J'étais l'enfant qui crie
Celui qui jouissait de la vie
Au bonheur infini, jamais enfui
Celui qui n'utilisait pas les si
Je fus bien plus que cela
Je ne pus calmer ma joie
Je buvais tous les pleurs
Je sus calmer les mœurs
Désormais la pluie coule, les feuilles ruissellent
Le temps, lui, s'écoule et emporte l'éternel
Le cœur présent dans la main, l'âme ailleurs
S'installent enfin dans l'ombre et la terreur
Toutes ses futures peurs. Infamie !
Regardez bien comment l'enfant s'est endormi
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L'Enfant seul - [Recueil de poèmes]
PoesíaÔ toi, Vie, variable du temps qui passe, Toi, enfoui dans nos êtres avec audace, Dis moi, qui es-tu ? Ô toi, l'Étranger, logé en mon être, Du malheur que tu me laisses paraître, Dis moi, qui es-tu ? Et moi, pauvre petit garçon habile, N'ayant que so...