Sombrage

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J'étais l'enfant qui crie

Celui qui jouissait de la vie

Au bonheur infini, jamais enfui

Celui qui n'utilisait pas les si

Je fus bien plus que cela

Je ne pus calmer ma joie

Je buvais tous les pleurs

Je sus calmer les mœurs

Désormais la pluie coule, les feuilles ruissellent

Le temps, lui, s'écoule et emporte l'éternel

Le cœur présent dans la main, l'âme ailleurs

S'installent enfin dans l'ombre et la terreur

Toutes ses futures peurs. Infamie !

Regardez bien comment l'enfant s'est endormi

L'Enfant seul - [Recueil de poèmes]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant