Chapitre 16 : Une sensation

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La meilleure sensation du monde : Être dans le froid d'automne et patienter tout en buvant un bon chocolat chaud qui chemine pour réchauffer votre corps, vos mains qui était jusqu'alors frigorifiée, se délectent de la chaleur qui émane du carton qui me sert de verre. Cette sensation vous la connaissez toutes, je me trompe ?

Mais je peux vous jurer que vous ne connaissez pas la pire sensation du monde :
Être dans le froid d'automne et patienter tout en buvant un bon chocolat chaud qui chemine pour réchauffer votre corps, vos mains qui était jusqu'alors frigorifiée, se délectant de la chaleur qui émanent du carton qui me sert de verre.

La différence ? La compagnie de messire Alister Cavalli troisième du nom. Oh non ce n'est pas tout, le lieu compte aussi. Ce chocolat chaud j'aurai du le délecter sur un banc, me donnant une vue agréable et paisible, mais au lieu de cela je suis devant chez Orlane Malinski ! Et dans ce quartier, dans cette rue, dans mon angle de vue apparaît Ashton, ou Brandon peu m'importe, Félix est également présent je n'y comprend plus rien.

Vous imaginez un peu la scène ? Je ne vous avouerai pas que j'ai compris le pourquoi du comment, mais je peux vous dire que tout cela n'est pas clair. Du tout.

Revenons le soir d'avant, peut être aurai-je un indice après être rentrer de cette soirée cauchemardesque?

Le nuage toxique dont Alister s'aspergeait pour dissimuler l'odeur de son joint me donnais des envies tousser, il mâchait même un chewing-gum saveur menthe pour en couvrir l'odeur, contrairement à ce que je pensais il y a des règles à suivre chez lui. Devant la porte principale de sa "modeste demeure" comme il l'évoquait si bien, la plupart des lumières intérieurs éclairait légèrement l'extérieur ou j'avais aperçus avec anxiété la moto de ce tueur de brebis que j'ai clairement détruite après la soirée, si on peut appelé ça une soirée, j'avais le sang de cette brebis sur la conscience, mais surtout sur mon haut. Je commençais par ailleurs à ressentir, tout comme maintenant, légèrement froid, j'avais tourné une nouvelle fois mon regard vers Alister, mais il fallut plutôt que je rencontre ses cheveux qui couvre mon visage, ça me grattait.

- Es-ce que mes cheveux... ils sentent? Demandait-il avec précipitation.

- Je crois que avec la tonne de parfum que tu t'es mis dessus l'odeur est plus qu'assez camoufler Ali, tes parents ne sont pas au courant que tu fumes?

- Non t'es fou, je me mangerais une baffe! Enfin non j'fais ce que je veux mais ce serait bête de les inquiéter, c'est ce que je pense.

- Bien sûr !

- Ah parce que ton père sait que tu fumes?

- Oui mais moi je fume que du tabac, contrairement à toi. J'avais dit ça avec tellement de fierté, que je me demande qui est le plus ridicule entre Alister et moi.

- Pourtant tu te détruis les poumons, autant que moi. Ton père ne doit pas t'aimer, il s'en fou de toi et ta santé.

De manière hautaine, son regard vif se dirigeait à nouveau contre sa main qui se plongeait dans son sac qu'il finit par refermer. Puis monsieur s'était coiffé implacablement voyant son reflet dans une des fenêtre près de lui et entre calmement , je l'ai suivis malgré ses remarques désobligeante.

Je crois que Alister ne mesure jamais ses paroles, je n'ai pas le sentiments qu'il fait cela par méchanceté, peut-être que c'est ce que Mark à voulu me faire comprendre ses premières semaines. En fait j'ai plutôt l'impression que c'est le genre de mec qui n'a aucun tact, qui n'arrive pas à communiqué avec les autres, où du moins à s'entendre réellement avec autrui puisqu'il dit tout ce qu'il pense sans barrière, sans censure, sans filtre.

La vie turbulente de Sacha ReyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant