The Last Cure (Newtmas)

Chapitre 1/ Une belle vie

Été 2016 :

Se déplacer, sourire, commander, servir. Ces quatre mots étaient devenu le quotidien de Thomas. Serveur dans un petit restaurant depuis maintenant un an, le jeune garçon trouvait que ça lui convenait amplement, bien que ce métier pouvait parfois se montrer répétitif. En effet, c'était finit pour lui les études, terminé les embrouilles avec ses anciens professeurs. De plus, quoi de plus beau que d'habiter dans l'une des plus belles villes du Texas ? Austin émerveillait Thomas, lui donnait des étoiles dans les yeux. Depuis longtemps il voulait tout plaquer pour y habiter et maintenant, son vœu s'était exaucé.

Il vivait autrefois avec son père, à Denver, plus précisément dans le Colorado. Bien que c'était sa ville natale et qu'il y avait pris goût, le jeune brun voulait du changement. Ses journées l'ennuyaient, sa vie l'ennuyait. Alors après le lycée il avait sauté le pas. Son père, non surpris d'apprendre que son fils ne voulait plus continuer ses études et à vivre dans Denver, l'avait encouragé à partir. Pas qu'il ne s'entendait pas avec lui, bien loin de là, mais il connaissait son fils par cœur et savait qu'un jour où l'autre il voudrait s'en aller pour partir à l'aventure, ainsi faire sa vie comme il le souhaitait.

C'était le pied. Thomas s'y était fait rapidement. Il avait même réussi à entraîner avec lui ses deux meilleurs amis, Minho et Gally. Ils se connaissaient depuis si longtemps qu'il trouvait normal de leur proposer cette nouvelle aventure. Aillant le même état d'esprit que Thomas, ses amis avaient accepté avec plaisir. Gally, le plus âgé des trois, continuait ses études dans l'architecture, dans une fabuleuse école au sud d'Austin. Quand à Minho, ne supportant plus non plus le système scolaire, avait trouvé un travail au nord de la ville en tant que garagiste. C'était pas le métier qu'il rêvait, mais au moins il gagnait un salaire convenable. Une vie apaisante, une vie qu'ils rêvaient depuis longtemps tout les trois.

Cela faisait maintenant deux ans et quelques mois qu'ils y habitaient. Le temps passait vite, retenant tout de même de fabuleux souvenirs. Thomas se souvenait de sa première sortie dans la ville avec ses amis, de leur première cuite. Il souriait comme un idiot rien qu'en y repensant. Cependant, il ne devait pas traîner et rêvasser d'avantage. Les clients attendaient et il devait se bouger.

- Hey, Tom. Occupe-toi de la table numéro douze s'il te plaît.

Thomas releva son visage du comptoir pour faire face à son patron, puis hocha la tête sans protester. Simon, bien qu'il tenait le restaurant depuis peu, était un jeune vraiment sérieux pour son âge. Thomas se demandait parfois s'il savait rire ou sourire. En un an de temps il l'avait vu exprimer sa joie qu'une seule et unique fois. C'était lors des félicitations d'une cliente assez aisée. Il ne s'en était pas remis ce jour là. Sa fierté était la chose la plus importante à ses yeux. Thomas avait clairement remarqué ça.

Néanmoins, Simon était un patron correct. Il était certes un peu coincé durant son travail, mais restait une personne de confiance. C'était pour ça que Thomas l'aimait bien. L'ordre et l'organisation étaient ses devises, le bonheur et les rires étaient celles de Thomas. Mais c'était le monde du travail, et il ne pouvait pas se permettre de faire n'importe quoi alors qu'il se sentait bien ici. Il s'exécuta alors, sous les yeux fières de son jeune patron et partit prendre les commandes de la table numéro douze.

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L'heure au dessus de l'évier indiquait vingt-heure. Encore deux heures de travail, se disait Thomas. Il lava ses mains avec l'aide d'un produit vaisselle puis les essuya. Les clients étaient tous servis ce soir-là. L'ambiance était à son comble. Simon était en tain de jeter un œil sur l'ordinateur du comptoir pour prendre des nouvelles réservations. Tandis que Alby, un collègue de Thomas, se rapprocha de lui. Il était grand et possédait une peau couleur chocolat. Ils se connaissaient maintenant depuis quelques mois. Un type bien, qui faisait tous son possible pour satisfaire la clientèle, surtout envers les jeunes filles qu'il pouvait trouver à son goût. Une fois plus proche de lui, Alby se pencha un peu.