Le deuxième monde

dernière nuit

-Click !
Je sursautai. J'étais entortillée dans ma couverture de laine et aperçu mon livre sous mon oreiller. En le glissant vers ma table de nuit je vu ma fenêtre ouverte.
- je l'avais pourtant fermée, me dis-je dans la pénombre.
Je me levait et alla fermer le vieux clapé en bois qui grinça et me fit frétiller.
Une fois dans mon lit je repensai a ce bruit qui m'a fait sursauter, comme cette fois la, il y a 7 ans. Mon père, ma mère, en face de moi sur notre divan de cuir. Moi, a moitié endormie sur le canapé d'en face.
Le même click mais celui la plus certain, la porte s'ouvrait doucement et une ombre noir entrai...
-Qui est la !? Criais mon père.
A peine eu je le temps de crier que l'ombre emporta mes parents.
Une larme coula.
Quand j'ai vu sa, je me suis réfugiée dans "mon armoire" ,comme disait mon père, l'ombre m'a chercheé mais en vain. Comme ça, j'ai vu mes propre parents partir sans même leur avoir dit au revoir.
Les souvenirs fusaient, me détruisant encore un peu. Un frisson gelé me parcoura, une sorte de courant électrique, de la terreur, des gouttes de sueur sur mon front et cette étrange sensation de déjà vu. Et si l'assassin de mes parents m'avait retrouvé. J'avais peur.
Je me levai pour rejoindre le couloir éclairé lorsque quelqu'un m'empoigna. J'était terrorisée. J'allais mourrir.
Peut être étais - je tout simplement dans un rêve mais j'étais bien consciente que ce que je vivait était réel.
Je voulu me retourner mais je ne pu.
Mon assassin m'avait fermer la bouche et je ne pu crier.
J'était prête à mourrir. Quelque adieux dans ma tête. Madame Alice..
Claire bon débarras. Mes parents allais - je les retrouver la haut ?
 
                                 ~

Contrairement à ce a quoi je m'attendais, le monstre me tira jusqu'à la fenêtre. J'avais horriblement peur, a moitié endormie il me traînait presque. Un courant froid fit voler mes cheveux, je venais donc de comprendre que j'étais dehors.
Une étrange question me traversa l'esprit..
Ma chambre était située au 2ème étage et ma fenêtre donne sur un immense parc de verdure a 10 mètres de hauteur. Mais alors pourquoi ne suis- je pas encore tombée?
Je fini par ignorer ma question qui était tout aussi étrange que ce qui se passait dans ma tête et autour de moi en ce moment même. On me fit rentrer dans quelque chose dont je n'avait même pas la force de regarder.
Tout paraissait tellement irréel..
J'était couchée sur un siège en cuir sans même m'en être rendue compte avant. Je voulu me redresser mais l'ombre me plaqua un mouchoir blanc sur la bouche. Je sentait mon corps qui lâchait, mes jambes en coton et des fourmis qui gambadaient dans mes membres. Je m'evanouis...