Castiel est parti en colère
Jean : Je peut le comprendre, faite ce teste de grossesse une fois que vous irait mieu
Il donna le test a Rosa puis parti
Rosa : Allez ça va aller! Tu arrives a marcher?
Moi : Je crois ( Des larmes coulaient sur ma joue) Je vais le faire maintenant
Rosa : Je vais t'aider
Au début, j'étais convaincue que Rosa se trompait mais quand le premier test s'est révélé positif, une vague de panique me percuta en plein fouet. Je fis le deuxième pour en être certaine, mais lui aussi...ils étaient tous les deux positif...
Rosa entra dans la pièce et à voir mon regard apeuré, elle comprit tout de suite.
Ses yeux passèrent des tests à moi. Quand je croisa son regard, je me souvins de tout. De Enzio ce qu'il avait fait, cette nuit-là. Une nausée m'emporta. Je me sentais sale, dépouillée, j'avais honte.
Rosa : ..Ça va ? Tu...as besoin de quelque chose ?
Je secoua la tête. Si, j'avais besoin de quelqu'un, pour m'appuyer.
Rosa : Tu veux qu'on aille à l'hôpital ? Juste pour savoir si tu n'as rien... ?
J'hochais la tête. Aucun son de ma bouche ne voulait sortir. J'avais mal. Mal au cœur...
??? : C'est terrible...
??? : Pauvre gamine...
??? : Les jeunes le font de plus en plus tôt de nos jours !
??? : Comment elle a pu échapper à la vigilance de ses parents ?!
Stop taisez-vous...
Infirmière : Mademoiselle ? Votre amie va venir vous cherchez dans une minute, veuillez patientez sur cette chaise.
C'est impossible... C'est un rêve...
Rosa : On y va Nilly...
Dit Rosa en me mettant ma veste sur mes épaules. Je la suivi tandis qu'elle marchait dans les couloirs interminables de l'hôpital. Samedi... Une mauvaise nouvelle... Milles questions me tournaient dans la tête.
Rosa : Je te ramène chez toi.
Ma maison n'était pas très loin de l'hôpital, quelques pâtés de maison seulement. Il pleuvait. Rosa ne verrais pas que je pleures, elle pensera que c'est de la pluie.
D'accord, c'était très débile de penser ça car Rosa vois TOUT et entends TOUT.
Rosa : Tu pleures ?
Moi : Non.
Rosa : Quelque soit ton choix, Nilly, je te soutiendrais. Tu es ma meilleure amie, je ne te laisserais pas tomber.
Moi : Je suis perdue...J'ai peur...Je ne sais pas quoi faire... Et de plus...Castiel...n'est plus... là pour moi...
J'éclatai en larme. Ma vie est un enfer. Je crois m'en sortir mais ce n'est pas vrai, tout recommence sous une autre forme. Rosa ne dit plus rien jusqu'à ce qu'on arrive chez moi. Je ne voulais pas que Castiel me voie comme ça. Rosa est restée avec moi..En ouvrant la porte, Castiel était là
Castiel : Vous étiez où?
Rosa : Voir si le bébé n'avaient rien! Tu aurais du rester avec elle au lieu de te barrer comme un...
Moi : STOP....
Castiel : Au moins tu crains plus rien
Moi : Comment ça?
Castiel : Les flics ont attrapé ton frère...Il est en taule
Rosa : Ça va alors, je passerait lundi après les cour. Repose toi Amaya et toi Castiel fait attention a elle!
Castiel : T'inquiete! A lundi
Moi : Salut
Castiel : ( Une fois Rosa partie) Tu vas faire quoi de ça?
Moi : Je veux pas le tuer...
Castiel s'avança vers moi et me pris dans ses bras en me disant en boucles qu'il était désolé
Quelques semaines plus tard, je retournais en cours. Avec Castiel, qui fessait de plus en plus attention a moi. Les premiers cours du matin se sont bien passée, je cherchais Rosa a la récré
Mais au début de la récré, Nathan m'interpela.
Nath': Amaya !
Moi : Nathan ? Ça faisait longtemps !
Nath' : Oui, c'est vrai. Comment ça va ?
Moi : Bien, et toi ? Toujours dans tes papiers ?
Nath' Oui, toujours, toujours...au fait, j'ai remarqué que tu trainais beaucoup avec Castiel.
Moi : Oui, c'est vrai.. Pourquoi ?
Nath' : Ecoute Amaya, tu es une fille bien, et je n'ai vraiment pas envie que tu es des problèmes... Castiel n'es pas le mec que tu crois, il est cruel avec les filles dans ton genre, il fait souffrir ses conquêtes...
Moi : Hein ? Nathan, si tu es en froid avec lui, ce n'est pas mon problème. Et arrête de trouver des excuses pour que je m'éloigne de lui. ( J'était hors de moi)
Nath' : Ce n'est pas des excuses ! Je t'assure ! S'il-te-plait...Nilly...écoute moi. Ne traine plus avec lui !
Moi : Je ne reçois pas d'ordre de toi, laisse-moi tranquille ! ( Je commencais a partir)
Nath' : Amaya ! ( Cria-il en m'attrapant par le bras, il me le serrais fortement )
C'est à ce moment-là que Castiel arriva et lui prit le poignet pour qu'il me lâche.
Castiel : Je crois qu'elle t'a dit de la laisser tranquille... T'es sourd blondinet ?
Castiel le fusilla du regard et m'attira contre lui.
Castiel : Ne la touche plus ou tu vas le regretter, compris ?!
Nathaniel me regardais d'un air agressif, et s'en alla en retira brutalement sa main. Certains élèves c'était arrêter pour regarder la scène, Castiel les fit fuir d'un simple coup d'œil. Il ne dis rien quand je lui toucha sa main, mais il repoussa la mienne.
Castiel : J'ai tout vu, mais Rosa à essayer de me retenir à intervenir.
Moi : Eh...c'est bon ce n'est pas grave, ok ?
Castiel : Mmmh...
Il semblait perdu dans ses pensées. Rosa vint à notre rencontre. Castiel en profita pour filer.
Moi : Il avait l'air énervé...
Rosa : Nathan est son rival depuis toujours, alors quand il a commencé à te crier dessus, Castiel voulait vraiment le battre à mort... ( Fit-elle en regardant Castiel s'éloigner. )
Elle me prit a part
Rosa : Tu vas le garder ?
Moi : Je refuse de l'abandonner dans notre monde.
A la fin des cours, Castiel était déjà a la maison. Quand je suis rentrée , on reparla de Nathan. Énervé, il sortit, sans me lancer un regard. Les larmes me montèrent aux yeux, mon nez me piqua et mes joues devinrent inondées. J'essuyai mon visage avec la manche de mon pull en marchant vers ma chambre. Je m'écroulai sur mon lit et mes yeux se fermèrent. Après une grande inspiration, je pleurai dans mon oreiller. Je ne me rappelle pas m'être endormis mais quand j'ai voulu me levée, je me suis assise sur le lit avec un mal de crâne. J'ai froid, je tremble, j'espère que Castiel est rentré, il est tard. Je me regarde dans le miroir, j'ai une mine horrible. Dans la maison, aucun bruit, tout est silencieux, pas une ombre, les lumières sont éteintes. Je regardai par la fenêtre, la lune trônait haut dans le ciel, les étoiles brillaient à ses côté. Une sensation de panique empara mon esprit. Il n'était pas dans l'appart. L'horloge indiquait onze heures passé.