It was an accident

Chapitre 1.

L'air frais du parc soufflait dans mes cheveux faisait légèrement virevolter les mèches qui s'étaient enfuies de mon bonnet ce qui me bouchait la vue certaines fois. Je pris une grande inspiration et continuait mon dessin du parc, je venais souvent ici à la fin des cours pour pouvoir dessiner sans aucun bruit parce que dans mon appartement ce n'était pas possible avec le vacarme incessant de mes voisins et les cours que je devais à tout prix reviser.

Je poussai un long soupir en observant l'arbre que je venais de dessiner. Il était un peu plus grand que les autres et avait l'air plus vieux aussi. J'aimais beaucoup cet arbre, il m'avait en quelque sorte vu grandir mais gardait le même aspect et la même tenacité.

Je me faisais rire à m'extasier autant sur un arbre. Mais je pense que si on l'abattait, je perdrai une partie de moi c'était un repère pour moi surtout pour les multiples fois où je me suis perdue dans cette ville.

Le vent soufflait de plus en plus fort et je dus me résigner à ranger mes affaires et rentrer à la maison. Tant pis pour mon dessin, je le finirai lorsque j'aurais le temps ou il fera parti de mes dessins inachevés, j'en ai déjà tellement en ce moment.

Au moment où je marchais en dehors du parc, mon téléphone sonna dans la poche de mon sweat et je levai les yeux au ciel en voyant qui m'appelais.

"- Oui père. Qu'est ce qu'il y a?" Soupirai-je presque.

"- Es tu déjà rentrée à la maison?" Gronda-t-il presque à l'autre bout du fil ce qui me fit souffler.

Déjà qu'il ne se souçiait pas de moi, il aimait passer son temps à jouer aux agents de police.

"- J'y vais."

"- J'espère que tu y seras dans quelques minutes, jeune fille."

Il raccrocha avant que je ne puisse répliquer autre chose. Cet homme s'il n'était pas mon géniteur je ne sais pas ce que j'aurais fait pour qu'il puisse me ficher un peu la paix.

Je soufflai à nouveau en rangeant mon téléphone dans ma poche et en me hâtant pour arriver rapidement à mon appartement. On ne sait jamais de quoi ce radin pouvait être capable surtout lorsque je ne faisais pas ce qu'il voulait que je fasse.

J'arrivai enfin à mon appartement et entrai dans l'immeuble en piteux état sous les différents regards des passants et de mes voisins que je croisai dans les couloirs. J'arrivai devant la porte et fit entrer ma clé dans la serrure.

Après un long combat, je finis par y entrer en refermant la porte à clé derrière moi.

Je retirai mes baskets en poussant un énième soupir et posai mon sac à mes pieds.

Cet appartement était composé de trois pièces, le salon était mêlé à une petite cuisine qui était composée du strict nécessaire, la chambre était juste composée d'un lit d'une place et de trois grands sacs qui contenaient mes vêtements et mes chaussures et la salle d'eau était composée d'une douche, une toilette et un évier.

Ça faisait deux années que je vivais dans ce mini appartement, alors j'y étais déjà habituée. Juste que parfois, j'avais besoin de peindre mais je n'avais pas le matériel nécessaire, il fallait que je me trouve un travail le plus vite possible...

Mes vêtements glissèrent lentement pendant que je prenais une serviette de bain pour aller dans la salle d'eau.

Après ma douche, je pris le journal qui trainait sur le canapé et commença à éplucher les offres d'emploi avant de tomber sur celle d'un restaurant qui cherchait une serveuse à mi-temps.

J'appellai le numéro et ils acceptèrent rapidement de m'engager. Je commençais demain à 16 h.

Chouette...

**

"- Votre altesse, vous avez une réunion dans quelques minutes" m'annonça mon conseiller.

J'hochai lentement la tête en observant le contrat qui se trouvait sous mes yeux. J'étais beaucoup sollicité ces temps-ci et avec ce soi-disant bal qu'on organisait...

Un soupir m'échappa pendant que je passais une main dans mes cheveux. Je n'aimais pas être reconnu dans la rue et où j'allais mais depuis que j'avais été couronné, c'était mon quotidien voilà pourquoi je ne voulais en aucun cas apparaître dans les magazines et tout le reste, je détestais ça même mes frères, mais eux apparaissait tout de même dans la presse.

Je finis par signer le bout de papier devant moi et le tendit à Pablo qui le prit.

"- Et qu'en est-il du fait de vous trouver une reine votre altesse? " questionna-t-il en me fixant.

Pablo était non seulement mon conseiller et un vieil ami, il m'aidait dans toutes les difficultés que je rencontrais. Mais cette histoire de reine, me faisait toujours froncer des sourcils comme maintenant.

"- Tu sais très bien, que je déteste qu'on en vienne à ce sujet Pablo." Lui dis-je en croisant mes bras contre mon torse

"- Certes il est vrai que je dois me trouver une femme, mais j'ai encore beaucoup de temps devant moi."

Pablo acquiesça silencieusement. Même mes frères me faisait savoir qu'ils voulaient déjà rencontrer leur belle-soeur mais je n'étais pas prêt à être épris de l'un de ces êtres, je pense ne jamais l'être d'ailleurs...

Je finis par me lever, je devais me rendre à ma réunion et discuter des pourcentages d'un éventuel autre contrat.

Je n'ai vraiment pas le temps de me trouver une femme et de tomber amoureux...