Une mésaventure

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Un mois plus tard,

Dans la peau de Marie :

Je suis si heureuse, le bonheur d'attendre un bébé est incroyablement unique, j'ai hâte d'accueillir ma nouvelle vie avec Antoine, j'espère qu'on serait les plus heureux ensemble, je viens de le présenter à Véronica il y a à peu près trois semaines, ils sont devenus très complices et ça me fait énormément plaisir.

Je suis submergée par d'innombrables sensations qui me plaisent tant, ce premier mois de grossesse à été sincèrement un temps intense d'émotion, malheureusement je me suis beaucoup éloignée de Véronica ces derniers temps, j'arrive à peine à établir un certain équilibre dans ma vie, pourtant elle est sous ma responsabilité, j'ai promis à ma tante de prendre soin d'elle durant son absence, j'ai l'impression que je ne me suis pas occupée d'elle comme il faut, dorénavant je serais très présente à ses côtés, c'est mon devoir en fin de compte.

-Bonsoir Véronica, tu m'as beaucoup manqué, je suis très désolée, tu sais très bien que je n'allais pas te laisser toute seule durant deux semaines si je n'étais pas dans l'obligation de le faire, j'espère que tout vas bien.

Quand je suis rentrée, elle est venue très rapidement dans mes bras pour me serrer si fortement, puis elle a commencé à pleurer.

-Mais Véronica, qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi pleures-tu à ce point ? Dis-moi maintenant, tu m'inquiètes énormément.

-J'ai refusé d'être le sujet de la nouvelle exposition de Sébastien.

-Tu m'as beaucoup effrayée, voyons ce n'est pas si grave, après tout tu as refusé, donc c'est ton choix, non ?

-Oui, c'est mon choix j'avoue, cependant je ne pouvais pas prendre une autre décision.

-Je ne pige plus rien là, essaie de te calmer, respire lentement, raconte-moi qu'est-ce qui ne va pas au juste ?

-Durant ce mois, Sébastien et moi, on parlait pratiquement chaque jour, il me comprenait très bien plus que n'importe qui, à chaque fois qu'on discutait, j'espérais que ça soit éternel, nos conversations me faisaient du bien, il a commencé à me conseiller pour mes études supérieures, à me présenter son soutien, j'en étais honnêtement très reconnaissante.

-Véronica, il n'y a vraiment rien de mal jusqu'à présent.

-Oui, jusqu'à présent, car je n'ai pas encore continué.

-Si tu te souviens encore Marie, quand il m'a proposé de travailler avec lui, normalement il devait m'envoyer un lien, un détail que j'ai totalement ignoré plus tard, je m'en suis rendue compte deux semaines après.

-Ne me dis pas que ce n'était pas vrai, qu'il n'était pas un peintre.

-Oui, malheureusement.

-Essaie de te calmer d'abord ma chérie, ce n'est pas si grave, heureusement on ne l'a pas rencontré, donc il n'y a rien à craindre, je m'excuse pour ce qui s'est passé, ne t'en fais pas.

-Marie, ce n'est pas tout.

-Tu me caches encore quelque chose, Véronica ne m'inquiète pas davantage, je t'en prie.

Dis-moi que ce n'est pas vraiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant