Prologue partie 1

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"La mort, une des plus anciennes obsession humaine, les édifices qu'ils ont érigés attestent bien de cette exaltation. A cet égard on peut aisément relever comme exemple les plus flagrants les grandes Pyramides d'Egypte, les mausolées, les dolmens ou les tumulus.

La terreur et la crainte accompagne l'Homme depuis ces balbutiement. Les histoires d'horreurs que nous inventons sont une catharsis pour notre conscience, sans cela l'Homme serait amené a emprunté le chemin tortueux de la folie. Son âme torturé ne cesserait d'envisager la mort, l'homme ne serait plus que l'ombre de son propre trépas."

Davis Lewen, "Épousons nos passions"

écrivain et spécialiste des cultures et mythe occulte.





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Steve Larson, 32 ans

(1)

Steve Larson ne voyait pas de travail plus exaltant que le métier d'enquêteur de police, seule véritable vocation pour cette enfant issus d'une honnête famille d'ouvrier et de mineur. La famille Larson gagna sa vie en exploitant les mines de charbon de "Black Thunder" au Wyoming , ses parents sur une demi douzaine de génération avaient travaillé dans cette exploitation au Nord-Est des Etats Unis. Il y avait ainsi une véritable hiérarchie dans la pyramide féodale de l'asservissement humain, ces grands parents illustraient d'ailleurs parfaitement l'image du bon travailleur dévoué qui travaillait sans relâche à extraire cette infâme noirceur qui engendre pourtant cette vive clarté une fois brûlé. D'abord en tant que mineur de fond, ces grands parents se hissèrent en haut de cette hiérarchie achevant leur escalade au rang de responsable de certaine section dans les galeries minières.

Le père de Steve, hérita de ces fonctions plus qu'avantageuse et permit de faire vivre seule la famille Larson. Mais contrairement a ses parents, Monsieur Larson avait suffisamment de culture et d'esprit pour reconnaître l'horreur de cette esclavage moderne, a cet égard il s'imprégna d'ouvrage communiste tel que le "Capital" de Karl Marx ou le "Manifeste du parti communiste", qui façonnait grandement ses idéologies politiques. Les parents de Steve souhaitaient donc que leur fils se cultive lui laissant ainsi la possibilité de déroger à la longue tradition familiale du métier de mineur.

Leur fils y reçut alors le privilège d'une éducation respectable donné par le vicaire du hameau. En effet la où certains enfants travaillaient comme galibot dans les mines, le jeune Larson apprenait vite si bienqu' il savait déjà lire, écrire et compter convenablement à l'age de 12 ans, quelques années plus tard il connaissait l'histoire de son pays et même quelque principe d'algèbre.

Mais au printemps 1903, un mouvement de grève violent se créa dans l'exploitation. Les ouvriers s'insurgèrent face à leur conditions de travail plus que outrageuse. Mené par un travailleur charismatique, l'entrepôt et une partie des galerie furent détruite. Le père de Steve participa à cette révolution permettant au mineur de détruire une tonne et demi de matériel. La compagnie perdit dès lors un demi millions de dollar en seulement deux mois. La répression ne se laissa pas attendre, elle en fut d'autant plus violente que des régiments de diverse corps d'armée mata la révolte. Il ne fallut d'ailleurs que 3 semaine pour rétablir le calme et le rythme de production habituel.

Durant l'affrontement décisif entre quelque mineur armé et un régiment américain Texans, le père de Steve disparu; on ne le revit ni dans les cadavres ni dans ceux qui se rendirent. L'affrontement fut largement médiatisé par les journalistes de tout le pays, une vingtaine de mineur perdirent la vie ainsi que cinq soldats. Cette histoire connut alors un retentissement nationale, sous la pression du sentiment collectif, des indemnisations furent attribués aux familles des victimes, mais les conditions de travail restèrent rudes et les exploitations se refusèrent de céder aux "caprice des travailleurs". Des obsèques furent organisé, prise en charge en partie par l'Etat, le père de Steve fut enterré a titre symbolique et reçu la bénédiction du curé. En raison du charbon salissant les vêtement des mineurs on baptisa cette révolte "The insurrection of the black warriors" certains y virent un acte révolutionnaire héroïque d'autre un acte de pure barbarie, Steve et sa mère perdirent un père, un mari, un salaire et une situation viable.

(2)

Elisabeth Larson décida d'oublier son mari. Elle le devait pour son fils, Steve. A quarante six ans elle paraissait en avoir soixante, elle avait endurer tout les événement sans broncher et en gardant son éternel sourire tranquille. Elle en avait gagner en force morale mais perdu en santé physique, des cheveux blancs clairsemait sa chevelure jadis châtain et ses yeux fatigués paraissaient éteint sous le poids de la vie et des difficultés.

Sachant qu'elle commençait à s'affaisser moralement, elle se rattacha à son fils, elle le chérit encore plus tendrement, et lui promit le meilleur des avenirs possible. Cette obsession lui permit de faire son deuil et de passer à autre chose. De ce fait elle songeait depuis quelques semaine à migré à New York pour finir l'éducation de son fils et lui assurer un travail en ville. Elle rassembla toutes ces économies, vendit le peu de ces parures ainsi que les affaire de son mari, tout cela ne suffisant pas, elle travailla sans relâche pendant un an pour financer le voyage et le logements. Elle effectua les tâches les plus pénibles et les plus indignes mais qu'importe, elle travaillait avec d'autant plus de vigueur.

(3)

Steve accepta tout les changements sont contester, il ne posa aucune question, il se laissa simplement emporter dans l'amour que lui portrait sa mère. A la disparition de son père il commença par ne rien ressentir, il refusa simplement d'admettre son décès, il n'assista ni à son enterrement ni a la cérémonie de bénédiction des travailleurs ayant perdit la vie durant la révolution. Pendant un an Steve occupa ses journées à retrouver des traces de son père. Il releva tout les témoignage des travailleurs présent lors de l'assaut sur la coline, la ou son père aurait disparu. Les propos des mineurs était bien souvent flou et contradictoire mais Steve recueillit suffisamment de propos attestant bel et bien une fuite de sa part. En effet d'après certains travailleurs, son père se serait enfuis par les bois avoisinant l'exploitation. Insufflé par un nouvel espoir il arpenta matin et soir la forêt en quête d'indice. Il organisa ses fouilles en réalisant une carte du domaine, a chaque parcelle exploré il reportait un nouveau morceaux sur une carte. Il emprunta même des livres de cartographie et de randonnée en forêt.
Chercher son père devint bientôt un prétexte pour sa grande passion qui deviendra plus tard son métier : enquêter. Il adorait chercher et organisé des fouilles. Il se passionnait a toutes les étapes d'une enquête : recueillir des témoignages, se documenter sur le lieu de la disparition, le cartographier, l'explorer. A chaque étape effectué il lui paraissait avancé a grand pas. Et a ses 16ans quand vint la question de son avenir sa réponse fut simple: il voulait travaillé comme détective consultant. Sa vocation naissant d'une passion, il se passionna pour les livre policier et d'enquête.

Il eu 16 ans et demi quand sa mère lui annonça qu'ils partirent à New York ils quittèrent alors leur résidences pour la grande ville de tout les rêves et de tout les fantasmes, l'Eldorado du chômeur et du travailleur pauvres : New York.

L'indicible horreurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant