Chapitre 4

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Précédemment...

Pourquoi prendre la peine de cacher le corp, si on en laissait quelques morceaux traîner sur la scène de crime qui n'était même pas nettoyé.

Ce qui était sûr c'était que j'avais trouvé le corp et que ce n'était pas moi qui allait mourir aujourd'hui, Je comptais bien vivre encore longtemps et ce n'était pas un stupide pédophile qui allait me faire peur et encore moins mettre fin à ma pauvre vie.

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Je montais les marches une par une, ne pouvant pas me retenir de marché délibérément dans les flaques gluantes de sang coagulé, juste pour entendre une nouvelle fois le bruit glacial du sang qui gicle. Et un sourire radieux apparut aussitôt, tel une enfant qui aurait marché dans les flaques d'eau en éclaboussant ses vêtements d'eau. A cette pensé, je revenais sur terre et repoussais avec force cette agréable sensation que la mort m'inspirait. C'était si simple d'y succomber, si agréable d'y replonger.

Une fois en haut, il me suffit de suivre l'odeur à la trace. Elle me conduisit rapidement devant une porte bleu ciel, ou d'une fine peinture doré était peint le prénom « Timéo ».

J'essayais tant bien que mal de retenir ce prénom, pour que je puisse au moins donner à ce garçon des funérailles correctes. Et j'ouvris la porte sans réfléchir d'avantage, m'attendant à trouver un simple cadavre, un corps étalé sur le sol.

Mon cœur fit un énorme bond dans ma poitrine. Le mot horrible n'aurais pas été suffisant pour décrire cette scène. Ce n'était un simple cadavre, mais simplement un tas d'os recouvert de chair pourris et brûlé. Allongé sur son lit, le visage encore reconnaissable, l'enfant devait dormir paisiblement quand la mort c'était abattu sur lui. Dans ses bras fins et rongé par la pourriture, ou ses deux mains avaient disparu, se trouvait une peluche, elle, en parfaite état comme laissais intacte par le meurtrier.

Réagissant seulement par habitude, laissant mon corps faire ce qui lui plaisait. J'extirpais le nounours prisonnier du jeune garçon mort. Un bout de papier rapidement griffonné, était épinglé sur le pelage auburn de l'ourson. J'arrachais le message plié en deux intrigué et le dépliais lentement, recouvrant un simple ordre écrit au stylo noir : « Ouvre la fenêtre! »

Pas vraiment flippant pour un tueur en série, mais je m'exécutais, pas forcément parce que ce bout de papier me l'ordonnait. Mais surtout car l'odeur de la pièce commençait sérieusement à donner mal à la tête.

J'ouvrais en grand le battant de la fenêtre, laissant enfin entrer l'air glacial de dehors. Il faisait étonnement froid pour un mois de Novembre. Il n'avait pas grand-chose à voir, l'ouverture ne donnait que sur l'immense grillage qui montait jusqu'au ciel. La barrière géante séparait le jardin de la maison en deux et d'ici j'aurais presque pu toucher la grille devant moi.

Je n'étais pas sur mais j'avais peut-être trouvé un moyen de m'enfui d'ici, à cette hauteur c'était beaucoup plus simple de monter tout en haut. Il fallait juste trouver un moyen de redescendre une fois de l'autre côté et ça c'était mission impossible.

Le regard perdu dans le sol, essayant de mesurer ou exactement le grillage s'arrêtait, je remarquais qu'un deuxième bout de papier était scotché sur le haut de la fenêtre. Trop petite pour l'atteindre, je montais sur le rebord de la fenêtre pour m'y asseoir et prendre plus facilement le petit message. Tout ça devenait vraiment existant, un genre de chasse au trésor qui faisait bien sur ressortir de vieux souvenirs. Cette fois le papier n'était pas plier et un nouveau ordre était griffonné : « Regarde en bas ».

Ma curiosité tellement grande, obligea immédiatement mes yeux à suivre cet ordre. Les pieds dans le vide, je fus pris d'un affreux vertige. Voilà pourquoi depuis tout à l'heure j'avais évitée de regarder en bas. Mais ce n'était pas ça qu'il fallait que je regarde, non, c'était plus bas, beaucoup plus bas.

Enfance sans vie [Pause ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant