OS Diabolik Lovers à vous faire pleurer~

Ne pars pas sans moi...

Je suis malade

J'étais assise devant mon miroir, un miroir au contour doré et victorien. Je regardai mon visage rouge, les yeux perlés par des larmes, mon corps glacé et frêle qui pourrait se briser à n'importe quel moment. J'étais atteinte d'une maladie, celle de l'amour. J'étais tombée amoureuse. Mais celui-ci ne m'aime guère.

Le soir, après le déjeuner, je le regarde dans la roseraie. Il est toujours là quand on n'a pas cours mais il est toujours seul et solitaire...

Dieu qu'il est beau

Encore une fois, je le suivais sur le toit à la pause déjeuner. Nous venions d'avoir un cours de basket. J'avais observé ses muscles se contracter et sa sueur couler tout le long de son beau corps. Il a toujours son air sexy mais le voir en plein action m'a donné le coup de grâce. J'aimerais tant l'impressionner de la même façon...

Quelle bonté

Ce matin Subaru m'avait aidé à transporter mes affaires. Malgré son air dur, il est plutôt gentil au fond. C'est une révélation pour moi mais aussi un premier pas en avant.

Il m'a vu

Je le regardai pendant les cours comme à mon habitude mais cette fois il m'a pris en flagrant délit. Je suis devenu écarlate et ne l'ai plus regardé de la journée mais je sentais bien quelques regards tournés vers moi.

C'est merveilleux

Je ne sais plus comment ni pourquoi mais ce jour tant attendu est enfin arrivé... Sur le chemin du retour, il attrapa mon bras et me tourna vers lui pour m'embrasser sous le regard haineux de ses autres admiratrices.

Quelques jours passés

Après ce miracle féérique, Subaru et moi sortons enfin ensemble ! J'en suis si heureuse... Je n'aurai jamais cru que cela arriverait... Je me fiche du fait d'être détesté par les autres filles du moment que je suis heureuse avec lui...

Je ne comprends pas...

Subaru ne m'embrasse plus, ne me câline plus, ne me regarde plus, ne m'adresse plus la parole... Pourquoi ?...

Que t'arrive-t-il ?

Parfois quand je passe devant sa chambre, il se chuchote à lui-même, je n'arrivais pas à bien entendre mais la seule phrase que j'entendais était "j'y arrive pas".

Non... Je n'y crois pas...

Ce matin j'étais vraiment en retard alors je courus jusqu'au lycée mais dans ma hâte j'aperçus mon bien-aimé échanger sa salive avec une autre. Je mis du temps à m'en rendre compte, je croyais à un problème de vue ou autre chose quelconque mais non. Je m'arrêtais pour les regarder mais les larmes coulaient sur mes joues puis il me regardait. Je ne voulais pas croiser son regard alors j'ai fui. J'espérais qu'il me suive et me prenne dans ses bras pour ensuite me dire que tout cela n'était qu'illusion mais cet imbécile n'a rien fait...

Je n'y arrive pas...

J'essayais de me retenir de pleurer mais je n'y peux rien. Elles coulent toutes seules... Cette affreuse image reste dans ma tête... Je me souviens qu'il m'avait dit qu'il ne m'abandonnerait pas, il me l'avait promis... Pourtant ses gestes traduisent le contraire et cet événement conclut mes doutes. Mais qu'ai-je fait ? Aurais-je fait quelque chose de travers ? L'aurais-je importuné ? Ennuyé ? Énervé ? Dites-moi...

J'ai l'antidote

Je n'arrive plus à dormir, cette pensée me hante, je ne vais plus en cours, je ne quitte plus ma chambre, mes amies essayent de me joindre mais en vain. Je ne passais plus le seuil de la porte.

Je me regarde devant mon miroir qui... bizarrement... Me reflète très mal... Serait-ce parce que je l'ai brisé ?
Des picotements se faisaient sentir dans mon bras gauche puis me vient une douleur lancinante mais je me tus. Je souffrai en silence comme je l'avais toujours fait.
Puis je tenais fermement le bout de verre ensanglanté qui me taillait...

C'est décidé

À quoi bon rester et m'apitoyer sur mon sort ? À quoi me sert de me tourmenter et de penser à lui ? Rien ne sert à chérir une personne qui ne t'aime pas en retour, qui t'ignore, te trompe, ne sait même pas que tu existes... Alors voilà...

*

Le jeune blanc fut surpris par un cri suraigu, il reconnut la voix de sa belle et se rua vers sa chambre puis défonça la porte scellée et c'est là qu'il découvrit l'horreur.
L'amour de sa vie était allongé dans son lit, elle portait une robe curieusement rouge, un bout de verre la piquait. Il s'approcha rapidement d'elle et écouta son cœur... Rien... Il vérifia sa respiration mais toujours la même chose... Il comprit mais ne voulait pas y croire.

"Mais qu'as-tu fait !? N'ai-je pas le droit de me tenir loin de toi pour ne pas te désirer toute entière et risquer de te blesser !? Pourtant voilà ce qui arrive, je suis trop bête..."

Il la serra contre lui.
L'embrassa.
Mais cet abruti se transperça car il avait oublié la lame qui était ancrée en elle.
Il aurait bien voulu mourir comme ça...
Mais cela est impossible pour un vampire de mourir de cette façon.
Alors il mit le poignard qui offrait la liberté aux vampires dans la main de sa douce puis se tua avec pour pouvoir partir...
Avec l'être aimé...

"Ne pars pas sans moi..."