Nuit Inoubliable

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         C'était le soir de mon anniversaire. Les parents étaient à Turin et mes frères et sœurs, chez une amie pour y passer la nuit. À priori, ma fête était quasi impossible. J'étais seul à la maison dévorant les livres de psychologie de papa. Il était environ 7h 45 PM quand, tout à coup je reçus un message d'elle disant qu'elle voulait me parler le soir-même, face à face et en toute urgence... Je lui ai demandé de m'appeler mais elle a refusé, elle a insisté sur le fait qu'elle voulait me parler face à face et elle m'a dit qu'elle était déjà en route pour me voir... Quelle surprise! Une fille de caractère dur, la plupart du temps insensible à mon égard, qui n'avait rien à foutre de mon attention et qui avait tout pour parler, à cette heure, avec n'importe quel mec de la ville, me voulait, moi, comme auditeur de sa douce voix. Pris de curiosité, j'ai accepté la rencontre et très vite, j'ai enfilé un maillot et je suis sorti pour l'attendre sur la galerie...
Après quelques bonnes minutes, elle s'est montrée dans sa belle robe, rouge, serrée, laissant entrevoir toutes les merveilles de son corps et même sa petite culotte en fil. Elle n'était pas maquillée pourtant elle brillait de mille feux tel un saphir et à mon avis, elle ne devrait jamais le faire pour ne pas se faire enlever dans les rues du Cap. La couleur de sa peau, ses gros yeux, ses lèvres, sa démarche faisant matter ses postérieurs et ses seins comme des ballons de basket bien gonflés et bien bombés, tout dans cette fille attirait.
      Serait-ce la chance? De voir une telle beauté le jour même de mon anniversaire? Ma constellation serait-elle bénie? Quoi qu'il en soit, C'était bon à voir... pour quelqu'un qui voulait me parler en toute urgence, elle était plutôt bien. Elle m'a salué et m'a proposé qu'on aille dans un endroit plus tranquille "comme ma chambre". Imaginez ma surprise! "Ça alors, la nuit devenait de plus en plus bizarre et intéressante!" Dis-je. Chose dite, chose faite, je l'ai emmené dans ma chambre; après tout, qu'ai-je à perdre?
          "De quoi voulais tu parler de si urgent? Tout va bien??
             Oui oui, t'inquiètes pas; en faite, je voulais juste te voir. Tu me manquais..."
            Cela devient inquiétant, car depuis que je la connais, une telle phrase n'a jamais été prononcée, en tout cas pas pour moi. Tout d'un coup, elle s'est intéressée à moi, mon bien-être, mes projets, mes passions et même mes désirs les plus fous. La convo etait de plus en plus enrichissante et amusante. Je n'attendais que cela car, loin d'être dure et insensible, elle était belle, intelligente, bien charpentée et surtout une bonne amie à moi. Pendant un moment j'ai pensé qu'elle avait contracté une maladie et qu'elle voulait être en paix avec elle-même avant de quitter ce monde. On parlait d'art, de la littérature, de la musique, du monde cinématique, on riait à gorges déployés. En une nuit, on était tellement proche qu'elle s'est mise à me parler de ses envies. Elle m'a questionné sur ma poésie et m'a demandé d'en avoir lire un... j'ai choisi sans le savoir, le texte qui allait contribuer à mon présent. Sans compter qu'elle savait que le texte parlait d'elle. C'était un texte en créole titré "M vle". J'ai commencé à lire et après un bon moment elle a fermé les yeux. Alors je me suis arrêté mais elle m'a demandé de continuer tout en pinçant ses lèvres. J'ai commencé à remarquer les plumes sur son corps et je me suis dit c'est le moment! Sans attendre je lui a volé un baiser qu'elle m'a repris ensuite... puis elle me chuchota à l'oreille:"Tu m'as mouillée, Joyeux Anniversaire très cher...". Elle me sauta dessus. Elle m'embrassait à pleine bouche, me mordillait les lèvres, me picorait de petits baisers dans le cou.J'ai repris le contrôle, je l'ai plaquée sur le lit. J'ai fait glisser la bretelle le long de son épaule pour découvrir un sein ferme et haut, l'admirer, le frôler du doigt, puis enfin le parcourir de ma langue frétillante. Ma poitrine se soulevait , mon sexe se cabrait dans mon pantalon, je me jetais sur ses tétons chocolatés, les aspirais , les mordillais , les excitais du bout de la langue. Sa peau hâlée m'entraînait dans la découverte de toute l'étendue de son corps. Je l'ai ensuite mise sur le ventre pour bien explorer toutes ses parties sensibles... Après l'avoir soûlée, je me suis attaqué au mont  Sinai et pendant ce temps, mes mains parcouraient ses hanches, ses fesses et ses cuisses...
             Les yeux flambants, elle ondulait contre moi... " j'ai tellement envie de te lécher!" dis-je en glissant un doigt sous sa petite culotte. Sa voix se brisa sous l'effet de la volupté.
         "Une autre fois, je n'en peux plus, baise-moi....
              - pas si vite"
J'ai retiré mon doigt trempé de sa chatte et j'ai glissé mes mains sous ses fesses, l'ai soulevée pour bien la lécher. Elle haletait. Ses yeux clos, sa lèvre supérieure légèrement relevée trahissaient une indéfinissable expression de désir. Je me suis approché de sa vulve entrouverte. Mes mains crispées sur ses fesses, je les pressais vers moi et j'aspirais son clitoris. Puis lentement, très lentement, je laisse glisser ma langue contre ses petites lèvres, je remontais vers son petit triangle de poils noirs en accentuant la pression de ma langue contre ses lèvres. Du bout de la langue, j'éveillais de petits frissons de plaisir sur son intimité. Elle soupirait , arquait le dos, rejetait ses cheveux en arrière et laissait échapper un faible cri qui m'encourageait à bien faire mon boulot. Je l'imaginais sourire à l'infini.
         J'avais la tête entre ses jambes et elle me tenait par les cheveux tout en bougeant ses hanches exprimant ainsi le plaisir, la sensation d'être au septième ciel.
             Je la sentais se détendre. j'entrevoyais la voie désirée et glissais une langue aventureuse dans son petit trou . Je savourais le breuvage onctueux qui humectait ses lèvres, partais à la conquête de l'île au trésor.
Je la sentais défaillir de plaisir, les jambes tremblantes, les doigts crispés sur l'autel pour ne pas s'écrouler.
Je me retirais alors en douceur, non tant pour la laisser reprendre ses esprits que pour l'accabler plus encore, la voir se tordre de plaisir en proie à des soubresauts nerveux. Son délice s'exaspérait,  je sentais ses seins vibrer d'un halètement plus rapide. Elle semblait souffrir et aimer ça. Elle luttait, contractait son vagin, tentait de refermer ses jambes mais je les maintenais bien écartées.
J'accentuais alors la pression de mon doigt contre sa paroi. J'appuyais, je relâchais , j'appuyais, je relâchais dans un mouvement régulier pour ne lui laisser aucun répit. Elle se crispait, je me sentais virtuose, interprétant le "Vèvè lokal" exécutant un crescendo progressif dont la seule fin possible, la seule délivrance autorisée, etait l'orgasme.
       "Oh oui! Mon Dieu oui... Ayy Seigneur! Oui, emmènes-moi au paradis! Oui comme ça! Oui! Oui! Là! Vas-y doucement! Oui! Oui! Ô juste ciel, Que c'est bon! Je vais jouir, je vais jouir!!! Seigneur! Oui prends moi ainsi! Oui! Non pas mon clito pas mon clito! Oui oui!Humm ne t'arrêtes surtout pas mon beau! Oui! Jesus Marie Joooo...! Oui!"
         Elle me redemanda de la pénétrer. Je m'apprêtais à le faire quand, soudain, j'entendis la voix de ma mère." Les parents ne devraient pas rentrer si tôt..." C'est alors que je sursauta du lit. Et là, à ma grande surprise, j'étais en sueur, seul sur le lit, le caleçon mouillé et le cahier contenant mon devoir de maths qui représentait 60% de ma note trimestrielle, trempé dans le même liquide que celui de mon caleçon. Et le pire, c'est qu'il était déjà 7h30 AM; j'allais être en retard pour l'école... j'ai pris un peu de temps pour me reprendre et constater que ce n'était qu'un stupide rêve.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 18, 2017 ⏰

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