chapitre 2

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- SALE TRAÎNÉE, TU ES BIEN CONTENTE DE TOI ! cria-t-il en me donnant une gifle, qui m'a envoyée direct sur le lit.

Je me suis mise à crier, je me débattais, mais il était trop fort, il s'était mis à califourchon sur moi et faisait succéder des claques et des coups de poings sur mon visage, mon beau visage d'ange...

Un homme est il censé lever la main sur une femme ? ? Non !! Un vrai homme ne ferai jamais ça.
J'avais sous estimé Birahim, il faut noter qu'il a bien caché son jeu, je ne le croyais pas aussi violent, j'aurais dû me méfier, en même temps il faut croire que je l'ai poussée à bout, mais je n'aurais jamais crû qu'il réagirait de la sorte, j'ai mal calculé mon coups....

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24 HEURES PLUTÔT

Il était 20h, la journée venait de laisser place à la nuit, on était en plein hiver ou plutôt en saison sèche vu qu'on est au Sénégal (en gambie plus précisément qui est un pays dans le Sénégal) ...
Il y avait un froid glacial, et je m'étais recroquevillée sous une couette après avoir hermétiquement fermé toutes les portes de la maison, j'étais assise sur le canapé regardant la télé.
En réalité je ne m'intéressait pas vraiment à l'émission, je réfléchissait plutôt à un moyen pour me faire répudier, sans créer trop de dégâts, j'avais pensé à ramener un homme dans la maison pour coucher avec lui afin que mon idiot de mari nous surprenne, mais c'était trop risqué en plus j'avais ma "fierté"... je me creusais la tête pour trouver un échappatoire, mais c'était peine perdue....

J'étais en pleine réflexion quand la sonnerie de la maison mît un terme à mes pensées qui était plutôt sordides.... je me suis difficilement levée du canapé, je me dirigeais nonchalamment vers la porte, c'est sûrement mon mari il peut attendre.... disais - je dans ma tête.
J'ai ouvert la porte et j'étais face à sa face de gland, Seigneur !! Qu'est ce que j'ai fait pour mériter un homme pareil, il n'y avait rien à aimer chez lui mise à part son argent mais j'en avais rien à faire de sa fortune.....
Je n'ai même pas pris la peine de le saluer j'ai tourné les talons aussitôt après avoir vu son visage, je suis retournée sur mon canapé....
Il s'est avancé après avoir refermé derrière lui, puis lança un grand " assalamou aleykoum " comme s'il y avait tout un tribu pour répondre à son bonjour, j'ai répondu un " wa aleykoum salam" très froid, je doute même qu'il l'ait entendu.
Je l'ai vu se diriger vers la chambre, j'en ai profité pour sortir une bouteille d'eau bien fraîche, certes je ne l'aimais pas mais je dois quand même remplir mon rôle de "femme"... j'ai déposé la bouteille et le verre sur la table basse, puis je me suis dirigée vers la cuisine pour servir le dîner.

À sa sortie de la chambre vêtu d'un djalabei, je lui ai servi le dîner. Après le dîner je suis allée dans notre chambre et je me suis allongée sur le lit toujours noyée dans de profondes réflexions sur comment sortir de ce mariage, tout à coups j'ai vu la porte de la chambre s'ouvrir et c'était MONSIEUR qui venait de me rejoindre. Je faisais semblant de dormir quand je l'ai entendu prononcer mon nom :

- Dior, Dior !!!

Mais j'ai fait semblant de ne rien entendre, je n'avais pas envie de lui parler, mais il insistait :

- Dior je sais que tu ne dors pas, au fait je voulais juste te dire qu'on allait avoir des invités demain, mes amis passeront l'après midi ici....

Et là ça a fait tilt dans ma tête je venais de trouver la solution, je ne me suis pas gênée de lui répondre :

- D'accord ils seront combien ? lui demandais je

- 5 peut être 6

- Ok je prépare quoi alors ?

- surprend moi chérie, finit il en me lançant son sourire pitoyable.

Te surprendre ?? Ne t'en fais pas, tu veux une surprise tu seras servi dis je dans ma tête en pensant à mon plan machiavélique fraichement cuisiné, enfin j'avais la tête libérée je pouvais dormir en paix du moins c'est ce que je pensais jusqu'au moment où mon pseudo-mari venait de poser ses mains sur moi et il s'était approché si près de moi, je sentais son bazooka dur sur mes fesses, je n'ai pas cherché à faire le difficile, il était plutôt bon au lit...

Le lendemain je me suis réveillée un peu tard vers 10h, la nuit a été un peu plus longue que d'habitude je n'ai réussi à m'endormir qu'à 3h du matin j'aurais bien voulu entrer dans les détails mais vaut mieux pas...
Quand je me suis levée Birahim était déjà parti je n'ai trouvé que la bonne Fatou , je suis allée prendre une douche, j'ai pris mon petit déjeuner ensuite je me suis mise en route pour le marché qui n'était pas loin de la maison.
A mon retour je n'ai pas perdu de temps je me suis très rapidement mise au travail avec l'aide de Fatou, je prévoyais de faire un bon "thiebou diaga" ( plat sénégalais ).

A 14h le repas était déjà prêt mais Birahim et ses invités n'était pas encore là j'en ai profité pour aller prendre un bain.
Quelques minutes après le bain alors que j'étais en train de me préparer j'ai entendu du monde dans le salon c'était Birahim et ses invités.... nous y voilà que le SPECTACLE COMMENCE !!!

Je suis sortie de la chambre habillée d'un Djilbab rose, j'ai salué très sagement les invités, je me suis ensuite dirigée vers la cuisine pour servir le repas...
Après le repas et les boissons bien fraiches, nous avons un peu discuté, les amis de Birahim ne cessaient de me complimenter, Birahim était là tout fière tout souriant il avait pris la grosse tête... « Calmos chéri tu vas tout de suite redescendre » dis je dans ma tête.

Après quelques instants je me suis levée pour le bouquet final je me suis éclipsée dans ma chambre j'avais mis la musique a fond et je suis sortie de la chambre en mode STRIPTEASEUSE ( top noir en dentelle, petite culotte noire en cuir, escarpin avec talons 10cm ) la totale quoi...

Birahim obnubilé par le spectacle qui se deroulait devant lui ne savait plus sur quel pied danser, je pouvais lire le choc, le dégoût et la haine sur son visage, je me trémoussais comme une gogo danseuse professionnelle devant ses invités, je les chauffait les uns après les autres, ils n'avaient rien compris ils étaient là à me dévorer du regard on dirait que le spectacle ne les déplaisait pas....
Ne pouvant plus supporter ce torture, Birahim se leva et se dirigea vers la chambre, peu à peu les invites s'en allèrent jusqu'à qu'il n'y ait plus personne.
C'était le moment de vérité Birahim et moi étions enfin seul, je suis allée à mon tour dans la chambre et là surprise !!!! MONSIEUR avait déjà fait mes valises, je n'ai même pas eu le temps d'en placer une qu'il commença à m'insulter, il me traitait de tous les noms il s'est ensuite mis a me battre il m'a bien casser la gueule avant de me dire ce que je voulais entendre:

- maintenant tu es libre de partir j'aurais très bien pu te garder et te faire souffrir mais tu es une abomination je ne veux pas qu'une malédiction descend sur moi sors de ma maison et tout de suite tu ne vas pas rester une minute de plus chez moi.

- AYYYY !!!!!! Birahim il se fait tard, où est ce que je vais dormir ? Lui dis-je en sanglot

- Fallait y penser avant de jouer à la grosse p*** maintenant dégage vu comment tu te comporte tu n'aurais pas de mal à te trouver un lit, vas t'en !!!!!!

Là j'avais compris que c'était mort pour moi, je trainais lentement mes valises je pleurais très fort pour réveiller un peu de pitié en lui, un peu d'empathie mais c'était peine perdue il ne m'a même pas regardée.

J'étais dehors sous une nuit d'hiver très obscure, il faisait très froid j'étais seule exposée aux dangers que la nuit regorge et le pire c'est que je ne pouvais en vouloir qu'à moi même, j'étais seule dans une ville dont j'ignorais tout, j'étais seule face a une situation que j'ai moi même créé, mais cela en valait le coups, je suis désormais libre, libre de cette vie qu'on m'avait imposé, peu importe le prix rien n'est plus beau que la liberté, rien !!!!

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chers lecteurs je tiens d'abord à m'excuser d'avoir pris autant de temps pour publier, le devoir me retenait j'espère que cette partie suffira pour me faire pardonner.
Surtout n'hésitez pas à donner votre avis ça compte beaucoup pour moi, et si vous avez aimé prenez le temps d'appuyer sur cette petite étoile qui se trouve juste en bas ça fait toujours plaisir MERCI D'AVANCE.

#chronikeurom pour vous servir

chronique de Dior : Une Vie Malgré Moi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant