La Princesse du Lac

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Durant la nuit, près d'un lac paisible entouré d'une forêt dense, un être assis.

Une épée posée sur le sol, il observe les flots insouciants de cette eau paisible. Le regard nostalgique, il observe les étoiles briller dans le miroir d'un lac troublé de temps à autres par quelques araignées d'eau voyagent sur la surface argentée.

Une légère petite brise se leva, moment que choisi le guerrier pour ce lever à son tour laissant s'envoler sa longue chevelure de jais après qu'il eut retirer son casque d'acier.

« Ma Dame, êtes-vous là ? »

S'exclama t'il
Il pris son épée et s'avança vers le lac entrant paisiblement dans l'eau douce, s'immergent jusqu'à la taille
Il posa sa paume gauche sur le plat de la surface laissant glisser sa main au moment même où des milliers de petite lumière blanche apparurent à la surface et se réunirent.
Une forme lumineuse apparut. Le guerrier approcha
Une jeune femme magnifique se tenait dans une robe blanche soyeuse, les pieds sur le miroir de l'eau ne semblant pas être emprise par la gravité. Dans son dos, de longues ailes bleues de libellule battant rapidement.

« Je suis ici »
Répondit -elle, d'une voix doucereuse.

Un sourire d'une grande tendresse se dessina sur son visage à mesure que le reflet lunaire envahi son regard d'une multitude de taches lumineuses.

Elle tendit sa main vers lui, l'invitant à la rejoindre
Il lui rendis son sourire et prenant sa main à la manière de l'amour courtois, il y déposa ses lèvres sur le dos, amoureusement

Elle ouvrit ses ailes les repliant en arrière, relevant la tête, la bouche légèrement entre-ouverte, les yeux fermé, hument l'air en se délectant d'un frisson parcourant son dos.

Ses cheveux pris dans la danse du vent, elle aida son aman, qui abandonnant son épée, pris la main de sa douce avec les siennes, montant sur la surface de l'eau grâce à la magie des fées. Enfin face à elle, il l'enlaça puis l'embrassa de tout son amour, sentiment qu'elle lui rendit sans attendre.

Cela allait faire déjà quelque temps qu'ils se voyaient Mais, l'opposition des autres fées l'empêcha de pouvoir profiter d'un amour aussi intense.

Les proches du Guerrier étaient opposés à de telle inconvenance. Deux êtres de deux milieux différents. Comment pouvez t'il s'aimer n'y même espérer l'afficher ?

De plus, un amour interdit les tuerait, ainsi était l'avertissement que la Dame reçut de sa Reine.


Elle était une gardienne des eaux qui devais se concentrer sur son rôle de protectrice, ne pouvant se laisser aller au sentiment empiétant sur son travail Il en allé de l'équilibre de l'écosystème dont elle est responsable !

La Lune parcourra son voyage dans le ciel nocturne quand la brise souffla un peu plus fort. Protégeant sa dame de sa cape, Ils partirent s'abriter sur la berge.

La fée et le guerrier s'enlacèrent sur le bord de l'eau afin de se protéger du froid La belle regarda son amant dans les yeux Son regard emplis de tristesse Une larme perlant sur le rebord de ses agates Elle se hasarda à quelques caresses lente et douce.

Ils savaient que s'ils allaient plus loin, ils courraient à leurs pertes Mais les douces caresses de son amour sur son corps à demi dénudé leurs fit oublier les dangers pour se concentrer sur cet instant de répit qui leurs seraient fatal s'il était accompli.

Des mains de velours allèrent se poser sur les épaules denses du guerrier, qui, penchant sa tête sur les côtés, aida la fée du lac à retirer les derniers tissus recouvrant sa vertu.

Ils s'enlacèrent et débuta cet instant de répit oubliant la souffrance d'un monde ou seul le temps et le maître de toute destinée. Ou même ce dernier ne put rien contre la puissance de l'amour des deux amants

Le lendemain matin, alors que les oiseaux chantèrent la venue du soleil léchant de sa chaleur l'herbes fraîche couverte de roser.

Un cerisier blanc avais pris place sur la berge enroulée autour de son tronc d'un lierre l'enlaçant pour l'éternité, laissant s'envoler des milliers de pétales blanc flottant sur l'eau paisible du lac.

Unis pour l'éternité, par amour et contre les conventions. Seul reste au pied du cerisier, en souvenir, une épée. 

Balade en AlthéaWhere stories live. Discover now