♀ 18 août 2022 ♀

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Je suis désolée...

Nous sommes le 18 août 2022 et il est 17:38. Je suis dans mon lit, en position de secours et j'écoute ma playlist "Quand je suis triste". Cette playlist est composé de seulement trois chansons. Mais ces trois chansons sont importantes à mes yeux.

Je suis désolée. J'avais peur, j'étais triste et seule. Je ne savais plus quoi penser et tu me manquais. Je me sentais trahi et je m'excuse profondément d'avoir douter notre amitié.

On a parlé. Tu m'as dit que toi non plus tu n'allais pas bien. Toi aussi tu te poser des questions sur la mort. On s'est promis que dès qu'une de nous n'allait pas bien, il faudrait qu'on se le dise. Ça m'a fait du bien.

La mort.
Qu'est-ce vraiment la mort ?
Qu'est-ce vraiment la vie ?
Pourquoi vivre si on va mourir ?
À un enterrement d'un de mes proches, tout le monde me répéter que cette personne était dans un monde meilleur. Si c'est un monde meilleur, alors pourquoi fait-on tout pour rester dans celui-ci ?
Encore une fois, tout reviens sur ce fameux 'Pourquoi ?'.
Personne n'a de réponse à ces questions. Comment une personne peut elle continuer sa vie en pensant que des personnes partout meurs chaque jours. Chaque personne qu'on voit dans la rue est un individu, lui aussi à une vie... Et je me sens bien trop concerné pour tout le monde.

Une fois, quelqu'un m'a demandé comment je réagirais si je voyais quelqu'un sur le point de se suicider. Ma réponse était que je me me sentirais vachement bouleversé et que je voudrais aider la personne (pas à se tuer, à aller mieux). Il m'a demander si c'était vraiment ce que je pensais. Je lui ai dis que oui. Il a ensuite poursuivi sur tout un paragraphe expliquant que des gens meurs tous les jours, et blablabla. Il avait raison, d'un point de vue. Mais je lui ai quand même mis un poing. Il m'avait énervé. Il avait assumé toutes ces choses sur moi, sans même savoir la vérité. Peut-être bien que si, je ressens la présence de chaque personne qui me passe. Peut-être bien que chaque fois que je vois quelqu'un je me dis : "Et merde... Lui aussi à une vie...". Ce poing était le premier poing que j'avais mis à quelqu'un (depuis des années). Bizarrement, ça m'avait fait un énorme bien. De le voir saigner du nez, écroulé au sol. Par contre, je n'avais réagi que rentré chez moi mais... Aïe ça m'avais fait mal !

Je ne sais même plus ce dont cet écrit était censé parler... Parfois mes pensées divague comme ça... Maintenant je ne sais plus quoi dire...

Nous sommes encore le 18 août 2022, il est 18:03. J'écoute toujours la même playlist. Sur ce, il ne reste plus qu'une chose à dire...

Bye bye Voyageur,
Kaden XX

Le Journal RetrouvéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant