Quand l'aube naquit, tu partis à jamais.
Nos larmes coulèrent en ce mois de mai.
La noirceur macabre entra dans nos coeurs,
L'âme déchirée, nos cris étouffaient nos pleurs.Les sourires et rires disparurent,
Les joies de la vie devinrent étrangères.
Les douleurs de la mort apparurent,
Mais tristesse et colère furent passagères.Quand la nuit conquit le jour funèbre,
Je partis pour le royaume sans ténèbres.
J'étais dans ma chambre, illuminée d'or,
Par une lumière inconnue à l'aurore.Marchant dans les dédales de mon rêve,
Je fus attiré par les odeurs de ta cuisine.
Mon coeur battant et le temps faisant grève,
J'entra là où tu étais, la cuisine.Je te vis toi, tes yeux et ton sourire.
Tu parlais avec mon père, ton fils.
La pièce brillait à chacun de tes rires,
Et puis tu me vis, moi, ton petit-fils.Tes yeux divins me fixaient, inspiraient le jour.
Puis de ta voix passé, tu me dis simplement :
"Tout va bien"
Et en larmes et en joie, je me réveilla, découvrant le jour.Et aujourd'hui encore, je pense toujours
À ta lumière dans mon monde onirique,
Mamie.