XXIII

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CHAPITRE VIII partie 2

J'ai quitté l'amphi faisant mine que je ne m'étais pas plus que ça interrogée sur son étrange mal de poignet. Je dois dire que plus je m'avance vers la cafet' et plus je suis intrigué. je demeure tête baissée fixant le sol tout en fouillant dans mon esprit. J'en viens à me questionner sur mon ressentie.. Pourquoi devrais-je me sentir aussi obsédée par une blessure dîtes superficielle de mon professeur? J'ai le sentiment que la réponse se trouve enfouie.. dans mes souvenirs peut-être.. A vrai dire ce qui me perturbe chez lui c'est cette essence particulière qu'il dégage, de ses yeux jaillissent une lueur électrique.

Un seul mot m'apparaît aussitôt en bouche mais pourquoi ai-je peur de lui donner autant d'importance? Il me turlupine m'obligeant à l'admettre.. Je lutte mais en vain contre mes propres pensées. Je ne peux pas nier le fait que Mr jones a ce quelque chose d'animal, difficilement saisissable et tellement impressionnant. Ce tête à tête pourtant furtif me pousse à reconnaître tout le soupçon que je lui porte. L'atmosphère qui m'entourait ne m'étais pas inconnu, comme une tension évidente qui m'avait déjà traversée... Mon sang commence à se glacer, des picotements sur ma peau font surface. Est ce que mon professeur a quelque chose à cacher? un secret que beaucoup ici se gardent de dévoiler? Je vais peut-être trop loin dans mes hypothèses.. mais après tout pourquoi pas? plus rien ne peux me surprendre.

Si éventuellement j'ai pu décrypter quelque chose du professeur jones, sarah a du forcément détecter cette particularité. Elle a plus d'expérience que moi en la matière alors elle est plus amène à en découvrir d'avantage. Pourtant elle continue de lui faire les yeux doux comme une adolescente. Comme je la rejoint à la cafet' je vais ainsi pouvoir lui faire part de tout ça.

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Après plus d'un quart d'heure de file d'attente, je porte enfin entre mes mains mon plateau rempli de nourriture

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Après plus d'un quart d'heure de file d'attente, je porte enfin entre mes mains mon plateau rempli de nourriture. Je zigzague entre les étudiants et les rangées de tables noir de monde. Plusieurs fois mon plateau manque de heurter quelqu'un. Ils sont tous tellement agité que cela en est usant. Je lève la tête plusieurs fois pour apercevoir sarah assise à notre table fétiche et ainsi évaluer la distance qui nous sépare. Cette caféteria est tellement grande qu'en plus l'afflux excessif d'élèves n'arrange rien. Heureusement que celle ci est très lumineuse grâce à cette longue rangée de fenêtre sinon je suis sûr que je me serais déjà étalé par terre. C'est comme lutter contre une vague en avançant à contre courant, la mission quasiment impossible et pourtant qu'on relève. Je souffle d'agacement en posant mon plateau sur la table avec une nonchalance marqué. Sarah évalue mon taux de nervosité tout en me lançant un sourire moqueur.

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