe sur plusieurs personnes.

La première étant une personne âgée, je l'élimine d'office, je continue mais ne trouve aucun résultat, comme si elle n'avait jamais laissé trace de sa vie sur Terre.

Je recherche son nom partout, sur Google, Insta, Snap, Twitter et j'en passe mais à chaque fois, rien, même pas la moindre petite photo ou mot...

Je commence à désespérer quand je vois l'heure sur mon four, 8h15... l'heure où elle arrive.

Je cours à ma fenêtre attendant, l'attendant elle, elle et pas une autre.

Plus les secondes passe et plus je m'inquiète, elle n'est pas là...

J'attends, encore et toujours, j'attend mais rien ne viens, la place bondé de monde s'anime mais pas son banc... j'ai peur, peur de la perdre, peur de ne plus jamais la croiser.

Elle est arrivée un jour par hasard et peut repartir aussi vite, je peux la perdre aussi vite...

J'étais coincé devant la fenêtre quand mon téléphone sonne et me sort de mes noirs tourments, je répond tristement. 

Nash : Oui ?
??? : Monsieur Nash ? C'est Karl, je vous attend depuis maintenant 10min et je voulais savoir si tout allait bien.
Nash : Merde ! Il est quelle heure ?! Bon je me prépare et j'arrive !
Karl : À tout de suite.

Je suis dans la merde, je n'ai fait que bader devant ma fenêtre et je suis encore en caleçon alors que je dois partir.

Je cours dans ma chambre, attrape un sweat épais, un jean et pars en m'habillant, je ferme ma porte et prends l'escalier, je rate quelques marches, manques de tomber quelques fois mais arrive dehors en morceaux.

Je traverse la place et arrive vers son banc, je m'arrête, j'ai mal, j'ai tellement mal, sa me ronge, c'est horrible.

La neige est toujours présente et je tremble comme une feuille.

Puis j'entends Karl klaxonné, il a sûrement dû me voir et s'impatiente alors j'avance et rentre dans la voiture.

Karl : Panne de réveil Monsieur Nash ?
Nash : C'est compliqué...

~~~

J'arrive à l'université et cours pour éviter d'avoir plus de retard. J'arrive dans l'amphithéâtre et me glisse discrètement sur une place libre au premier rang.