Tu as bouleversé mon monde

Quand l'amour devient le seul remède ...

18h30 - Chambre de Matteo : 

Immobile ... Pas bouger ... À quoi servirait de bouger ? 

Gaston ne me parle plus ... J'ai encore essayé l'appeler ... Messagerie ... 

Ma mère m'a abandonnée ... Et m'a laissé seul ici avec mon père et mes soucis ... 

Luna ... Oui il faut que je l'appelles ... Je sors mon téléphone et compose le numéro de Luna ...

Appel : 

" Allô ? " 

" Allô Luna ? C'est Matteo. " 

" Matteo ! Tu vas bien ? " 

" Bof ... Ma mère est décédée dans un accident d'avion ... " 

" Oh Matteo ... Tu veux que je viennes ? " 

" Si ça ne te dérange pas ... Je suis chez moi ... " 

" Non pas du tout ! J'arrive ! " 

" Merci ma livreuse ... " 

Je raccroche. Enfin un point positif dans ce monde si négatif ... 

19h00 - Chambre de Matteo : 

Toc toc ! 

Est ce ma livreuse ? Ou mon père ? 

Je me lève et ouvre la porte. Avant même que je dise quoique ce soit, Luna se jette dans mes bras. Je lui caresse tendrement les cheveux. 

" Matteo, ton père m'a dit que tu as failli faire une overdose ... " 

Elle me lâche, me regarde et me caresse la joue. 

" Oui en effet ... Hier j'étais tellement accablé que je n'ai pas penser à t'appeler ... " 

Elle dépose un baiser sur ma joue. 

" Je ne t'en veux pas. " me dit elle avec un sourire. 

Je l'aime ma livreuse. Que ferais je sans elle ? 

" Tu veux manger ici ? Je t'invite. " 

" Volontiers ! Enfin si ton père est d'accord ... " 

Je lui prend la main et lui donne un baiser sur sa joue. Puis on descend tout les deux dans la cuisine. 

19h20 - Cuisine de la maison de Matteo : 

Mon père prépare le dîner. Il me voit arriver avec Luna. 

" Matteo, on dirait que tu vas mieux ... " 

" Oui. Luna peut manger avec nous ce soir ? " 

Mon père regarde Luna puis sourit. 

" Bien sûr. Il n'y a pas de soucis. " 

J'emmène Luna dans le salon en attendant que le repas soit prêt. 

19h25 - Salon de la maison de Matteo : 

On s'asseoit tout les deux dans le canapé. 

" Il est gentil ton père ... " 

 " Moui ... Ça dépend ... " 

" Dommage que je n'ai pas connu ta mère ... " 

" Elle t'aurait adoré ! Tu sais, elle était super gentille mais un peu trop collante à mon goût. " 

Luna rigole. Je souris. 

" C'est à dire ? " dit elle en souriant. 

" Elle me caressait les cheveux tout le temps comme si j'étais encore un enfant. "