Chapitre quatre

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        Alors que le bar ferme ses portes, nous titubons vers mon appartement. Nous cavalons de rues en rues en pleurant de rire. Que c'est bon de faire face à quelqu'un qui nous comprends vraiment. Qui sait ce que l'on traverse, et qui ne vous prends pas en pitié.

Malheureusement, mon appartement se trouve pas très loin du bar. Nous nous retrouvons tous les deux face à la porte d'entrée de l'immeuble.

-          Bon je crois que c'est ici que nos chemins ce sépare dit Adrien

Je n'ai pas envie que ce si bon moment se termine. Je suis avec l'idole de mon adolescence, je passe un super bon moment avec lui, je ne peux pas le laisser partir ainsi.

-          Tu veux monter boire un truc ? Tu as bien trop bu. Laisse-moi-t'offrir un café au moins

-          D'accord, mais juste un alors

J'insère ma clé dans la serrure et nous entons dans le couloir du bâtiment. L'ascenseur arrive et nous montons dedans. Nous sommes l'un à côté de l'autre, nos yeux sont fixés droit devant nous. Il n'y plus aucun bruit. Lorsque je tourne la tête et que mon regard croise le sien je me sens toute chose. Physiquement j'ai l'impression d'avoir reçut une claque en plein visage, quand je sens son regard sur tout mon corps, je reçois comme un électrochoc. Ma respiration s'accélère tout à coup, je sens un point dans ma nuque qui bat et qui frappe à la même vitesse que ma respiration. Qu'est ce qu'il ce passe, je n'arrive plus à contrôler mon corps. Je vois que lui aussi sa respiration lui fait défaut. Il passe ses doigts dans ses cheveux et je peux voir qu'il tremble. Nos corps s'approchent l'un de l'autre jusqu'à ce que son bras soit collé au mien. Sa peau est bouillante, j'humecte mes lèvres avec ma langue en finissant par me mordre la lèvre inférieure avec mes dents. Adrien est prit d'une pulsion et me bouscule contre la paroi de l'ascenseur. Au contact du métal, ma peau frissonne. Ses mains sont plaquées sur cette dernière en m'entourant les épaules. Je suis coincée. Il est si proche de moi. Je sens son souffle contre mon visage. L'odeur de tabac et de bière est bien présente. Je peux voir toute les imperfections de son visage qui font de lui une bombe. Sa petite cicatrice au coin de l'œil le rend tellement sexy. Je me demande comment il se l'ait faite. Tant de question qui défile dans ma tête, je sens son corps me frôler. Je ferme les yeux. Je prie pour que tout cela soit bien réel jusqu'à ce que je sente ses lèvres entourer les miennes. Quand sa langue entre dans ma bouche et que j'ai ce mélange de tabac/alcool en arrière gout, je me rends compte que finalement je ne rêve pas. Tout ceci est bien entrain de ce passé.

Nous sortons de l'ascenseur et allons jusqu'à ma porte sans se quitter des lèvres. Je me sens vibrée sous l'intensité de la situation. Il claque la porte d'entrée et me plaque contre. Il pose ses mains sous mes cuisses et me surélève. Mes jambes entour sa fine taille. Son parfum m'excite tellement, il me porte jusqu'à mon lit et m'allonge délicatement. Il est au dessus de moi, je sens son érection sur le bas de mon ventre. C'est si bon. Je mordille sa lèvre inférieure et il pousse un petit gémissement. Je passe mes mains sous son tee-shirt blanc pour le lui retirer sans jamais se quitter des lèvres. Il fait de même avec mon haut. Je sens le froid de sa chevalière au creux de mes reins avant qu'il ne m'enlève mon soutien gorge. Il prend dans sa main mon sein et me mordille le téton. C'est si bon bordel. Je pousse un soupir de plaisir au contact de ses dents contre ma peau. Il commence à défaire le bouton de mon jean et le fait glissé le long de mes jambes. Il sourit à la vision de ma culotte en dentelle rouge. En l'espace de quelque seconde il me l'arrache du corps en faisant craquer le tissu. Il ne cesse de m'embrasser. Il dépose des baisers le long de mon cou, suivi de ma poitrine. Puis du long de mon ventre, jusqu'à mon entre jambe. Il embrasse d'abord ma cuisse droite puis ma cuisse gauche. Sentir sa barbe se frotter contre me rend à la limite de l'orgasme. C'est tellement bon.

Adrien commence à effectuer des cercles avec sa langue sur mon clitoris. Mes doigts s'enfoncent dans ses cheveux.

-          Tu mouilles tellement pour moi Houna !

Sous ses paroles mes jambes se mettent à trembler. Ses mouvements accélèrent, je remonte mes mains vers la tête de lit et mon dos se cambre. Il fait remonter ses doigts le long de mon ventre jusqu'à ma poitrine. Des frissons s'emparent de mon corps. Adrien rentre un doigt en moi et je pousse un gémissement. Il effectue des va et vient délicatement puis il accélère. Il en ajoute un second et mon gémissement se fait plus fort. J'halète. Je sens l'extase venir à moi. Il entre un troisième doigt et au bout de deux mouvements je jouis contre lui. Je n'ai jamais atteint d'orgasme aussi fort et aussi vite ! J'en voulais plus, encore plus, toujours plus.

-          Fait moi l'amour le suppliais-je en sortant un préservatif de ma table de nuit

-          Supplie-moi encore une fois et je te fais jouir au premier coup de rein

-          S'il te plait, pénètre moi, fait moi jouir jusqu'à épuisement

Il attrape d'une poignée ferme le préservatif, arrache l'emballage avec ses dents et fait glisser le bout de latex sur sa verge.

-          Je crois que je n'ai jamais autant bandé de ma vie Julia. Tu me fais tellement d'effet

Je recouvre sa bouche avec ma main pour le faire taire. Je passe mes jambes autour de ses hanches pour le rapprocher encore plus près de moi. Son sexe est contre le mien. Je n'ai jamais senti un pénis aussi dur de ma vie. Il recule son bassin, prends sa verge en main et la dirige vers mon vagin. Rien qu'à l'idée de la sensation de lui en moi me fait jouir. Alors qu'il entre en moi petit à petit, l'adrénaline monte subitement. Je sens des fourmis dans tout mon corps. Il va si lentement que je pose mes mains sur ses fesses pour le faire entrer entièrement en moi.

-          Pas si vite princesse, laisse moi faire

Lorsque sa verge est complètement en moi il recule doucement. Les fourmis s'accentuent. Toute ma partie du bas en réclame plus, et vibre. Quand il rendre à nouveau, cette fois d'un coup de rein sec et vif, je ne peux m'empêcher de pousser un cri de douleur mais d'un plaisir si intense.

-          Tu vois je t'avais dit que je te ferai jouir au premier coup !

-          Tait toi et baise-moi violement !

Et c'est ce qu'il fait, jusqu'au levé du jour.

Tard dans la nuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant