Chap 20 Le temps est venu à la discussion

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Nicolae


Je suis figé sur place, Mimi est en plein délire, je dois absolument la calmer...

Je prends son visage entre mes mains


« Nicolae : Mimi ! Tu délires ! Jamais, je ne te ferais aucun mal ! Jamais ! JE T'AIME !! TU ENTENDS ? JE T'AIME !! Lui crié-je. »


Plus calmement,


« Nicolae: Mimi, regarde-moi bien dans les yeux. Mimi, tu es la chose la plus précieuse à mes yeux, jamais, je ne te ferais du mal volontairement. Si je pouvais, je prendrais ton chagrin sur moi. Ce n'est pas moi qui ai tué ta famille, souviens toi, Mimi. Essaie de te souvenirs de cette nuit-là. Je sais que tu as peur, mais je suis là, tu ne risques rien. Calme-toi, maintenant. Et écoute-moi. Tu vas te rendormir et nous discuterons de tout cela demain plus calmement »


Mimi


Mais que m'arrive-t-il ? Je ne fais plus aucun mouvement et me sens comme flotter sur un nuage, un nuage sans encombre qui me libère enfin de toutes ces peurs.

Mon cerveau est en coton. Mes yeux se ferment d'eux-mêmes et un voile noir se propage à l'horizon.


Nicolae


Elle s'est enfin endormie. Sa respiration se veut régulière et lente. Elle dort profondément. Ça va me permettre le temps d'aller lui chercher des affaires chez moi.

Je me dépêche et vais au manoir. Je prends dans l'armoire, des toilettes que portait ma mère. Elles sont si belles, que je suis sure qu'elles iront à Mimi.

Je reviens à la maisonnette et mets les affaires dans une armoire. Mimi dort toujours.

Ma tête se tourne machinalement vers les lettres. C'est vrai, qu'on s'était promis de s'écrire et de nous les donner une fois que je serais de retour. Les miennes sont au manoir. Je les lui donnerais quand je l'emmènerais chez moi.

Je prends la première lettre et quand je commence à la lire, je suis sans voix. C'est le soir où nous nous sommes quittés.

Mon dieu, qu'est-ce que j'ai fait ?

Elle a cru que je lui en voulais. C'est pour ça qu'elle est tombée malade. Elle est restée si longtemps sous la pluie que cela la rendue dans cet état.

Si elle n'avait pas été malade, elle n'aurait pas été blessée comme ça.

La colère me monte. Je comprends pourquoi son oncle me déteste à ce point et pourquoi il a fait une scène à Drogo. C'est un terrible malentendu.

Si je suis partie aussi vite, c'était pour prévenir mes frères de la nouvelle condition terrible de son ancien fiancé. Il n'y avait pas de temps à perdre.

Alors quand elle m'a vu fâché, elle croyait que c'était pour elle.

Je me retourne vers et m'assieds près d'elle. Je me penche et l'embrasse


« Nicolae : Mon amour, je n'ai jamais été fâché contre toi. Ce n'était pas pour ça que je suis parti aussi vite et que j'étais en colère. Quand tu te réveilleras, je t'expliquerais tout »

Un Homme mystérieux dans une ville mystérieuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant