Dos Amores Sin Alma T1

Trinta e um : Perdu

BONNE LECTURE.

• Point de vue Reyna :

La lumière du jour m'extirpa de manière violente de mon sommeil, je me levai subitement, découvrant l'endroit où j'étais.

.. — Tu es enfin réveillé.

La voix de cet étrange personne qui ce tenait dans l'encadrement de la porte, attira mon attention. Son accent, Ses long cheveux attachés et sa peau bronzée me laissa penser que c'était un italien.

— Où suis-je ? demandai-je

— Vous devrez le savoir, vous êtes arrivé toute chamboulée. répondit-il en s'avançant

Je touchai mon ventre et paniqua de suite, je me rappelle avoir ressenti une forte douleur.

— Mon..-

— Il va bien lui aussi. Avez-vous de la famille, des amis que je puisse contacter ?

— Non n'appeler personne s'il vous plaît. m'empressai-je de dire

— Je sais qui vous êtes réellement.

Je ne disais rien, je me contentais juste de le fixer. J'avais peur qu'il me dénonce.

— Vous pouvez rester ici le temps que le calme revienne dans les rues, sur la table ce trouve votre repas. ajoute-t-il avant de quitter la pièce

— Merci. répondis-je

Je me levai après qu'il soit partit, et pris une bougée de lasagnes, qui étaient délicieuses puis bu une gorgée de limonade.

[...]

Un mois plus tard.

Les rues sont devenues calmes, plus de nouvelles de Rey, ni de Rafael. Mon ventre grossit chaque jours un peu plus j'ai l'impression, je mangeai énormément depuis que je suis ici, chez Pedro.

L'homme qui m'a accueillie, avec tant de générosité, il me traitait comme sa propre fille. Moi ayant toujours manqué l'amour d'un père, et maintenant que j'en reçois je me sens comme la huitième merveille du monde.

Je me levai et descendis au le salon, je fis un bisous sur la joue de Pedro.

— Comment va la princesse de cette demeure ? demande-t-il

— Bien et toi ?

— Bien bien, assieds-toi je dois te parler.

Je m'exécutai immédiatement, je le regardai finir sa tasse de café, il la posa délicatement et me prit la main.

— Tu sais, je suis vraiment heureux de t'avoir ici, tu es la fille dont j'ai perdue et je t'apprécie énormément.

— Je sais tout ça. souriais-je

— Mais tu avais une vie avant de me rencontrer et je pense que cet enfant dit-il en mettant sa main sur mon ventre a le droit d'avoir une vie meilleure.

— Pedro..

— Laisse moi finir ! et pour cela je t'ai pris un billet d'avion pour Sicile, en Italie. Tu habiteras chez le fils de mon frère, tu ne manqueras de rien.

— Je ne veux pas partir je-

— Tu dois partir, mais ce n'est pas pour maintenant car je veux être sûr que tu n'es plus recherché.

— Super ! dis-je en me levant énervé

— Reyna je fais ça pour ton bien, je veux que tu retrouve une vie.

Sur ses derniers mots je quittai la pièce et allai dans ma chambre. Telle une enfant qui boude.

• Point de vue Rey :

Un mois sans nouvelles de Reyna, avec Rocky nous avons fait notre possible pour la retrouvé tout en restant discret.

Tout était de la faute de ce maudit fils de pute. Rafael. J'aurais pu me débarrasser de lui pendant que tout le pays était occupé sur l'affaire de Reyna, mais je serai directement accusé de sa mort et ce n'est pas bon pour moi puisque je suis en liberté conditionnelle.

À l'heure actuelle, Reyna doit me détester autant qu'elle doit m'aimer. Cette femme est la seule et unique qui m'a fait sortir le bon côté de Rael Del Junco, le grand Rey. Oui moi.

Et pour cela, je dois la retrouver, je ne la laisserai pas même si je devais l'enfermer sous surveillance et subir toute sa haine, je le ferais, mais hors de question que je la perde.

N'empêche je suis extrêmement fière d'elle, car elle a réussi à bluffer cet imbécile qui me sert de frère.

Mon portable sonna entre temps le nom de Rocky s'afficha, je décrochai sans plus attendre.

— Des nouvelles ?

— La police a bouclé l'affaire, le président en a donné l'ordre donc ça nous donne plus de terrain.

— C'est peut-être une ruse de sa part.

— Pour quelle raison ferait-il ça ? il veut tout simplement archiver cette affaire, car cette histoire détruit petit à petit sa carrière politique

— Certes, mais il a des contacts un peu partout sa carrière c'est peu pour lui. D'autant plus, qu'il a tout son peuple derrière lui. C'est pour faire re apparaître Reyna. Putain mais réfléchis

— Je ne pense pas que ta petite Reyna, soit assez stupide pour pointer le bout de son nez. Je te rappelle si j'ai des nouvelles. puis raccroche

— Et merde. criai-je en tapant mon poing sur mon bureau

• Point de vue Rafael :

Je ne comprenais toujours pas comment elle avait pu s'en fuir, et étant enceinte surtout. Cette femme était vraiment futée, un mois après elle est toujours aussi bien cachée. Je devais le l'avouer, elle m'avait bien doublé.

Le président Tyler James avait bouclé l'affaire pendant un temps, bien évidemment c'était un plan pour que Reyna pense qu'elle était hors de danger. Mais elle n'est pas bête au contraire elle est très malicieuse ce qui me charmait petit à petit. Et je l'a voulait rien que pour moi et si je dois me battre avec mon propre frère, je le ferais.

Rey m'en voulait et m'accusait de sa disparition mais cela ne me touchait pas de sa part, car au final nous n'avons rien en commun. Il me détestait et moi le peu d'affection qui me restait pour lui venait de disparaître, sans hésiter je pouvais le tuer mais pas pour l'instant. Patience.

Une semaine plus tard :

La sonnerie de mon téléphone m'extirpa peu à peu de ma sieste. C'était le travail.

— Qu'est-ce qui se passe bordel ? m'énervai-je

— Nous pensons avons trouvé madame Ferreira.

— Où ? demandai-je en sortant de mon lit

— Dans une épicerie qui se situe dans le quartier Little Italy.

— Perdons pas de temps, je veux une équipe sur les lieux.

Sans plus tarder, je m'habille rapidement et sortis de chez moi. C'est le moment d'arrêter ce petit jeu Reyna, tu ne t'en sortiras pas comme ça.

Arriver sur place, nous nous équipons, prêt à rentrer dans l'épicerie. Je fis signe aux hommes qu'à trois nous entrons, puis l'un d'entre eux mis un coup dans la porte.

— Je veux que vous fouilliez tous les recoins de cette boutique, et je veux que vous me la rameniez vivante vite ! criai-je

Je t'aurais Reyna, je t'aurais !