Chapitre 4

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Chacun de nous a une manière particulière de vivre l'amour et de le prouver. les uns le montre en protégeant, l'être aimé, y'en a qui montre avec des cadeaux, d'autres avec des mots, il y'a aussi ces gens qui ne savent pas comment procéder, ils tâtonnent parfois ils sont des protecteurs, parfois ses détracteurs, parfois des personnes impuissantes et il y'a des moments où la seule façon qu'ils ont de démontrés leur amour c'est d'user la violence n'ayant pas vraiment confiance croyant ne pas être à la hauteur.

Kalidou était l'un de ses hommes qui n'ont pas confiance en eux, ces hommes qui essayaient par tous les moyens de plaire et d'avoir la personne qu'ils convoitaient et une fois qu'ils l'ont ne savent pas comment les garder.

Il essayait tant bien que mal d'être le mari parfait avec Absa, il essayait de la couvrir d'amour et de cadeaux. Il ne l'avait plus jamais frappé. Il était le plus attentionné de tous les hommes et sa femme se sentait en sécurité, de nouveau. Elle avait compris que son mari n'était violent que quand il avait des raisons de douter de son amour et de sa confiance. Elle avait appris la leçon et faisait son possible pour le mettre bien, confiant.

À la clinique c'était un couple qui faisait rêver tout le monde. Kalidou était le genre d'homme que convoitaient toutes les femmes, et Absa était celle que tout le monde enviait.





Absa après avoir terminé son travail s'est dirigé vers le bureau de son mari. Elle a toqué et la voix de son mari lui a dit d'entrer.

- j'ai fini on rentre?

- je t'attendais. Je suis venu à ton bureau mais tu étais entrain d'ouvrir la bouche d'un petit garçon.

- ha ouais les risque du métier.

- navré pour toi mon amour. On y va.

Il lui a pris le bras et ils sont sortis ensemble.

Au moment où Absa entrait dans la voiture elle s'est sentie mal, ses yeux se sont brouillés un moment avant qu'elle commence à voir normalement.

- tu vas bien?

- oui je crois que j'ai un peu faim.

- on va passer déjeuner si tu veux.

- je préfère qu'on le fasse à la maison.

- d'accord si tu veux.

À la maison ils ont déjeuné et après Absa a senti le besoin de dormir alors elle s'est mise au lit. Elle a dormi tout l'après-midi et il a fallu que kalidou la réveille.

Depuis deux semaines elle avait des soupçons mais n'avait toujours rien dit à personne. Elle voulait en être sûre et en même temps avait peur que cela se confirme. Pour ne pas faire durer les doutes, elle s'est promit de savoir vraiment ce qu'il en est de ses étourdissements.

Le lendemain avant d'aller dans son bureau elle est allée dans le bureau de maimouna.

- je crois que je suis enceinte.

- quoi? Mais c'est une bonne nouvelle ma chérie.

- j'en suis pas sûre je voudrai en être certaine.

- tu penses être enceinte de combien de semaines?

- 3 peut-être je ne sais pas. Tu peux faire l'échographie?

- allons-y. Allonge toi on va voir si tu seras maman .

Absa ne répondit pas étant très inquiète. Déjà elle vivait dans l'anxiété avec son mari s'il s'est avéré qu'elle était enceinte de kalidou son enfant ne serait peut-être jamais en sécurité.

VictimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant