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"Isn't it ironic,
How we tell others to stay strong,
Yet we can't do it ourselves"*
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P.D.V Lullubelle.

Le lendemain, je me réveillai, engourdie, mais agréablement paisible.

J'étais dans ma chambre, couchée sur le lit dans les bras de ma mère.

Sa douce odeur enivrante de fleur d'oranger m'avait bercée toute la nuit.

Visiblement, elle s'était chargée de me ramener ici après mon massacre d'hier...

Je tournais mon regard vers ma jambe et mes poignets meurtris et vis qu'elle s'était déjà occupée de me les pansées.

Je portai mon attention sur ma mère endormie, qui ne faisait absolument pas son âge à dormir avec cet air d'enfant innocent et paisible.

Cette personne est l'être qui m'est le plus cher au monde.

Pris d'un élan d'amour et d'affection, je l'embrassai sur son front et me levai pour me préparer à aller au lycée.

-Lullu...? Murmura une voix ensommeillée.

Je me tournais vers ma mère et lui souris.

-Désolée je t'ai réveillée... Tu peux te rendormir...

-Tu vas au lycée...? Tu peux rester à la maison aujourd'hui, vu ton état.

Je souris et la borda.

-Ne t'inquiète pas, aujourd'hui j'ai un contrôle en physique et bio, je ne peux pas me permettre de sécher.

-Je suis désolée de ne pas être une aide pour toi... Tu parles d'une mère...

-Ne dis pas ça, je remercie le ciel tout les jours pour t'avoir à mes côtés, tu fais bien plus que ce que tu es censée faire, tu sais. Aller, rendors toi, tu es fatiguée, je reviens bientôt.

Elle me sourit tristement et me caressa la tête.

-Courage, ma fille, sois forte, "tout vient à point à celui qui sait attendre".

-Oui tu as raison. Aller, à plus tard.

Je me préparai et avant de partir, je placai un cache-oeil pour ne pas voir mon oeil bleu blessé.

*** *** ellipse*** ***

À l'heure de la pause, je m'assied sur un banc en solitude, comme toujours, n'ayant rien à manger, en prenant au sérieux la promesse que je perderais du poids.

La tête entre les mains, je me mis à chercher quelques choses à penser pour fuir les protestations de mon estomac.

Je sortis mon carnet et écris les nouvelles citations qui me venaient en tête.

"Sad people love the rain because they are no longer crying alone".**

"I say sorry a lot because I secretly feel that everything is my fault."***

"What doesn't kill you, make you wish it did."****

"I help others cause I have no idea how to help myself,
They say to destroy the things that destroy us,

But what do you do

When the thing destroying you

Is yourself?"*****

À court d'idées, je refermais mon carnet lentement et le remis dans mon sac et je vis mon deuxième carnet ou je marquais les phrases que j'aimerais que l'on m'adresse.

Avec un petit sourire moqueur envers moi-même, je refermais mon sac d'un geste sec et brusque. Qui voudrait dire de telles douceurs à quelqu'un comme moi?

Let Me Fix You Up [Jason The Toymaker](En correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant