"Chapitre 40 - Bonnes ou mauvaises nouvelles ?"

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Chapitre 40

PDV Matéo

-   «   Ce n'est rien, je serai toujours là Matéo, toujours   »

Je me tourne vers elle, prends son visage entre mes mains. Je la regarde dans les yeux.

-   «   Moi aussi, toujours   » dis-je à mon tour.

...

Elle sourit timidement, ses joues deviennent légèrement rosées.
Elle est magnifique. Elle baisse les yeux en se levant, ce que je fais à mon tour.

Nous sommes, là, à nous regarder bêtement.
Sa respiration se fait plus rapide une fois que je m'approche plus près.
Elle me lance encore un petit sourire ravageur qui a l'habitude de ne pas me laisser si indifférent que je le prétexte.
Je passe mes bras autour de sa taille.
Elle en vient à hoqueter de surprise, je présume, mais finit par m'adresser un autre sourire discret.
Je la regarde dans les yeux.
Des yeux qui trahissent bien des émotions.

Je m'approche dangereusement d'elle. Je suis prêt à coller mes lèvres contre les siennes, mais elle ferme les yeux et dépose ses deux mains sur mon torse.

- « Matéo, ne fais pas ça, s'il te plaît, pas maintenant » prononce Mégane doucement à seulement quelque centimètre de mes lèvres.

Nous ne nous séparons pas, pas encore. Elle enroule ses bras dans ma nuque et pose sa tête contre mon épaule.

Elle reste dans mes bras quelques minutes, la sensation n'est pas désagréable loin de là, mais avec Mégane, je ne sais pas comment me comporter.

Elle m'écarte d'elle doucement me contraignant à faire comme si de rien n'était. Remettant par la même occasion, entre nous deux, ce froid glacial.

Elle s'apprête à ouvrir la bouche, mais bien qu'elle soit magnifique je m'y oppose.

- « Ne dis rien, Mégane, j'ai compris »

- « Matéo, écoute, j'ai peur, ok. De toute cette histoire, et je ne peux pas »

- « Mais je n'ai pas dit que je renonçais à toi »

- « Je, je vais y aller, merci beaucoup » bégaye-t-elle.

Elle se baisse pour prendre les deux tasses de chocolat et elle retourne à la cuisine les déposer. Elle ne revient pas, j'en conclus qu'elle est partie prendre ses affaires ou partie tout court.

Je me rassois.

Je ne sais pas quoi penser. Je ne sais pas quoi faire. Je sais même pas ce que je fous. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive. Je ne sais même pas pourquoi je me pause autant de questions, à cause d'une fille.
Je prends ma tête entre mes mains. Ce qui m'énerve le plus, c'est moi, je m'énerve avec mes questions à deux balles, avec mon attitude, je m'énerve.

- « Ressaisi toi ! Aller, ressaisi toi » soupiré-je en me le répétant plusieurs fois.

Soudain Mégane déboule dans le salon. Elle a eu à peine le temps d'enfiler son pantalon. Elle a pris un de mes tee-shirts, ce qui me fait légèrement sourire. Elle par contre ne me souris plus, toute trace de joie c'est littéralement envolé. Elle redevient la Mégane,  froide, mais en même temps douce, qui me fait sourit et m'énerver. La fille obstinée, entêtée, passionné, mais très paranoïaque par rapport à l'enquête. Celle avec qui je fais équipe. Celle qui cache beaucoup trop de choses. Celle qui m'intrigue. Et, pourtant, c'est cette même fille que j'ai failli embrassée.

- « On m'a invité ! » M'interpelle-t-elle en me montrant son téléphone.

- « Je suis content pour toi »

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