Je pose un mot sur le pas de la porte et m'en vais. Je me dirige chez Lorentz, qui habite chez Leigh mais celui-ci doit être chez Rosa vu que ses parents se sont absentés... C'est donc sous la pluie que je marche espérant trouver mon meilleur ami chez lui. Il y est, en tout cas il y a de la lumière. Je sonne.
PDV LORENTZ
La sonnette retentit, j'ouvre et je trouve Castiel devant la porte. Il est trempé et il a une mine déconfite.
Moi : Castiel... ?
Il entre et je me pousse du passage en lui prenant sa veste mouillée que je vais poser sur le radiateur pendant qu'il se déchausse. Ignorant tout de sa présence, on s'installe sur le canapé avec un coca chacun.
Moi : Leigh n'est pas là, il est chez Rosa...
Il ne me regarde pas....Oula... Il y a vraiment un problème...
Moi ; Bon, qu'est ce qui se passe Castiel ? Tu débarque chez moi à onze heures du soir, j'ai le droit de savoir non ? Il s'est passé quelque chose avec Amaya... ? »
En entendant le nom de sa petite amie, Castiel relève la tête et ses yeux se remplissent de larmes.
Moi : Castiel ???!!!
Castiel : Je...je ne sais pas quoi faire Lorentz...Elle s'est fait violer par Enzio et puis... Elle est enceinte...
Les mots m'en tombe, je m'attendais à tout mais pas à ça... Je pose ma main dans son dos. Il se prend la tête avec ses mains, il est complètement abattu. Soudain, je lui dis.
Moi : Tu sais, ça aurait dû être Amaya à ta place.
Il me dévisage sans comprendre.
Moi : Cette sensation-là,...( Il me mit sa main sur mon coeur) Amaya la porte depuis qu'elle le sait. Et puis, tu es chez moi, tu devrais être avec elle et lui dire ce que tu penses au lieu de pleurnicher ici. Bon sang Castiel ! T'es un homme ou pas ?!
Le silence fut et je me trouvai gêner. C'était sorti tout seul. Castiel se leva, me fit une sorte de câlin, prit sa veste avec un au revoir et sortit de chez moi.
Tu n'imagines pas la chance que tu as Castiel, si j'avais été à ta place, je n'aurais pas tenu le coup. C'est pour ça que je te l'ai laissé. Elle était beaucoup trop fragile pour moi.
PDV Castiel
Merci Lo', je suis aveugle, je n'ai pensé qu'à moi. Puré ! Amaya !
Je courus sous la pluie battante. Une seule envie m'animait, la serré dans mes bras, lui dire que je la soutiendrais...
Je montais l'escalier, plus rapide que jamais. J'ouvris la porte à la volé et alla jusqu'à la chambre. Il n'y avait personne. Je l'appelai, la chercha dans toute les pièces... Quand je vis un papier déchirer, mon souffle se coupa, découvris mon écriture... Mon cœur rata un battement quand mon regard se posa à l'endroit où se trouvait les chaussures de Amaya, présentes une heure plus tôt. Amaya n'était plus dans l'appartement, elle était sorti, seule, dans la nuit, sous la pluie.
Décroche Nilly...
J'entends son téléphone sonné dans la cuisine. Je serre mon portable, j'ai peur. Je me décide d'appeler Rosalya.
Rosa : Allô ? Répond Rosa
Moi : C'est Castiel, tu sais ou est Amaya ?!
Rosa : Calme-toi Cast', qu'est ce qui ce passe ?
Moi : Amaya, elle n'est pas chez toi ?
Rosa : Euh...non, il s'est passé quelque chose ?
Moi : Trop long
Je lui raccroche au nez, conscient qu'elle n'apiécerait pas. Je reprends ma veste et m'aventure une deuxième fois dans la nuit.
Je commence par chercher vers le parc. Les grilles sont fermés et je doute que Nilly ait pus escalader celles-ci. Soudain, elle a dut aller chez elle !Je ne sais même pas ou elle habitait avant...Je chercher en criant son prénom. Et ce que je découvris illumina mes yeux. Amaya, sur le banc de l'arrêt de bus, juste là, elle...elle...dort ?! Les yeux clos, elle poussait des petits gémissements à peine audible. Apeuré, je mis ma main sur son front et je la retirai aussitôt.
Elle est brulante !!!
Je n'hésitai pas une seconde et la pris sur mes épaules.
Amaya : C...Castiel... ?
Moi : Pourquoi tu es parti Amaya... ?
Amaya : Je...j'avais peur...que...
Elle s'arrêta de parler et je me demandai si je ne faisais pas mieux de l'emmener à l'hôpital.
Moi : Amaya ? On va rentrer, ok ? Tout est finis, je suis là. Je ne te laisserais jamais tomber, je t'aime ma belle.
Le trajet fut silencieux, enfin, presque, Amaya toussait beaucoup. Quand on arriva, je la couchai sur le canapé et je pris mon téléphone.
Samu : Samu, bonsoir, que puis-je pour vous ?
Moi : Allô, oui, euh...ma copine est malade. Elle est enceinte et je m'inq...
Samu ; Quel âge a-t-elle ?
Moi : Elle a 17 ans.
Samu : Ok, quels sont les symptômes ?
Moi : Elle tousse, elle a beaucoup de fièvre et puis...elle respire difficilement...
Samu ; Depuis quand est-elle comme ça ?
Moi : Elle a dormis vers dix heure du soir mais elle s'est relevé et ai sorti vers onze heures. Je n'étais pas avec elle, je...
Samu : Calmez-vous, tout va bien, donnez-moi votre adresse, un médecin arrive
C'est ainsi qu'arriva le médecin à minuit pile. Il examina Amaya et se tourna vers moi.
Médecin : Je vais lui donner un traitement, le système immunitaire des femmes enceintes est plus fragile, notamment lorsque les températures commencent à baisser. Il est donc plus vulnérable aux infections. Ne vous inquiéter pas, après les médicaments et les jours de repos, elle se sera remise.
Je le payai en le remerciant quand il me tendit l'ordonnance. J'irais demain matin, j'espère qu'elle tiendra le coup cette nuit...
Amaya : Castiel...
J'entendis mon prénom de sa voix cristalline cassé. J'accouru vers elle en m'accroupissant à côté du canapé. Je passai ma main dans ses cheveux. Elle gardait les yeux clos.
Amaya : M...merci...de t'occuper de moi...je suis un poids pour toi...
Moi : Chut...Tu n'es pas du tout un poids pour moi. Je t'adore Amaya, je ne pourrais jamais t'en vouloir...
Amaya : Je...t'aime aussi... »
Emu, je posai un baiser sur son front et me leva. Sa main attrapa le bas de mon pantalon, elle ouvrit faiblement les yeux.
Amaya : Je...t'en prie...reste avec...moi.
Moi : Il n'y a pas beaucoup de place sur le canapé. On va aller dans notre chambre, ok ?
Amaya : Ok...
Je la prie délicatement en mode "princesse" et la porta jusqu'à nortre lit.
Moi : ..C'est...gênant...
Je la regardai, ses petits yeux fatigués me fuyaient.
Moi : J'te ramène dans le canapé hein...
Amaya : Non...c'est bon...
Un sourire malicieux se plaça sur ma figure. Je me changeai dans la salle de bain, en laissant Amaya se mettre en pyjamas dans ma chambre. Quand j'entrai, elle était sous les draps, les yeux fermés. Je me glissai sous la couette à mon tour pendant que le rouge me montait aux joues.
Soudain, elle se tourna vers moi, les yeux clos, un visage d'ange endormis. Je la pris contre mon torse en enfouissant mon visage dans ses cheveux miel.
Moi : Bonne nuit, Amaya, fais de beau rêves