Chap 7 Une présence dérangeante

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Dimanche matin,

Christian

Je me lève de bonne heure et me dirige vers la demeure des Bartholy, je veux avoir une conversation avec ce Nicolae. Avant de partir, je me retourne et lève ma tête vers les escaliers où se trouve la chambre de Mimi.

Je sais que c'est une adulte, qu'elle peut se débrouiller. Mais, je ne peux m'empêcher de vouloir la protéger.

J'arrive, au final, devant leur demeure. On peut dire qu'ils ne sont pas malheureux, ceux-là. Grommelé-je dans ma barbe.

J'arrive à peine devant le portail, que celui-ci, s'ouvre de lui-même à ma grande surprise.

Je dois vraiment être attendu. Me surprise-je à sourire.

Je me trouve devant la porte et celle-ci s'ouvre. La personne devant moi, n'est rien d'autre que celui que je voulais voir.

« Nicolae : Que puis-je pour vous ? Une affaire professionnelle ?

Christian : Non. Et vous devez bien savoir pourquoi je suis là. Vous êtes assez intelligent. Lui rétorqué-je agacé

Nicolae : Votre nièce, je suppose.

Christian : Vous supposez bien. Je ne vais pas passer par quatre chemins. Je vous demanderai, non, je veux qu'on vous arrêtiez de tourner autour de ma nièce. Je ne tiens pas à ce qu'elle soit malheureuse, une nouvelle fois. Et je connais votre réputation, aux Bartholy.

Nicolae : Notre réputation ? Me répond-il avec un ton sarcastique. Pour un policier, c'est un peu un manque de professionnalisme. Non ?

Christian : Ne jouez pas sur les mots, pas avec moi. Mon métier n'a rien à voir là-dedans. Je parle ici, sur ce qui m'est de plus cher au monde. Et je ferais tout pour préserver cela.

Drogo : Oh, mais c'est ce cher chef de la police. * rire*

Christian : Un problème ?

Drogo : Pas qu'un peu. Au lieu de venir jouer les grands seigneurs, vous devriez en être reconnaissant. Si votre nièce a pu s'en sortir, c'est grâce à nous. Enfin grâce à mon frère , qui a payé tous les frais, car VOUS, vous ne pouviez pas !

Nicolae : Drogo ! Arrête tout de suite !

Drogo : Nicolae....

Nicolae : Rentre immédiatement et laisse nous parler. »

Je le vois rentrer et me retrouve seul avec Nicolae, fulminant.

« Nicolae : Je vous prie d'excuser mon frère, il n'avait pas à intervenir de cette manière.

Christian : .... »

Un silence s'installe et je reprends au bout de quelques secondes.

« Christian : Le fait d'avoir payé les frais ne vous donne en aucun cas, le droit de tourner autour de ma nièce. Je vous suis, certes reconnaissant de lui avoir permis de se remettre d'aplomb, mais cela s'arrête là.

Nicolae : Ce n'était nullement mon intention. Je n'ai pas besoin de ce genre d'arguments. Vous protéger votre nièce. Moi aussi. Alors pourquoi, ne pas faire équipe ? Cette affaire vous dépasse totalement. D'ailleurs savez-vous qui a commis tout ça ? Non ? Me dit-il avec dédain. »

Il m'énerve au plus haut point, mais il a raison, je ne sais rien. Mais, lui que sait-il? Plus ça va moins, j'ai confiance en cet homme.

« Christian : Elle ne doit jamais savoir que vous êtes à l'origine de ses frais. Je la connais. Elle se sentira coupable et ne sera pas comment se faire pardonner toutes ces dépenses. Et je ne veux que vous vous en serviez pour faire d'elle ce que vous voulez. Lui craché-je à la figure.

Nicolae : Ce n'est pas mon genre de me servir des personnes de cette manière. C'est tout ?

Christian : Oui, c'est tout ce que je voulais vous dire. Je dois y aller, Merci de m'avoir reçu. Le salué-je

Nicolae : Attendez, je vais vous raccompagner.

Christian : Pas la peine, je connais le chemin.

Nicolae : J'insiste, je ne voudrais pas que le chef de la police soit blessé en partant de chez nous. On a une réputation à tenir. Me dit-il sournoisement. »

Alors que nous arrivons, au portail, je vois ma nièce accoler à ma voiture, les bras croisés passablement énervée.

« Christian : Que fais-tu ici ? Lui sommé-je

Mimi : Tu n'as pas pu t'en empêcher ? Hein ? Dis-moi, j'ai quel âge ?

Christian : ???

Mimi : Bon, on reparlera de ça plus tard. Pendant que tu faisais mumuse. Une autre affaire nous est tombée dessus. Je suis venue pour ça. Attends-moi là, deux minutes, nous irons juste après.


Mimi

Je me lève tranquillement, mais, je ne vois pas mon oncle. Je demande à Jeanne si elle l'aurait vu. Elle détourne la tête et j'ai compris.

« Mimi : Il est allé voir Nicolae, n'est ce pas ?

Jeanne : Ne lui en veut pas s'il te plait. Il tient à toi comme à la prunelle de ses yeux. Je sais que tu n'es plus une enfant. Mais peu importe l'âge que tu as. Il se fera toujours du soucis.

Mimi * gros soupir* »

Nous sommes interrompus par une sonnerie de téléphone mobile. Je regarde et constate que c'est celui de mon oncle , il a dû l'oublier quand il est allé voir Les Bartholy. Je décide de décrocher et de répondre à sa place. A l'autre bout du fil, on m'informe qu'il a d'autres meurtres avec le même mode opératoire.

Je leur dit que nous arrivons avec mon oncle.

Je m'excuse auprès de jeanne et je m'en vais après avoir commandé un taxi pour m'emener là ou se trouve mon oncle.

Quand j'arrive, je vois effectivement sa voiture. Ce qui m'exaspère.

J'attends patiemment son retour qui ne se fait pas attendre. Il est avec Nicolae. Mon cœur tout d'un coup, se met à battre si fort que j'ai l'impression qu'il va sortir de ma poitrine. La douleur est fortement exquise.

Je le vois saluer Nicolae et se dirige vers. Après l'avoir un peu sermonner. Je lui demande de m'attendre. Et vais à l'encontre de Nicolae, je déglutis et sens mes mains devenir moites.

Je me mets devant lui.

« Mimi : Nicolae. Je vous prie de m'excuser pour mon oncle. Il n'aurait pas dû venir vous déranger de la sorte, surtout un dimanche. Vraiment, je m'excuse. »

Je m'incline fortement et n'ose pas le regarder dans les yeux. Sa présence est tellement écrasante. Que je n'ose plus faire aucun mouvement.

Avec une force mais d'une affine douceur, il relève mon menton avec son index. Et je me retrouve plonger dans ses beaux yeux hypnotiques. Et me dit d'une voix chaude et sensuelle.

« Nicolae : Il n'y a aucun problème. Vous n'avez pas à vous excuser. C'est votre famille, normal, qu'il veuille vous protéger. . Me dit-il en souriant.

Je lui souris maladroitement. Sensible à son charme. Et sa bienveillance.

« Mimi : Euh... Je, je dois y aller. Dé... Désolée. A bien... A Bientôt. J'espère.

Nicolae : Moi aussi. Me sourit-il »

Je me retourne pour rejoindre mon oncle et me vocifère intérieurement. Mais quelle cruche, tu n'as pas été capable d'aligner trois mots correctement.

Un Homme mystérieux dans une ville mystérieuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant