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19 décembre, New-York,
Aimée Smith.

Je me réveille doucement dans mes draps de soie, j'ai les muscles ankylosés, mal à la tête, la gorge sèche, j'ai chaud, qu'est-ce qui m'arrive ?

Je prie pour réussir à me lever mais rien à faire, je suis comme clouée au lit sans pouvoir faire quoi que ce soit...

Et là, je repense à hier soir, franchement, qu'est-ce qui m'arrive ?
Je suis vraiment débile de me laisser faire si facilement. Je ne sais pas ce qui m'a pris, n'y même ce qui m'a poussé à accepter.

Peut-être est-ce le froid, ou juste que je deviens faible, mais il ne faut pas que je sois faible, alors je n'y retournerai pas, plus jamais je me le promets, j'ai trop peur de baisser ma garde.

Je suis toujours là, dans la pénombre, allongé sur mon lit sans pouvoir bouger, j'ai mal... partout... Je me dis que quelqu'un va bien voir que je ne suis pas sortie de mon lit alors j'attends.

J'espère juste que cette personne ne sera pas mon père, mais on ne choisit pas le destin.

Puis, au bout d'un moment qui m'a parue interminable, Carla passe la porte, c'était inespéré mais c'est bien elle avec ses cheveux volumineux et bouclés plaqués toujours en un chignon impeccable, sa peau matte et ses grands yeux marrons.

Elle est toujours habillé d'un tailleur impeccablement coupé ivoire qui fait ressortir sa peau et qui doit coûter une fortune. En plus, elle enfile toujours des talons aiguilles de la même couleur ce qui allonge ses longues jambes déjà bien assez fines.

Carla est la directrice de campagne de mon père, tout les hommes politiques se l'arrache mais c'est mon père qu'elle a choisi de mener à la victoire qui n'est pas si petite car il veut devenir le gouverneur de l'état de New York.

Carla : Et bien Aimée, tu n'est pas levé, tu vas être en retard !

Elle me dit ça et en même temps entreprenant d'ouvrir les rideaux de velours long de trois mètres. Puis ne me voyant pas bouger continue.

Carla : Aimée ! Debout ! Tu veux que j'aille chercher ton père ? Je te rappelle que tu dois être irréprochable pendant cette période car c'est à ce moment-là que les électeurs commencent à faire leur choix.

Carla ne connais pas mon histoire et heureusement mais des fois j'aimerai qu'elle la connaisse pour qu'elle évite d'appeler mon père à tout bout de champs dès qu'elle rencontre un problème avec moi.

Ce qui me fais peur et qui me retiens de lui dire est qu'elle n'est pas un ange, en même temps c'est normal elle fait de la politique, et même si elle ne veut pas se salir les mains, elle est capable de commander des innocents pour faire son sale boulot à sa place. De toute façon elle a des contacts partout alors elle ne sera jamais inquiétées.

Du coup si je lui dis, elle va me prendre pour un obstacle dans sa campagne, elle va avoir peur que je révèle tout à la police et de foutre tout son boulot en l'air, si je lui en parle, elle serait capable de me faire tuer pour gagner...

Alors je me tais et me contente de sourire à tout les journalistes, les présentateurs TV et aux personnes de l'équipe de mon géniteur qui vivent chez nous pour être sûr que tout se passe bien.

On pourrait croire que cela me dérange de vivre avec des inconnu mais non, sa permet à mon père de se calmer car il est épié par ses employés, donc il n'a pas intérêt à déconner, sa me repose et me fais des vacances.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 25, 2017 ⏰

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