JARKNA-STEINN RĒAD

The Lion City

woooké, bon. grosse appréhension, mais j'ai décidé de quand même posté. j'suis vraiment déter pour cette fic, genre elle me tient grave à cœur parce que.... parce que je l'aime voilà. j'espère que l'univers va vous plaire, et que voilà... j'ai fait pas mal de petites recherches avant tout de même, histoire de pas raconter trop de la merde (déjà que j'ai écris 4000 mots de pure caca mdrr) bref. enjoy!

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*Le port d 'Hastings, Broad Street, n'était pas l'un des plus grands, mais il était assez connu des pirates, corsaires et marins de tous continents. Ils venaient pour marchander leur nouveau butin pour certains, alors que d'autres faisaient de nouvelles provisions pour le prochain retour en mer. Puis quand chacun avait fini, beaucoup d'entre eux se retrouvaient dans une taverne du coin, entourés de femmes comprimées dans leur corset, d'alcool, de fumée, tout ça dans un vacarme absolu. L'entrée d'un nouvel arrivant ne se faisait même pas entendre à travers les rires et les hurlements de tous ces hommes et femmes. Ce dernier en profita alors pour s'avancer jusqu'au comptoir où il y posa ses coudes, ajustant son chapeau pour qu'on ne puisse rien apercevoir de son visage. Il fit signe au *loufiat, lui demandant une quelconque boisson, avant de se retourner pour faire face à la grande pièce.

Les tavernes n'étaient pas seulement un endroit où l'on venait pour y boire. On y discutait, on y critiquait les autorités, mais surtout on y rencontrait des filles légères et on jouait aux cartes ainsi qu'aux dés.

James Norton faisait partie de ces hommes qui aimaient jouer aux jeux. Corsaire depuis de nombreuses années sous les ordres de la Reine d'Angleterre, il était le capitaine d'un équipage composé de plus de cent hommes, sur son célèbre bateau The Revenant. En cinq ans il aurait attaqué plus de cinquante navires ennemis, et empoché plus de cinq cents millions de livres, faisant de lui l'un des plus riches corsaires d'Angleterre.

Beaucoup de rumeurs circulaient sur son compte, notamment sur le carnet posait sur la table dont il ne se séparait jamais. Et c'était exactement pour ce même carnet que le garçon au comptoir était là. Si l'on savait écouter les bonnes personnes, le livret contiendrait quelque chose que l'inconnu cherchait depuis des années déjà. Il avait parcouru les mers pour rejoindre l'Angleterre et pouvoir voir de ses propres yeux ce carnet usé par les nombreux voyages.

Maintenant, qu'il le voyait enfin de là où il était, il ne le lâchait plus des yeux.

Et il l'aurait.

Une femme qui riait aux éclats passait juste devant lui, peut-être passablement éméchée, mais elle ferait l'affaire, s'était-il dit. Il l'attrapa par la hanche avant de l'attirer contre lui et vint lui murmurer quelques mots à l'oreille, avant de s'écarter pour y glisser quelques shillings entre sa poitrine avec l'ombre d'un sourire sur son visage toujours à moitié caché. La demoiselle gloussa avant de se retourner vers le comptoir pour commander une boisson et quand celle-ci arriva, l'homme lui glissa discrètement une carte, qu'elle s'empressa de plonger dans le verre à l'abri des regards. Elle lança un clin d'œil au garçon, avant de s'écarter et partir en direction de la table du corsaire Norton. Quand elle fut assez proche, la jeune femme s'assit directement sur les genoux du capitaine, sous les hurlements soudain de son équipage. Elle enroula un de ses bras autour du cou de l'homme et lui tendit son verre, rapidement récupéré par le corsaire. Ce dernier, d'abord surpris, changea bien vite d'expression quand il vit la carte qui trempait dans le verre.

Un as de cœur.

*Le fait de plonger cette carte dans une boisson et de l'offrir à quelqu'un était une façon détourner d'exprimer son envie charnelle ; et au vu du sourire enjôleur de James Norton il était plus que ravi de cette offrande faite par la jeune femme. Cependant, quand celle-ci se pencha pour venir lui chuchoter quelques choses à l'oreille, le visage de l'homme se crispa. Une colère noire le submergea aussitôt. Il se leva d'un bond, faisant tomber la femme au sol ainsi que sa chaise, alors que son regard se mit à chercher quelque chose dans la salle bondée de monde. Quand ses yeux se bloquèrent sur un autre homme assit quelques mètres plus loin à une table, il se rua à grande enjambée dans sa direction, poussant toutes les personnes qui barraient son chemin. Une fois devant, il posa avec brutalité le verre contre la table, vidant la moitié de son contenu sur le jeu de cartes étalées sur le bois et sous l'étonnement de toutes les personnes autour. Norton voyait rouge. Il sortit la carte du verre avant de la jeter sur Russel Williams, un autre corsaire.