Le regret

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Je rentre chez moi avec des sentiments que j'ai toujours ressentis : Du dégout et de la colère envers les hommes. Et moi qui pensait qu'il y avait peut être des exceptions... Quel naïveté ! Je m'allonge sur mon lit avec des regrets, le regrets d'avoir eu un espoir, d'avoir dévoilé mon passé,d'avoir été naïve ainsi, d'avoir aimé... Je suis non seulement en colère contre Alex, mais je suis aussi en colère contre moi même, en colère d'y avoir cru. Même aller à l'arcade ne me réconforterais pas. Je ne peux même pas chez Marguerite. Et je n'ai pas d'amis. Je garde toujours mes distances. Je décide quand même de sortir. Je ne sais pas où aller mais je veux juste sortir prendre l'air pour me vider un peu la tête.
Je sort et je répète plusieurs plusieurs fois :" Ne plus jamais faire confiance à un homme, Ne plus jamais faire confiance à un homme". J'arrive dans un parc je m'assoie sur banc. Je ferme mes yeux et je répète toujours la même phrase "Ne plus jamais faire confiance à un homme". Je me le répétais tellement de fois que je l'ai même dit à voix haute. Un garçon qui m'a entendu et venu me dire.
Inconnu : Et pourquoi ça ?
Moi: C'est pas de tes affaires et d'abord t'es qui toi ?
Inconnu: Wooooow calme toi chaton !
Moi: Arrête de me donner des surnoms totalement débile.
Inconnu: Et pourquoi ça ? Ma beauté.
Il m'a mis tellement en colère je l'ai attrapé par le cou et je l'ai heurté contre un arbre.
Moi: J'ai dit d'arrêter ça !!!
Inconnu: Ok ok je vais arrêter...
Je le relâche enfin. Je pars m'assoir sur le banc mais il me suit.
Moi: Qu'est ce que tu veux ?
Inconnu: Je veux te kidnapper.
Moi: Hein ???
Inconnu: ALLER LES GARS ! ALLER, ALLER,ALLER !
Des hommes sors d'un camionnette qui était garé devant le parc. J'essaye de m'enfuir mais l'inconnu qui était à côté de moi m'a retenu. Il était trop tard... Les hommes me soulèvent et me jette dans la camionnette. Ils restent avec moi derrière pour me ligoter et pour me surveiller. Je n'arrêtais pas de m'agiter pour essayer de me détacher. J'agaçais les kidnappeurs donc il m'ont cogné assez fort à la tête pour que je m'évanouie.

La croqueuse d'homme {TERMINER}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant