Hidden.

P a r t i e 2.

Cinq... quatre... trois... deux... un ! Le réveil d'Harry sonne ce qui tira le bouclé de son sommeil en sursaut. Il se redressa, ses paupières à moitié close, son doigts pressa le bouton de l'appareil pour stopper la mélodie qui l'avait tiré des bras de Morphée. Pauvre petit. N'empêche que c'est drôle, et j'éprouve comme un sentiment étrange quand je le vois si vulnérable, tout juste tiré du pays des rêves. Je ne saurai mettre un mot sur ce que je ressens à ce moment là, en revanche. Ce serait comme une sorte d'affection, à force de l'observer. Peut-être finirai-je par tenir à lui avec le temps ? Mais comment puisque, morte, je ne peux rien ressentir. C'est ça qui me dérange et qui est étrange.

Il se tire de ses couvertures pour filer direct dans sa salle de bain, quand à moi je reste assise au bord de son lit. J'y suis restée toute la nuit.

Je n'ai rien à faire et je m'ennuie. Genre puissance mille.

Je me pose beaucoup de question ces derniers temps... Par exemple le truc de voir ses proches de l'autre côté, est ce que c'est vrai ? Toute ma vie quand j'ai perdu des personnes chères, on m'a dit que je les reverrai un jour, pourtant je n'ai encore vu personne. Je pense qu'il faut les chercher mais dans le monde entier c'est compliqué non ? Puis si ça se trouve, y'a des gens que je vois qui sont aussi mort mais je ne m'en rend pas compte ? Alors comment je fais ? C'est pas comme si y'avait un téléphone spécial pour les morts. Si...?

Je me désespère, mais heureusement Harry me sauve de mes pensées. C'est en quelque sorte frustrant de ne pas pouvoir lui parler ou interagir, certaine fois j'aimerai. Certes, il y a le genre d'interaction de quand j'ai éteint sa chaine hi-fi ou allumer la télé. Mais ce n'est pas de ça que je parle.

Mes yeux détail chaque geste du tatoué en face de moi, je n'avais jamais réellement prêté attention à ses tatouages d'ailleurs. Ils sont d'une beauté époustouflante. Surtout les deux hirondelles au dessus de son torse, j'ignore la signification mais c'est mon préféré.

Le bouclé prend son cellulaire qu'il enfonce dans la poche arrière de son jean, puis une veste qu'il enfile rapidement avant de sortir de la chambre. On dirait qu'on sort !
Excepté que je n'ai aucune idée de ou, il ne travail pas le mercredi.

Je me lève lentement puis suit le jeune homme qui s'était déjà rendu dans l'entrée, enfilant ses chaussures. Encore une chose positive sur ne fait d'être morte, je n'ai pas a changer de vêtements. Je porte ce que je portais le jour ou j'ai disparue, et si j'avais su j'aurai mis autre chose parce que une petite robe blanche à bretelle ça fait super cliché.

Attrapant ses clefs d'une main, Harry ouvre la porte de l'autre. Je me faufile rapidement dehors suivit par le brun quelques secondes après. Il frissonne par le froid de ce mois de novembre, ses mains s'enfoncent dans ses poches puis on se met en marche. Il a l'air bien pensif, et je suis tellement intriguée par notre destination que je ne m'attarde pas.

Je détail les rues, les gens, ceux qui court partout pressés par le temps, les mères tenant la main de leurs enfants, les hommes d'affaires au téléphone qui bouscule tout le monde pour se rendre a leur voiture, les ados qui fument et qui rient. Chaque personne a comme une étiquette sur le front qui définis son action et malheureusement personne ne réussi à arracher cette étiquette pour montrer que il ou elle est différent. Les gens ont peur d'être différent. Je n'ai jamais compris pourquoi d'ailleurs.

Le tatoué se stoppa dans sa marche pour s'engager dans une petite ruelle. Bon Dieu que fais t-il ? Ce n'est pas un endroit qui m'inspire confiance. L'espace y est réduit, je suis claustrophobe, puis même en plein jour il y fait noir. La ruelle est située entre deux grand immeuble ce qui laisse apparaître des escaliers de secours devant nous. Harry continuait d'avancer ce qui m'intriguait de plus en plus. Il emprunta l'un des escaliers à notre gauche et grimpa les marches d'une vitesse fulgurante, moi sur ses talons.