Toute ma vie, je me souviendrais
De la première femme que j'ai embrassée.
Une odeur lourde, capiteuse et sensuelle,
Qui me donnait envie de me jeter sur elle.
Toute ma vie, l'odeur lourde de l'oud,
M'évoquera l'émotion tendre de mon premier amour,
M'attirera comme l'illusion pressante d'un dernier recours,
Et restera le souvenir de mon cœur dilué dans la soude.
Et, de ce parfum de celle que j'ai tant aimé,
Ne subsiste que la faim, jamais rassasiée,
D'une fragrance teintée de rêve et d'irréalité.
Dorénavant, il ne me reste plus
Que la douleur de l'avoir perdue,
Et la douceur de l'avoir connue.
09 août 2017, Tous droits réservés.
Photographie de Renée Jacobs Copyright © dont le superbe travail est à retrouver ici : http://www.reneejacobs.com/renee-jacobs-paris/
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Sonnet à la femme aimée
Poetry"Et, de ce parfum de celle que j'ai tant aimé, Ne subsiste que la faim, jamais rassasiée, D'une fragrance teintée de rêve et d'irréalité."