J'avais enfin terminé d'écrire ma lettre. Cacher dans ma chambre à la noirceur, je n'avais pas dormie de la nuit. Je regardais la lumière qui commençait à traverser mes rideau faiblement alors que j'impatientais sur le bout de mon lit. J'étais déjà habiller et mes valises étaient placer sur le coin de ma porte. Je regardais l'heure: 7h30. Le temps passait beaucoup trop lentement. Anxieuse, je me levai et commença a faire les cents pas tout en jouant avec mes pouces. J'espèrais qu'Il me pardonnerait et qu'il resterait avec moi. Je me faisait toute sorte de scénario, imaginant Justin me repousser et me dire qu'il ne voulait plus de moi. Instantannément, mes yeux se remplirent de larme qui attendait que je cligne des yeux pour tomber. Je devais garder espoir. Tout allait bien se passer. Je pris une grande inspiration, laisser l'air qui rentrait dans mes poumons détendre mes muscles.
Lorsqu'il fut 8h, j'attrappa mes valises, posa un dernier regard sur ma chambre que je trouvais tellement parfaite et descendit au bas de l'escalier. Mes parents étaient assis à la table et il me regardait. Je détournai le regard, voulant leur faire savoir qu'il m'avait blesser. J'ouvrai le frigo pour attrapper une pomme et alla manger dans le salon. Soudain, ma mère se leva de table pour venir me rejoindre. Elle avait l'air mal, jouant nerveusement avec ses doigts elle me dit:
"Ton vol part à 11h ce matin à Toronto. Nous devons partir à 9h pour arriver à l'heure."
J'hochai la tête. Cette information me pressais encore plus pour aller voir Justin. Je pris la dernière bouchée et me levai pour me rendre vers mes valises.
"Alors allons-y maintenant."
"Lexi..."
Je ne lui donna même pas la chance de continuer que je la coupa.
"Non. Tu as déjà tout gâcher, laisse moi au moins lui donner cette lettre."
Elle se mordit la lèvre inférieur puis accepta. Elle attrapa son sac à main et salua mon père avant de me rejoindre sur la véranda. L'air était encore frais du matin et les oiseaux étaient encore d'humeur à chanter. Ma mère ouvra la valise pour que je puisses y déposer mes sacs, puis elle entra dans la voiture, précédé par moi-même.On commença à avancer alors que je regardai ma maison pour la dernière fois avant longtemps. J'indiquai à ma mère le chemin pour se rendre à la maison de Justin et elle s'y rendit. Une fois arrêter, je descendit de la voiture en vitesse, frappant à la porte plusieurs fois, le coeur qui battait à une vitesse folle par nervosité. Je me balançait sur mes pieds, ne pouvant plus attendre que quelqu'un ouvre la porte lorsque enfin elle s'ouvra sur son père. Il me regardais surpris.
"Lexi? Qu'est-ce que tu fais là?"
Je n'avais pas le temps de discuter. J'essayais de voir si Justin était dans la maison, mais je ne l'apperçue pas.
"Est-ce que Justin est là?"
Son père secoua la tête.
"Non. Il n'est pas rentrer hier."
Mon coeur fit un bond à cette nouvelle. Je m'inquiétais, mais je n'avais malheureusement pas le temps de parler plus longtemps puisque ma mère me faisait de gros yeux dans l'auto. Je tendis ma lettre à son père avec des yeux triste.
"Pouvez-vous lui donner ceci de ma part s'il vous plait?"
"Tu pars...?"
"Je dois aller à l'université."
Un silence s'installa entre nous alors qu'il me serra dans ses bras pour me dire aurevoir. Je lui souris légèrement et retourna prendre place au côté de ma mère. Celle-ci repartit alors que je me tortillait sur mon siège pour pouvoir regarder la petite maison le plus longuement possible. Lorsque je me résigna enfin, je me retournai et m'appuya au fond de mon siège. Je regardai par la fenêtre, le coeur lourd, et ferma les yeux pour essayer d'ignorer la douleur.
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Lorsqu'on arriva dans la grande ville de Toronto, ma mère me reveilla. Je n'avais jamais été dans cette ville et j'étais impressionner par le nombre de bâtiments, mais surtout par la CN Tower. Mes yeux regardait partout, me faisant oublier la douleur que j'avais quelques minutes plus tôt. À force de tourner la tête, je commençai à être étourdie et ma vue s'embrouilla. Je posai une main sur ma tête, essayant de calmer ce qui se passait dans ma tête.
"Tu vas bien chérie?"
"Oui ça va."
Je soupirai. Lorsqu'on arriva enfin à l'aéroport, je la regarda longuement, la peur et la tristesse dans les yeux. Ma mère pris ma main dans la sienne et me souria tendrement. Je savais que c'était aussi dur pour elle de me laisser partir si longtemps. Je la regarda et lui fis un sourire en coin. Lorsqu'on se décida enfin à ouvrir la porte pour entrer, je tribuchai dans mes pieds et tomba sur quelqu'un que je connaissais pas. Alors que ma mère prenait mes sacs, la personne que j'avais renversé m'aida à me relever.
"Je suis désolé je..."
Lorsque je relevai la tête, je vue un garçon d'environ mon âge avec de grands yeaux bleu et de magnifique cheveux blond. Nos regards se croisère pendant quelques minutes alors et il me sourit.
"Ne vous excuser pas mademoiselle, on dirait bien que la chance m'ai tomber dessus aujourd'hui."
Il pris une de mes mains et lui déposa un baiser. Je sentais mes joues rougirent. Il me fis un clin d'oeil lorsque j'entendis ma mère grogner derrière moi pour m'inciter à me dépêcher. Je fis comprendre au charmant inconnu que je devais y aller et il me répondis:
"J'espère que nous nous reverrons un jour."
Et il se retourna pour continuer son chemin. Je rejoignis ma mère en le regardant s'en aller lorsque Justin revenu dans mes pensées. Je me frappai la tête. Comment avais-je pu laisser ce garçon flirter avec moi alors que j'avais déjà Justin? Je lichai mes lèvre en me maudissant. En arrivant devant l'entrée de mon vol, ma mère me pris dans ses bras.
"Tout vas bien aller ma chérie, on s'écrira souvent, ne nous oublies pas."
"Promis, je vous donnes des nouvelles dès que possible."
Elle se retira et posa un baiser sur mon front avant de me laisser partir. C'est le coeur gros que je pris place dans le gros avion qui m'amenait loin du Canada. Jusitn n'était pas venu me rejoindre...peut-être n'avait-il pas eu ma lettre? Et s'il l'avait eu, pourquoi n'était-il pas venu? Je mordais ma lèvre inférieur alors que mes yeux se remplissaient d'eau. Je levai les bras pour déposer mes sacs dans le porte bagage au dessus de ma tête avant de m'écrouler sur mon siège proche du hublot. Je devais garder espoir. Tout irais bien, tout irais bien....
