Chapitre 28

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Chapitre 28- J'entendais ta voix !

-Je suis rentré...

-Bienvenue Shintaro.

Levant ses yeux épuisés vers sa sœur, le médecin crut faire une attaque cardiaque :

-Aya ?! C'est quoi ça ?!

-Hm ? Un short comme tu le vois.

Un short ? Ça ?! Non, non, non, c'était bien trop court pour être un short ! Et bien trop moulant !

A la limite, ça ressemblerais plus à ce qui devrait se trouver sous un short !

-Le repas est prêt, on peux passer à table.

La petite verte fit demi-tour, roulant des hanches audacieusement et Midorima comprit à quel point il était fatigué quand il se mit à penser que sa petite sœur était en train de le séduire volontairement.

-Il faudrait que je pense à dormir un peu plus...

L'adulte rangea son manteau dans le placard, échangea ses chaussures pour ses pantoufles et se traîna jusqu'à sa propre table.

Là attendait Aya, assise parmi les nombreuses bougies qui parsemaient son salon :

-... Il y a une coupure d'électricité ?

-Non, j'avais juste envie.

N'ayant pas la force de discuter sur ce sujet là, Midorima s'installa en face d'elle et se servit.

Le regard vert féminin commença à le déranger un peu : la jeune fille suivait chacun de ses gestes et elle se mordit les lèvres quand il replaça ses lunettes.

Vraiment étrange...

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Ses mains... Ses grands mains qu'elle voulait sentir sur elle.

Aya avait de plus en plus de mal à garder son masque d'impassibilité : elle voulait hurler à son frère à quel elle était amoureuse de lui, à quel point elle le désirait !

L'intimité des bougies la fit haleter tandis qu'elle partait dans un fantasme inavoué.

-Aya ? Tu vas bien ?

-Oui, je suis juste un peu...fatiguée.

Midorima la regarda encore quelques secondes et haussa les épaules en reprenant son bol de riz.

-Comment c'est passé ta journée, Shintaro ?

Le vert mâcha son riz sans se presser avant de lui répondre :

-Comme d'habitude.

-C'est tout ?

-Takao a emmené son fils pour qu'il rencontre Miho, mais à part ça, mes journées sont les mêmes.

-Takao ?

Cet espèce de...

-Oh... Je suis étonnée qu'il est enfin accepter de venir voir sa fille. Surtout après tout ce temps.

-Comment sais-tu ça ?

Aya réalisa trop tard son erreur et tenta malgré tout de se reprendre :

-Une des stagiaires qui travaille au même endroit que moi connaît quelqu'un de l'hôpital...

Midorima était septique : sa sœur n'agissait pas normalement... Il suffisait de voir la façon dont elle éviter de le regarder et dont elle se trémoussait sur sa chaise.

L'impératrice {knb} Où les histoires vivent. Découvrez maintenant