Premier Orgue

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Ok, avant de commencer... STOP !

Pour continuer votre lecture (qui n'a même pas débuté en vrai) il est indispensable de savoir que cette fanfic n'est pas recommander aux âmes sensibles.

J'aime beaucoup cette phrase : Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez.

Bref, autre chose : cette fanfic, j'y ai mis tout mon coeur. J'espère sincèrement qu'elle vous plaira. Vraiment. Faut me croire. Je ne fais pas ça juste pour dec'. Ça doit être la fanfic qui me tient et qui me tiendra le plus à coeur dans toute ma vie. Bali-bali, c'est mon bébé.

Assez blablater. Bonne lecture, et à peluche !

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《 Tu es sérieuse ? s'écria Willem, en pleine rue. Tu ne peux pas me faire ça ! Pas après tout ce temps ! 》

Cet homme à l'allure de banquier était scandalisé.

Nerveusement, il passait sa main dans ses cheveux bruns, et ne pouvait s'empêcher de remonter sa cravate par moment.

Il n'arrivait juste pas à croire que sa petite amie lui faisait un coup pareil. Ça le rendait fou.

Toujours au téléphone, Willem continuait d'exprimer son ressenti :

« Non, je ne suis pas d'accord ! Non ! On avait prévu de faire ça depuis trois mois déjà ! Tu ne peux pas tout annuler, comme ça, et me prévenir la veille ! »

La femme à l'autre bout du fil essaya d'argumenter comme elle pouvait. Elle semblait sincère, pourtant. Mais sa voix enrouée l'empêchait de dire tout ce qu'elle avait sur le cœur.

《 Franchement, je n'en ai rien à faire Alyson. Ça suffit. 》

Sur ces mots, le dénommé Willem raccrocha, et dans son élan de colère, jeta l'appareil au sol, avant de continuer à cracher des injures.



Un jeune homme à la chevelure blonde -dont personne ne doutera de l'identité- était passé par là, et avait justement assisté à cet éclat de colère.

Adrien, en garçon sensible et attentionné, ne pouvait jouer les aveugles.

D'une démarche assurée, il s'approcha de l'individu et ramassa son mobile :

《 Tenez monsieur. Je pense que ceci vous appartient. 》 dit-il en lui tendant l'appareil.

Le grand brun, toujours en colère, lui lança un regard noir. Il bouillonnait intérieurement, et maudissait de tout son être la femme qui venait de lui pourrir l'existence en une simple phrase prononcée, mais devait se contrôler.

Sentant la colère fulminer au plus profond de lui, il se contenu avec difficulté et s'efforça de remercier le gamin, qui lui, n'avait rien fait de mal. Ce n'était clairement pas le moment de frapper un gosse.

《 Merci jeune homme. 》

Il prit son dû et tourna les talons, tout en ruminant discrètement, rendant sa colère impalpable.

"Impressionnant self-control." se dit Adrien, qui s'était préparé à parer le moindre coup durant l'échange, ce qui fut inutile.

Rassuré par la capacité de contentement de l'homme, l'alter-égo du Chat Noir jugea qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter pour cet individu, et passa son chemin.



Malheureusement pour le justicier de Paris, il avait tort.

La douleur continuait de consumer Willem de l'intérieur. De l'étrangler.

Baliverne.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant