Chapitre Huit - Rayon de Soleil
Retourner dans la tour de Gryffondor me donne mal au ventre, je n'aime pas savoir Drago seul à ce balcon, en train de ruminer, de préparer un plan ou de préparer je ne sais quoi, je déteste l'idée de le savoir pratiquement seul tous les jours, et de le savoir loin de moi de plus en plus chaque jour.
Je fais demi-tour, je ne veux pas partir, je veux rester avec lui, et tant pis si quelqu'un nous surprend, ce soir, je suis prête à en assumer les conséquences quoique ...
Drago me tourne le dos lorsque je reviens à mon point de départ, il semble réfléchir, et je n'ose pas m'avancer d'avantage.
- Je sais que tu es revenue, me dit-il sans se retourner.
Je me mords l'intérieur de la joue, c'est comme si nous étions connecter l'un à l'autre.
- Mon retour n'a pas l'air de te réjouir, dis-je en m'avançant alors vers lui.
- Ce n'est pas ça, me dit-il en se tournant vers moi. Je ne veux pas qu'on nous surprenne ensemble.
- Je ne vois pas qui pourrait passer ici à une heure pareille !
- N'importe qui peut passer ici à une heure pareille ! rétorque-t-il.
- Ton pessimisme m'enchante, dis-je en lui donnant une légère tape sur le bras. Mais tu peux me dire ce que tu veux Drago, je n'ai pas envie de partir d'ici.
- Tu ferais mieux pourtant, me dit-il en soupirant.
- Tu me rejettes ? Alors qu'il y a quelques minutes tu ferais n'importe quoi pour me protéger.
Drago me regarde, il a le regard dépourvu de la moindre émotions, comme si je l'avais stoppé dans ses pensées lorsque je suis revenue.
- Ne confonds pas tout s'il te plait, me dit-il. Je ne veux pas que tu te fasse prendre par un professeur ici à cette heure, et encore moins avec moi.
- Et j'ai envie de rester ici avec toi justement, je réplique en posant mes mains sur ses bras, quoique tu dises.
Drago me serre contre lui :
- Ce que tu peux être têtue tu sais !
- Et toi pessimiste ! je réplique.
- Pourquoi est-ce que tu tien tant à rester ici avec moi, alors que tu prend tous les risques pour qu'on nous surprenne tous les deux. N'importe quel professeur pourrait venir faire sa ronde ici, et nous surprendre.
- Parce que je tiens à toi, parce que je t'aime, je veux passer le plus de temps possible avec toi, et ce moment en fait parti. Je n'aime pas te voir et te savoir seul. J'ai beaucoup de mal tu sais.
- De mal à quoi ? me demande-t-il en posant son menton sur ma tête.
- Du mal à te croiser dans les couloirs sans pouvoir avoir une marque d'affection de ta part où t'en faire une, dis-je. Marre de ne pas pouvoir te parler quand j'en ai envie ou de te prendre dans mes bras quand l'envie m'en prend. Je voudrais te présenter à mes amis sans qu'il y est de faux semblants, comme si tu ne faisais pas partie des Serpentard, j'aimerais leur expliquer ce qui se passe entre nous, je voudrais cesser de mentir.
Il me serre un peu plus fort contre lui, il sait, il sait que tout ce que je dis est vrai, et je sens que lui aussi en a marre de toutes ces choses, lui aussi aimerais qu'on ne vive plus cacher mais au grand jour, comme tous les couples.
- Tu aimerais le révéler à tes amis ? me demande-t-il.
- Oui je le voudrais, je répond honnêtement. Mais si je le fais, je sais d'hors et déjà la réaction qu'ils auront tous les trois, et je ne veux pas les voir en colère, et encore moins les voir me tourner le dos.
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FanfictionGarder un secret, ça peut paraître très facile, surtout quand on a quelqu'un avec qui le partager, quand quelqu'un est là pour vous épauler à supporter ce « fardeau » . Tout peut paraître facile quand il s'agit de garder un secret, mais un secret pe...