Quatro - Д • Copacabana

18.7K 655 223
                                    

BONNE LECTURE.
















Trois semaines plus tard.



Ma vie n'avait désormais plus aucun sens, je sortais en boîte, buvais sans cesse, je me battais souvent au point où je finissais mes journées en garde à vue. Nasser et Nadia essayaient tant bien que mal de me résonner, mais en vain. Rey passait son temps à venir me récupérer à la police ou même en boîte, incontrôlable j'étais ces derniers temps.

Je ne m'occupais plus de mon petit frère qui maintenant était à la garde de Nadia. Et puis je n'avais pas les moyens pour subvenir à ses besoins.

Ma vie était un désastre.

Ma mère et Flavio me manquaient terriblement, cette douleur que je porte en moi était insupportable. Je n'avais qu'une envie, c'était de mettre fins à mes jours. Plus rien n'avait de l'importance désormais.

Rey ne m'avait plus embêté avec cette histoire de rejoindre son gang, mais au point où j'en suis, je n'avais plus rien à perdre. J'avais besoin de m'accrocher à quelque chose pour ne pas peter les plombs.

Je ressentais que de la rage, de la haine coulait dans mes veines. Et j'avais besoin de l'extérioriser, de l'évacuer.

J'ai fais mon choix !

Je me lève rapidement de mon lit, j'avais un mal de tête terrible, je prends le comprimé et le verre d'eau poser sur ma table de nuit et l'avalait accompagné d'une gorgée d'eau, puis repose le verre.

Je me dirige dans la salle de bain, et fais ma toilette du matin puis prend une bonne douche. Une fois fini de m'habille vite fait d'une petite robe offerte par ma mère, accompagné de mes fameuses claquettes, je prends mon sac, mon téléphone et mes clés et quitte chez moi.

[...]


J'étais arrivé à l'endroit où j'étais venu pour la première fois avec Amosa. Un endroit qui me mettait mal à l'aise auparavant, aujourd'hui c'est limite j'apprécie, il avait la plus belle maison de la favela.

Comme à son habitude, y se trouvaient des hommes de sécurité à l'entrée armées jusqu'aux dents.

Je viens voir Rey. m'adressai-je à eux

Espera. dis l'un d'entre eux
* Attend *

Il sortit son talkie-walkie et disait quelque chose en espagnol ce qui bien évidemment était incompréhensible pour moi.

Me siga. entre t-il
* Suis-moi *

Je le suis, nous traversons le couloir puis nous prenons les escaliers. Il toqua à la porte et l'ouvris et j'y entre.

Você pode nos deixar. dit Rey
* Tu peux nous laisser *

L'homme sortit de la pièce et referma la porte derrière lui.

Que me vaut l'honneur de cette agréable visite ? demande t-il tu as fini ta crise d'adolescence ? me nargue t-il

Une crise d'adolescence dis-tu ? étonné je suis

                                                                           * Dis moi *
C'est une plaisanterie meu amor, alors diga me qu'est-ce que tu veux ? tapote t-il sur son téléphone

Rejoindre ton gang. répondis-je simplement

Il sourit en secouant la tête, comme si ce que je disais était complètement absurde. Mais ce n'était pas ce qu'il voulait ?

Dos Amores Sin Alma T1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant