XXII.

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Et je continuais de l'embrasser. J'étais hypnotisé par lui. Je le serrais fort dans mes bras et je ne voulais plus le lâcher. J'ai voulu connaître tout de lui, chaque recoin de sa peau. Mes mains se baladaient sur ses hanches et ma bouche baisait son cou. J'allais de plus en plus loin, il fit de même.

Je découvrais des nouveaux détails sur lui tous les jours. Je ne savais pas qu'une personne pourrait me rendre aussi heureux. Il n'y avait que lui pour réaliser cet exploit. Nous deux, ça avait été toujours une évidence. La fin de l'histoire d'amour, où les deux protagonistes finissent heureux pour toujours.

Il s'endormit à côté de moi. J'en profitai pour observer son visage. Il semblait apaisé, serein. J'aimais le voir ainsi, je pouvais le regarder pendant des heures. Je descendis dans la cuisine faire des œufs brouillés mais à mon retour, il s'agitait dans son sommeil. Je le réveillais doucement et le prit dans mes bras. Il faisait parfois des cauchemars. Il m'assura que c'était de moins en moins fréquent, que quelques fois, il lui arrivait de se réveiller en sueur à cause d'un mauvais rêve. Je me sentais tellement impuissant, comme un simple spectateur. J'aurai aimé faire quelque chose, mais je compris qu'il s'agissait d'une bataille qu'il devait mener seul. Il disait que ma présence seule représentait déjà beaucoup.

Ensuite, on prit le petit déjeuner ensemble, il n'avait pas d'appétit et vomit le peu qu'il avait mangé. J'appelais les urgences puis le prit dans mes bras en attendant les secours. Il arrivèrent en quelques minutes qui me paraissait être une éternité. La seconde d'après, nous étions dans le camion et celle d'encore après, une groupe d'infirmières et de médecins l'avait pris en charge, l'éloignant ainsi de moi.

Il sortit le jour d'après, le médecin m'expliquait ce qu'il avait mais tout ce que j'eus retenu c'est qu'il avait besoin calme et de repos.

fake smile » ziall ✅Où les histoires vivent. Découvrez maintenant