Sacré fond de teint ! Vous pensez que les femmes usent de fond de teint juste pour être belle ? Oui c'était ça l'idée originel mais il a bien d'autres talents comme par exemple camoufler des cicatrices, des bleus et beaucoup de choses. Les femmes savent !
Chaque deux minutes kalidou faisait passer sa tête par l'entrebâillement de la porte pour la demander si elle était prête. À chaque fois qu'elle pensait que si elle se rendait compte qu'elle ne l'était pas vraiment.
Enfin elle avait fini. Elle met ses escarpins avant de sortir pour le rejoindre en bas. Il reste un moment immobile à la contempler avant de réagir.
- la robe elle n'est pas trop serrée ? Dit-il en s'approchant d'elle
- tu crois ? C'est toi qui la choisis.
Et tout ce qu'elle porte d'ailleurs.
- oui bon allons y il fait un peu tard.
Main dans la main ils sortent par la porte de derrière. La voiture était déjà prête. Kalidou ouvre la porte pour qu'elle entre avant d'entrer à son tour.
Encore une soirée où elle devait sourire, prendre des photos, saluer des inconnus. Encore une soirée où elle allait jouer à l'épouse parfaite. Encore une soirée où....
La voiture était déjà arrivé à l'auditorium. On voyait des voitures de luxes ça et là. Automatiquement on sait que y'a que les riches qui y ont accès. Ha les riches ! Les riches. Elle détestait être ici. Elle détestait faire semblant mais elle était obligé.
Kalidou la tenait par le bras et l'obligeait à saluer et à discuter avec tout le monde mais dès qu'ils commencaient à s'intéresser à elle , il quittait cette zone . Il ne voulait que personne pose des yeux sur Absa. Pour lui Absa est à lui et à personnes d'autres.
Ils étaient venu pour un dîner de bienfaisance à l'endroit des femmes atteintes de cancer du col de l'utérus. Les gens sont juste généreux parce-que le maître de cérémonie disait à haute voix la somme donné.
- on y va! Ordonne Kalidou à Absa
- pourquoi mais on vient d'arriver.
- on y va j'ai dis.
- d'accord.
Il prend sa main comme si c'était une petite fille. Absa attend que le chauffeur baisse la vitre pour le parler.
- tout va bien kalidou?
- oui.
Il avait répondu sévèrement du coup elle décide de se taire. Personne n'a plus parler jusqu'à chez eux.
- je ne veux plus que tu porte cette robe... Dit-il une fois dans la maison.
- d'accord.
Elle ne voulait pas le contredire car elle connaissait son tempérament.
Il s'approche de Absa qui était assise devant le miroir et il pose un bisou sur son épaule.
- tu n'as pas vu comment les gens te regardaient ?
- je ne vais plus la porter mon amour ne t'en fais pas
- merci trésor.
Il lui donne un autre bisou puis se déshabille à son tour.
- tu étais très jolie ma chérie mais elle était trop serré je crois.
- oui elle était serré tu veux que je ne la porte plus?
- tu peux la porter ici dans la maison.
- d'accord c'est ce que je vais faire.
Elle porte sa robe de chambre puis le rejoins au lit. Elle se blotti dans ses bras et il commence à lire le bouquin qu'il avait déjà entamé il y'a deux jours.